Bien. Maintenant que me voilà revenu auprès de mes chères collines béarnaises, enfin délivré de l'influence néfastes d'anciennes gloires de ces forums, j'estime, chers amis posteurs, que vous avez droit à la vérité vraie, entière et nue, sur les déplorables événements de la nuit dernière.
Je m'interroge encore sur les raisons qui m'ont conduit à rejoindre, le temps d'une soirée, le groupe opaque de débauchés dont on trouvera plus haut la liste exhaustive. Toujours est-il qu'alors que la soirée filait un cours paisible, je fus soudain violemment saisi par la nuque, un entonoir enfoncé dans le gosier, tout entier à la merci de la bande hystérique des susnommés dont l'un me tenait donc la tête tandis qu'un second s'occupait de mes mains et qu'api entamait une danse tribale aux allures de vaudou orientaliste. J'entends encore la voix de bengilli, terrible, hurler comme un damné : « Putain, Jibi, tiens l'entonoir correctement, t'en fous partout. » J'en frémis. C'est ainsi, à mon corps défendant, que je me retrouvai à terminer la soirée dans un tête à tête déchirant avec le sanibroyeur du locataire des lieux.
On le voit, amis posteurs, ma déchéance n'est due qu'à l'acharnement de mes bizuteurs, alliés pour l'occasion avec un stock d'alcools de provenance douteuse et vraisemblablement frelatés. Je suis l'agneau sacrifié d'un rituel barbare qu'il m'a semblé temps de percer à jour. Je ne voudrais pas que d'autres âmes innocentes qui croiseraient sur leur route les sinistres personnages en question subissent le même sort.
Newbie, mon ami, mon frère, méfie-toi ! Ils sont parmi nous. Ils sont nous. Que ma mésaventure te serve de leçon et tâche d'éviter tous les alcools chinois.... Heurg.
Merci à l'Amok, bengilli, api et jeanba pour cette belle soirée. Ah, les salauds !