Tu ne pourras pas dire que tu n'auras pas essayé ! Mais tu peux voir aussi le bon côté de ces échecs : la « Main Invisible de la Providence » (
Adam Smith) s'est sans nul doute avérée à l'œuvre, ici, pour te « forcer à devenir libre »
Ton projet de commande :
diskutil eraseVolume free NULL1 /dev/disk0 ne marcherait pas, parce que le verbe
eraseVolume (effacer le volume) n'est valide que lorsque le device-cible est une
partition > pas un
disque entier comme ton
disk0. Pour effacer un disque entier, il convient d'utiliser le verbe
eraseDisk. De plus, si tu ne veux pas te contenter d'effacer les systèmes de fichiers en place sur les partitions sans les remplacer, mais si tu veux recréer un système de fichiers
JHFS+ vide sur une partition principale qui montera un volume, alors il ne faut pas introduire le paramètre
free (=
free_space), mais
jhfs+.
Une commande valide avec le verbe
eraseDisk serait :
Bloc de code:
diskutil eraseDisk jhfs+ Stockage gpt /dev/disk0
(à supposer bien sûr que le disque cible (le
Crucial) porte le n°
0 au moment où tu passes la commande).
Personnellement parlant, je n'aime pas employer le verbe
eraseDisk avec
diskutil, pour la raison suivante : je trouve que l'
ordre des paramètres pour que son emploi soit valide est
dérangeant. Comme tu le vois dans la commande précédente (qui est valide) : l'ordre consiste à désigner d'abord le
format de système de fichiers (
jhfs+) > puis le
nom du volume (
Stockage) > puis le
type de carte de partition (
gpt) > enfin l'identifiant de
device du disque (
/dev/disk0) => on procède donc du
particulier (une doublette
[FORMAT][NOM] paramétrant la partition principale :
jhfs+ Stockage) au
général (une doublette
désignant le disque total :
gpt /dev/disk0
).
Je préfère employer le verbe
partitionDisk
qui donnerait la commande suivante :
Bloc de code:
diskutil partitionDisk /dev/disk0 gpt jhfs+ Stockage 100%
parce que l'ordre va du
général
au
particulier
: d'abord une doublette
[DEVICE]
=
/dev/disk0 gpt
qui cible le
disque
entier et sa
table
de partition générale > ensuite seulement intervient un triplette paramétrant la partition principale :
[FORMAT][NOM][TAILLE]
=
jhfs+ Stockage 100%
.
Je trouve en outre que le verbe
partitionDisk
a beaucoup plus de souplesse d'emploi, parce qu'après la doublette définissant le disque
[DEVICE]
> on peut si l'on veut partitionner finement le disque en alignant autant de triplettes
[FORMAT][NOM][TAILLE]
que de partitions envisagées (dans le respect bien entendu de la capacité totale du disque). Par exemple :
Bloc de code:
diskutil partitionDisk /dev/disk0 gpt jhfs+ Macintosh\ HD 750g fat32 BOOTCAMP 0b
créerait
2 partitions
principales (après l'
ESP
=
EFI System Partition
de
209 Mo
qui se crée automatiquement en en-tête) : une partition
Macintosh HD
(tu notes l'antislash
\
destiné à échapper l'espace libre entre
Macintosh
et
HD
afin que ce groupe de mots soit lu d'un seul tenant sans casser la commande) au format
JHFS+
d'une taille de
750 Go
(la désignation des valeurs de taille n'est pas sensible à la casse :
750g
=
750G
=> les 2 sont lus comme
750 GB
ou
750 Go
) > puis une 2è partition
BOOTCAMP
au format
FAT-32
(idem : pas de sensiblilité à la casse =>
fat32
possible aussi bien que
FAT32
) dont la taille astucieusement assignée par
0b
signifie : racler les fonds de tiroirs pour utiliser tous les bytes disponibles (tu noteras encore que le
b
ne désigne pas le
bit
ici, mais le
byte
pour lequel on utilise couramment le
B
) > ce qui donnera environ
250 Go
.