Il faut remonter à loin pour trouver des CPU qui flambait.
Depuis quelques décennies, les CPU intègre une sonde de température et si une certain température définie par le fabricant est dépassée, le CPU se coupe (la carte mère lui coupe son alimentation). Techniquement donc il s'éteint et la machine avec lui.
Il était possible de désactiver cette mesure de sécurité, si on voulait overclocker son CPU à la main (oh la joie de pousser son FSB... nostalgie), à nos risques et périls.
Depuis quelques années, les technologies de variations de fréquence se sont imposées. Il y a donc moyen pour les fabricants de "ruser" : quand la température augmente, le CPU modère sa fréquence pour ne pas trop chauffer, sans se couper pour autant.
Ces changements de fréquence peuvent être très rapides, nombreux et de grande amplitude. Au point que la fréquence annoncée d'un CPU est dans la pratique rarement celle à laquelle il va tourner.
Cela dit, c'est aussi cette technologie qui a permis les fameux mode turbo, qui permettent à un CPU d'excéder pour une durée limitée sa fréquence d'origine (un overclock contrôlé quoi).
Justement, les CPU avec un refroidissement passif ou mal refroidi sont critiqués car ils ne peuvent maintenir longtemps une fréquence élevée, ce qui les rend faibles pour les tâches lourdes (montage video, post-prod. audio, exports de gros fichiers, encodages, etc.).
Autrement dit, un CPU identique ne donnera pas des résultats identiques en performances, en fonction de son refroidissement.