Violences conjugales

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boddy a dit:
J'y crois pas une seconde.
Tu crois que quelqu'un peut se faire battre par plaisir ?
Et attendre par amour une prochaine raclée ? :confused:

Elles peuvent être amoureuse du type, pas de sa violence - amoureuse de tout ce qu'il est en dehors de sa violence.
Avec l'espoir qu'il change, que ce ne soit que passager...

Je pense qu'il entre beaucoup plus de peur que d'amour là dedans, mais bon, je ne suis pas dans leurs têtes.
 
boddy a dit:
J'y crois pas une seconde.
Tu crois que quelqu'un peut se faire battre par plaisir ?
Et attendre par amour une prochaine raclée ? :confused:

Vous avez déjà parlé pour de vrai avec une femme battue pour de vrai ?
Moi oui (je fais le malin, mais en l'occurence c'est vrai).

Et il n'est pas rare d'entendre des trucs hallucinants ("oh bien sûr l'année où il m'a cassé le nez en vacances en Espagne, j'ai douté de mes sentiments", "il est tellement gentil quand il ne me frappe pas", "si je pars il pourrait être violent" (!!!!!!!!!) ... vous en voulez d'autres ?). Bien sûr il y a l'emprise perverse, bien sûr il y a les contingences matérielles, familiales (la honte aussi...), mais on NE PEUT PAS NIER qu'il y a une parcelle de responsabilité chez celles qui restent. Car on n'en arrive pas aux coups mortels là d'un moment à l'autre : le processus d'avilissement, de destruction de l'autre, cet amour impossible se nourrit de la soumission active de la future victime dès les premières brimades verbales, dès les premiers retards aux rendez-vous. Plaisir ? certainenement pas mais une sorte de dépendance très proche des addictions : on sait qu'il faudra arrêter, mais on se trouve des tas de raisons pour continuer, "laisser encore une chance".

Dire cela n'enlève RIEN à l'horreur de la situation, à la nécessité d'aider ces gens, de sanctionner les coupables (la violence physique est un délit), de faire de l'info et de la prévention, mais on ne peut pas ne pas le dire !!!
Combien retirent leur plainte, décision pourtant mûrie de long et portée avec difficulté ? Presque toutes. Combien vont apporter tout le soutien matériel et moral au mari condamné en prison ? Presque toutes. Trop en tous cas pour occulter la question.

Et combien partent, avec ou sans le sou, avec ou sans enfants, avec ou sans soutien familial, dès la première giffle... ? Beaucoup, énormément, heureusement, et cela devrait faire réfléchir les bien-pensant(e)s aux solutions si simples et à la larme si facile.

:zen:
 
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Réactions: gwen et lumai
boddy a dit:
J'y crois pas une seconde.
Tu crois que quelqu'un peut se faire battre par plaisir ?
Et attendre par amour une prochaine raclée ? :confused:

Que tu n'y crois pas c'est ton affaire.
Je n'ai jamais dit qu'elles se faisaient battre par plaisir :rolleyes: mais que certaines "restaient avec leur homme" malgrès les gnons parce qu'elles en étaient amoureuse et non pas seulemement "parce qu'elles ont des enfants et pas les moyens financiers de partir avec eux".
 
De toutes façon sans aller jusqu'aux violences, je suis attéré des reculs du féminisme à notre époque, à tel point que je ne fais qu'expérer que ce genre de conneries se fasse par paire, pour que les militantes de la cause restent à l'endroit dans leur tombe.
La post-modernité a fait que la femme se complait inconsciemment dans le role d'objet de consommation jetable et corvéable dans la plus grande tradition machiste....
Quand je vois des militants syndicaux qui, récemment divorcés, ne savent pas se cuire un oeuf dur, je me dis que les idées généreuses sur la parité c'est bien, la pratique, c'est mieux.
 
quetzalk a dit:
Combien retirent leur plainte, décision pourtant mûrie de long et portée avec difficulté ? Presque toutes. Combien vont apporter tout le soutien matériel et moral au mari condamné en prison ? Presque toutes. Trop en tous cas pour occulter la question.
Wahoo. je suis entièrement d'accord avec toi, tu résume bien la situation et ne dis t'on pas que l'amour est aveugle. Un peu trop dans ce cas la :(
 
Sérieux..c’est rare chez moi.
Ici en Espagne la violence conjugale est monnaie courante, on e parle presque tous les jours à la télé. Il doit y avoir plus de cent femmes TUEES par leur compagnon et par an. Je ne vous parle pas des hospitalisées. Ces choses se passent dans les milieux défavorisés.
La femme supporte parce que le fait (dans chaque pays ) de déserter le foyer conjugal la met en défaut vis-à-vis de la loi. Le retour chez maman, quand c’est possible, est un argument pour l’avocat de la partie adverse.
La dépendance financière de l’épouse envers son mari et quoiqu’on en penseest un argument qui oblige presque l’épouse à rester avec son compagnon.
L’aveu et la reconnaissance de la femme battue est difficile à admettre pour elle, sa fierté et souvent les mauvais conseils des parents (on ne divorce pas…Et les enfants ??)
Porter plainte ?….Le retour au foyer n’en est que moins sécurisant et les autorités sont limitées quant aux sanction envers le violent.
Dans les milieux argentés… .On divorce sans bruit. Et ça ne passe pas à la télé ni dans les journaux.
 
Jose Culot a dit:
Sérieux..c?est rare chez moi.
Ici en Espagne la violence conjugale est monnaie courante, on e parle presque tous les jours à la télé. Il doit y avoir plus de cent femmes TUEES par leur compagnon et par an. Je ne vous parle pas des hospitalisées. Ces choses se passent dans les milieux défavorisés.


T'es sûr ? En tout cas en France la violence conjugale et autres n'a apparemment pas de barrières sociales...
 
jaipatoukompri a dit:
T'es sûr ? En tout cas en France la violence conjugale et autres n'a apparemment pas de barrières sociales...


Salur jptk:coucou:

Je n'ai jamais lu ni entendu parler(dans les journaux, Français Belges ou Espagnols) de violence conjugale dans les milieux huppés, ou alors je suis miro.
Je connais des "femmes bien et battues" Mais seulement par confidences.
 
Pour de vrai : oui, j’ai déjà parlé avec DES femmes battues.
« Si je parts il pourrait être violent » : elle a pas peur elle ?
« cet amour impossible se nourrit de la SOUMISSION ACTIVE DE LA FUTURE VICTIME dès les premières brimades verbales, dès les premiers retards aux rendez-vous » : tu es d’accord avec moi, elle a peur elle. Elle sait qu’elle doit partir, mais elle n’en a pas le courage !
 
quetzalk a dit:
(...)le processus d'avilissement, de destruction de l'autre, cet amour impossible se nourrit de la soumission active de la future victime dès les premières brimades verbales, dès les premiers retards aux rendez-vous. (...)

Oui, enfin, en même temps, la SNCF était en grève avant-hier, j'arrive jamais à avoir une montre à l'heure, je ne le fait pas exprès d'être en retard, tu sais - et pourtant, je n'ai jamais battu personne.

Sinon, blague à part et ce petit point excepté, si mon avis sur la question interresse quelqu'un (oui, oui, je sais, Lemmy m'a déjà traité d'utopiste), l'a cas lire les posts de quetzalk (pareil pour l'autre sur l'alcool).
 
boddy a dit:
Pour de vrai : oui, j?ai déjà parlé avec DES femmes battues.
« Si je parts il pourrait être violent » : elle a pas peur elle ?
« cet amour impossible se nourrit de la SOUMISSION ACTIVE DE LA FUTURE VICTIME dès les premières brimades verbales, dès les premiers retards aux rendez-vous » : tu es d?accord avec moi, elle a peur elle. Elle sait qu?elle doit partir, mais elle n?en a pas le courage !

Oui et ? Va plus loin : que penses-tu de l'argument de la peur de la violence lors du départ alors que dans ces cas la violence est (au moins) quotidienne ? :confused:
 
Jose Culot a dit:
Salur jptk:coucou:

Je n'ai jamais lu ni entendu parler(dans les journaux, Français Belges ou Espagnols) de violence conjugale dans les milieux huppés, ou alors je suis miro.
Je connais des "femmes bien et battues" Mais seulement par confidences.
Il y a eu des sujets à la télé française (si j'avais plus de mémoire, je te donnerais la date et la chaîne, mais j'en ai vu), mais pas beaucoup et toujours comme "annexe" d'un sujet plus général, jamais comme sujet cenral du reportage.

Par contre, l'impression était que, contrairement à ce qu'on pourrait penser, c'était assez répandu dans ces milieux - milieux par certains aspects bien plus rétrograde sur la place de la femme dans la société que la moyenne du pays, peut-être.
 
quetzalk a dit:
Oui et ? Va plus loin : que penses-tu de l'argument de la peur de la violence lors du départ alors que dans ces cas la violence est (au moins) quotidienne ? :confused:

Sans compter des divers "exemples"(cité à la télé)..Il la tue parcequ'elle voulait le quitter. Ou n'en voulait plus.
 
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