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hier soir je regardais une oeuvre cinématographique du grand réalisateur marc dorcel.
c'était sous-titré et là quel ne fut pas mon choc de lire :
"vas y chéri bouffe moi l'ognon !"

mais quelle dépravation !

:D

Je suis zoutré !!!!! :mad:
:D
 
hier soir je regardais une oeuvre cinématographique du grand réalisateur marc dorcel.
c'était sous-titré et là quel ne fut pas mon choc de lire :
"vas y chéri bouffe moi l'ognon !"

mais quelle dépravation !

:D
Avec un i (un nid) c'eut été plus mieux
 
Bof… Si j'aime et continue à utiliser l'orthographe et la grammaire telle que je les ai apprises, je trouve que tout ce vent fait beaucoup de raffut pour rien, ou pas grand chose.
Intéressant fil à lire, tiré d'un forum sur la langue française :

Et un article à lire sur le sujet :
http://www.lemonde.fr/les-decodeurs...xe-ne-va-pas-disparaitre_4859439_4355770.html
Article déjà cité.

Et le problème n'est pas là, comme ils feignent de le croire.

Le problème est la pression inédite du ministère sur les éditeurs pour imposer sa doxa du moins disant culturel.
 
Tiens, un nouveau sophiste…

On ne peut pas se targuer de moralité quand on est contre le commerce des organes.
Jean Tirole, Prix Alfred Nobel de la Banque de Suède, conférence à l'Académie des Sciences morales et politiques, 11 janvier 2016.

Voir le commentaire qu'en fait Frédéric Dessort sur son blog : https://ouvertures.wordpress.com/2016/01/24/tirole-thuriferaire-du-marche/
 
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Il a pété les plombs, ce monsieur Tirole, où il a toujours véhiculé ce genre d'idéologie ? Joli prix Nobel.
Au nom de l'économie de marché, une société doit donc s'assoir sur toutes ses valeurs, et je passe sur les plus pauvres transformés en réservoirs d'organes des plus riches, c'est juste effarant.
Sans compter des affirmations tout à fait discutables telles que "les gens devraient vendre leur sang plutôt que le donner, car il y aura ainsi plus de sang sur le marché".
 
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Réactions: TimeCapsule
Disons qu’il vaut quand même mieux lire en entier ce qu’il dit que la seule phrase ci-dessus, pour essayer de poser le problème dans sa complexité. Un peu en-dessous de la phrase citée par Cratès, on trouve ceci :
Plutôt que d’adopter sans réfléchir une posture morale condamnant a priori le marché, il est préférable d’analyser nos tabous moraux ; cette analyse revêt un caractère décisif pour la conception d’une bonne politique publique, et se révèle bien plus utile et efficace qu’une attitude émotive fondée sur nos sentiments
moraux comme l’indignation.
Et là, je ne suis pas contre cette démarche-là. Ce qui n’implique nullement (je le précise parce que je sens bien qu’il vaut mieux que je le fasse, les raccourcis étant rapidement pris…) d’être d’accord avec les marchés évoqués (organe, sexe, drogue, va savoir quoi…)
Je n’ai pas encore eu le temps de lire toute l’intervention mais il y a de quoi passer sa soirée de samedi à ratiociner façon philosophie morale (si on n’a pas envie de regarder The Voice, évidemment), un peu comme un exercice de disputatio à l’ancienne.
Ce qui est plus intéressant, à mes yeux, que de se contenter de jeter l’anathème.
 
un peu comme un exercice de disputatio à l’ancienne.

C'est justement ce que ne fait pas Tirole. Il ne peut y avoir de débat lorsqu'on se cantonne dans la caricature ou le déni des arguments des contradicteurs. Tirole affecte de considérer comme démontré que l'argumentaire des adversaires de la marchandisation du corps humain se limite à mettre en avant une indignation morale à courte vue, incapable de percevoir les effets pervers de ses interdits. Mais il ne peut maintenir cette illusion qu'à condition de minimiser ou d'ignorer les propres effets pervers de la rationalité de marché qu'il préconise.

Exemple de passage typique de ses méthodes de citation :

[...] comme l’expliquait Pierre Bourdieu, l’économie du don et du contredon implique une relation de dépendance, voire de domination du donateur sur le donataire dans le cadre d’une relation de générosité sans calcul, qui peut se traduire par une violence entre les acteurs. Le dogme du renforcement du lien social est donc aussi à questionner. Car une distension du lien social a indéniablement des effets positifs et souhaitables. Le marché nous apprend par exemple à interagir et à connaître des étrangers. Le marché rend moins dépendant d’un prestataire, d’un acteur, d’un monopole. Montesquieu parlait ainsi du « doux commerce ».
La référence à Bourdieu, qui aurait vomi les conceptions libérales de Tirole, relève de l'escroquerie intellectuelle. La lecture par le même Tirole de la notion maussienne du don et du contredon est parfaitement réductrice et les conséquences qu'il tire du constat de bon sens que tout renforcement du lien social n'est pas bon en soi sont parfaitement abusives. Quant à prétendre que le marché rend moins dépendant d'un prestataire, d'un acteur, d'un monopole, en s'appuyant sur Montesquieu, comme si la réflexion sur les limites de l'économie de marché n'avait pas un peu progressé depuis le XVIIIe siècle, c'est juste grotesque, mais cela peut passer lorsqu'on s'exprime devant un public ignorant d'économie ou déjà totalement acquis à ces thèses (Michel Pébereau, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques depuis 2007... Pour les liens incestueux établis entre le monde de la finance et l'École d’économie de Toulouse dirigée par Tirole, les abonnés peuvent se référer à ce qu'en révèle Laurent Mauduit sur Mediapart). En gros, puisque le marché, c'est la paix et le progrès ; s'opposer à la marchandisation du corps humain (ou au système des droits à polluer, comme sur le marché du carbone), c'est forcément être pour la guerre et l'obscurantisme.

La conception que Tirole se fait des effets bienfaisants de la concurrence et de la liberté du marché ne s'étend pourtant pas jusqu'au domaine des idées, du moins lorsque la position monopolistique de celles qu'il défend pourrait en être menacée, d'où ses interventions vigoureuses pour maintenir la position dominante de la pensée économique orthodoxe issue du courant néoclassique dans le monde universitaire :
La domination des orthodoxes stérilise le débat public
 
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Réactions: Le Chardon
[...] comme l’expliquait Pierre Bourdieu, l’économie du don et du contredon implique une relation de dépendance, voire de domination du donateur sur le donataire dans le cadre d’une relation de générosité sans calcul, qui peut se traduire par une violence entre les acteurs. Le dogme du renforcement du lien social est donc aussi à questionner. Car une distension du lien social a indéniablement des effets positifs et souhaitables. Le marché nous apprend par exemple à interagir et à connaître des étrangers. Le marché rend moins dépendant d’un prestataire, d’un acteur, d’un monopole. Montesquieu parlait ainsi du « doux commerce ».


quel charabia...

c'est pas de l'économie c'est de la théologie ce truc. Le marché, nouvelle religion.
et ce monsieur a-t-il déjà dirigé une boite ? (oui je vois venir, je vais me faire traiter de poujado :D )​
 
C'est justement ce que ne fait pas Tirole. Il ne peut y avoir de débat lorsqu'on se cantonne dans la caricature ou le déni des arguments des contradicteurs. <...>
Absolument d'accord avec toi.
<...>c'est pas de l'économie c'est de la théologie ce truc. Le marché, nouvelle religion.
et ce monsieur a-t-il déjà dirigé une boite ? (oui je vois venir, je vais me faire traiter de poujado :D )
La question est légitime (quand on voit tous les donneurs de bons conseils qui ont été de piètres dirigeants ou qui ne s'y sont surtout pas risqué).
D'un autre côté, tous autant que nous sommes avons un avis sur un peu tout (exemple : le présent fil et pleins d'autre dans rien que dans nos forums) et cela ne nous dérange guère. C'est un peu l'arroseur arrosé, quoi. ;)
 
J'en connais qui se sont essayé à l'entrepreneuriat, ont échoué (y'a pas de honte à ca) et maintenant font des conférences pour expliquer ce qu'il ne faut surtout pas faire pour réussir (en arguant de leur propre expérience d'échec)
"Si vous voulez réussir ne faites surtout pas ceci ou cela! Je peux témoigner que si vous le faites, vous allez droit à l'échec"

Et ça marche.... Conférences en entreprise, en école de commerce, publications de bouquins...
 
D'un autre côté, tous autant que nous sommes avons un avis sur un peu tout (exemple : le présent fil et pleins d'autre dans rien que dans nos forums) et cela ne nous dérange guère. C'est un peu l'arroseur arrosé, quoi. ;)

comme disait le regretté coluche : "il a des idées sur tout, il a surtout des idées" !

mais cela dit y a une différence de taille : nos avis ne sont que des avis de quidams sur un forum. C'est comme le bistrot du commerce où on s'en va boire un demi après le taf et discuter le bout de gras avec les potes. Nous n'avons pas droit à des honneurs et à de gros émoluments pour aller faire les donneurs de leçons dans des conf à 10 000 roros !

leur talent réside là dedans : ce sont de très bons vendeurs. Je crois qu'ils pourraient mème vendre des capotes usagées à des bonnes soeurs ! :D
 
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