Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

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Amusant ou pas ?
Très américain en tous cas. Même le Gorafi n'a pas osé.
Il devrait également demander réparation au constructeur de son arme de service!
Si ces armes n'étaient pas aussi efficaces, il aurait sans doute été moins traumatisé, le pôvre...
 
Amusant ou pas ?
Très américain en tous cas. Même le Gorafi n'a pas osé.
Il a raison. Salauds de pauvres ! Aucune considération pour les forces de l'ordre. Tout ces noirs qui se jettent au devant les balles de la police pour faire parler d'eux, c'est répugnant.
 
Qui décodera les décodeurs ?

N'est pas plus idiot que celui qui ne veut rien comprendre.

La nouveauté, c'est le diktat du ministère sur les éditeurs, qui pourront à la rentrée prochaine orner leurs manuels d'un joli logo « Conforme à la nouvelle orthographe » sur des manuels dont le contenu sera, lui aussi, rénové. Dans un monde où le fromage et la crème fraîche (pardon : fraiche) sont allégés, le reste doit suivre.

Quant aux dénégations du ministère... il ment régulièrement à l'ensemble du corps enseignant.

Déjà, il n'y a pas de "réforme" de l'orthographe de 1990. À la base, il n'y a que des recommandations. Ceux qui parlent de "réforme" mentent. L'imposer aux éditeurs de manuels, c'est faire une réforme, une vraie, sournoisement. L'étape suivante est de faire la police dans les rectorats, comme avec la Réforme du collège.

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/...l-orthographe-le-coup-de-gueule-d-un-prof.php
Je suis sidéré de voir à quel point on est d'accord. Jusqu'à la formule "qui décodera les décodeurs", d'ailleurs.
En même temps, ça revient à être d'accord sur des faits (et sur leur interprétation aussi, c'est vrai pour ce qui est du mensonge).
 
Sinon pour Bompi, le problème est précisément que les partisans de cette réforme osent se targuer d'être du côté de l'usage alors même qu'ils s'assoient précisément dessus et passent par des voies souterraines.
 
Sinon pour Bompi, le problème est précisément que les partisans de cette réforme osent se targuer d'être du côté de l'usage alors même qu'ils s'assoient précisément dessus et passent par des voies souterraines.
C'est bien possible. Encore que la lecture quotidienne de mes courriels, de sites webs francophones et de divers livres m'enjoint une certaine prudence sur ce point : quand même ceux qui sont censés écrire potablement truffent leurs textes de fautes de français, de syntaxe, d'orthographe, d'un peu de tout, on peut éventuellement se dire que l'usage n'est pas ce que l'on souhaiterait qu'il fût. Encore une fois, je ne suis ni en faveur ni en défaveur, je m'en tamponne : mon "usage" ne changera pas pour ça (c'est mon côté vieux con, parfaitement assumé).

Toutefois, il y a quelque chose qui m'intrigue dans tout ça, en-dehors de toute polémique (et le sujet, dans notre beau pays, les fait surgir à la vitesse de la lumière) : j'ai appris le français avec des instituteurs puis des professeurs qui avaient des manuels, lesquels devaient bien, peu ou prou, respecter une norme d'écriture. Je suppose par exemple que Messieurs Lagarde et Michard n'écrivaient pas n'importe comment et que leurs livres étaient corrigés, et l'on corrige par rapport à un ensemble de règles.
Bref : ces règles, elles ne venaient pas de nulle part ? Elles étaient suivies, certes, mais elles ont aussi été édictées. Par qui, comment ?

Parce que je veux bien croire plein de choses, mais que le problème soit nouveau, j'ai du mal (et, je le redis, la riche histoire de la graphie du français qui est passionnante et que je connais un peu, m'incite à garder une certaine mesure dans mes réactions).
 
Dernière édition:
Un usage par ailleurs considéré comme normal (répondant à certaines normes reconnues par des personnes reconnues elles-mêmes comme des autorités, c'est d'ailleurs un des rôles en France, théoriquement, de l'Académie). Il y a l'usage et il y a ce qui passe dans les dictionnaires. Or ici on avait demandé aux croulants sages de présenter des propositions de réformes avant même que quiconque se soit avisé de les utiliser.
Usage + chez "les meilleurs". Vieux système de la doxographie raisonnable qu'on trouve aussi bien chez Aristote que chez Descartes.
 
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