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le libéralisme économique a fait faillite le 14 octobre 2008.
mais personne l'a annoncé à la télé.
Il n'a pas besoin des urnes pour apparaître ou disparaître, mais il a besoin de la télé pour que les gens croient qu'il existe encore.

C'est vrai, c'est vrai...
Enfin, les politiques en place ont tout fait pour qu'il renaisse rapido, quand même... :)

Un coup pour rien, mais je ne désespère pas de le voir mourir pour de bon (et tout ce qui va avec :)).

Correction : le néo-libéralisme économique a fait faillite le 14 octobre 2008.
 
Correction : le néo-libéralisme économique a fait faillite le 14 octobre 2008.

non je maintiens: le libéralisme économique a fait faillite en octobre 2008.
mais il a trouvé un repreneur.
l'Etat fédéral américain a sauvé AIG (et ses contreparties américaines et européennes du même coup), et plein de banques.
il maintient en vie General Motors et Ford.
l'Etat français est le 1er actionnaire de BNP Paribas (qui n'avait pas besoin d'argent de l'Etat rappelons-le:D), par pitié je n'évoquerais pas Natixis.
L'Etat britannique est le 1er actionnaire de plein de banques britanniques dont RBS.

on peut multiplier les exemples (Suisse, Allemagne).

c'est simple, certains indicateurs sont jugés moins mauvais que prévus par le "consensus", les actions ayant été massacrées depuis 6 mois, les prix actuels sont alléchants.
les résultats moins mauvais font se dire par certains que la crise ne durera que 16 ou 33 mois maximum (durée classqiue d'une récession) et qu'elle sera en V ou au pire en U.
en plus, Bernanke et Trichet et d'autres racontent qu'il y aura une reprise en 2010...
sauf que Trichet tient un discous contradictoire quand il parle d'un effet de 2ème tour à cause du chômage plus important que jamais en zone euro et en zone dollar.

les opérateurs boursiers croient toujours dans le système (qui a fait faillite de leur faute).
et même les chinois et souadiens achétent encore des bons du trésor US.
du coup plein de monde croit que le pire est derrière nous, qu'on a touché le fond.

ils n'ont pas intégré le changement de paradigme et n'ont pas réfléchi plus loin aux vraix causes profondes de la faillite.
rebond il y a mais pour combien de temps...
 
c'est simple, certains indicateurs sont jugés moins mauvais que prévus par le "consensus", les actions ayant été massacrées depuis 6 mois, les prix actuels sont alléchants.
les résultats moins mauvais font se dire par certains que la crise ne durera que 16 ou 33 mois maximum (durée classqiue d'une récession) et qu'elle sera en V ou au pire en U.
en plus, Bernanke et Trichet et d'autres racontent qu'il y aura une reprise en 2010...
sauf que Trichet tient un discous contradictoire quand il parle d'un effet de 2ème tour à cause du chômage plus important que jamais en zone euro et en zone dollar.

les opérateurs boursiers croient toujours dans le système (qui a fait faillite de leur faute).
et même les chinois et souadiens achétent encore des bons du trésor US.
du coup plein de monde croit que le pire est derrière nous, qu'on a touché le fond.

ils n'ont pas intégré le changement de paradigme et n'ont pas réfléchi plus loin aux vraix causes profondes de la faillite.
rebond il y a mais pour combien de temps...
Voilà, ce qui me fait penser que nos grands argeniers n'ont rien compris, ou alors qu'ils se sentent tellement à l'abri qu'ils sont prêts à recommencer leurs c…lowneries. J'essaie de retrouver un article qui expliquait que finalement, il aurait été salutaire que la crise soit bien plus grave tout de suite, parce qu'à ce petit jeu là, la prochaine risque d'être une véritable catastrophe… Si je trouve je poste le lien.
 
un petit conseil consommateur en passant: mini krach boursier possible demain.

si on regarde les précédents liés aux SRAS ainsi que les hausses de la semaine passées...


OK ça sent vraiment le roussi pour demain :eek:
Une filiale de la SocGen a apparemment réussi à perdre 5 milliards d'euros.

je complète donc la liste:
l'Etat français risque d'être aussi bientôt le 1er actionnaire de la SocGen.
ce qui fait qu'il serait le 1er actionnaire des 2 plus grosses banques françaises.

le libéralisme économique est bel et bien décédé en 2008.
 
Donc tu crois sincerement que le fait que la part de l'Etat dans le capitale des banques est un signe direct de la fin du liberalisme economique ?

De la ou je suis assis, je ne vois pas la difference ... on va avoir un Etat dont l'argent est completement soumis aux flux financiers. En hausse comme en baisse ... et c'etait deja le cas bien sur, mais je ne vois pas en quoi cette fois ce serait different. Surtout quand tu vois la fine equipe qui est aux commandes.

Bon sinon, si ca vous tente, un petit article du NY Times ... ou il est ecrit que la frenesie boursiere est repartie. Comme l'explique Fedo, la valeur des actions est tres allechante pour des gains a court terme ... le long terme ? on verra demain ...
 
non je maintiens: le libéralisme économique a fait faillite en octobre 2008.
mais il a trouvé un repreneur.
l'Etat fédéral américain a sauvé AIG (et ses contreparties américaines et européennes du même coup), et plein de banques.
il maintient en vie General Motors et Ford.
l'Etat français est le 1er actionnaire de BNP Paribas (qui n'avait pas besoin d'argent de l'Etat rappelons-le:D), par pitié je n'évoquerais pas Natixis.
L'Etat britannique est le 1er actionnaire de plein de banques britanniques dont RBS.

on peut multiplier les exemples (Suisse, Allemagne).

c'est simple, certains indicateurs sont jugés moins mauvais que prévus par le "consensus", les actions ayant été massacrées depuis 6 mois, les prix actuels sont alléchants.
les résultats moins mauvais font se dire par certains que la crise ne durera que 16 ou 33 mois maximum (durée classqiue d'une récession) et qu'elle sera en V ou au pire en U.
en plus, Bernanke et Trichet et d'autres racontent qu'il y aura une reprise en 2010...
sauf que Trichet tient un discous contradictoire quand il parle d'un effet de 2ème tour à cause du chômage plus important que jamais en zone euro et en zone dollar.

les opérateurs boursiers croient toujours dans le système (qui a fait faillite de leur faute).
et même les chinois et souadiens achétent encore des bons du trésor US.
du coup plein de monde croit que le pire est derrière nous, qu'on a touché le fond.

ils n'ont pas intégré le changement de paradigme et n'ont pas réfléchi plus loin aux vraix causes profondes de la faillite.
rebond il y a mais pour combien de temps...

Et moi je maintiens ce que j'ai dit.

Le libéralisme ne consiste qu'à une chose : défendre la liberté. Point. C'est ce que Bertrand Delanoé avait très bien expliqué dans son livre "De l'audace". Donc, même la gauche est libérale même si elle s'en défend, parfois de façon totalement hypocrite, en se cachant derrière l'étiquette "de gauche".
Et la liberté, ça se défend dans tous les domaines, y compris le domaine économique. Pour moi, c'est ça le libéralisme économique au sens large. Si tu es contre le libéralisme économique ou que tu penses qu'il s'est cassé la gueule, tu dois être contre le fait qu'un type qui a une idée la développe et monte sa boîte. Tu es contre ça ?
Je doute franchement que même à la gauche du PS, qui en matière de libéralisme économique a poussé le bouchon très loin quand il était au pouvoir au point que Sarko n'a rien à leur envier là-dessus, ils soient tous contre ça.

Et même dans la définition du libéralisme donnée par Delanoé, il y avait une part de libéralisme économique.


Mais que ce soit dans le domaine économique ou n'importe quel autre, pour que chacun puisse exercer sa liberté, il faut des règles, des contraintes. C'est bien connu : la liberté des uns s'arrête où commence celle des autres. La liberté totale, ça n'existe pas.

S'il n'y a pas de règles, de contraintes, c'est la loi de la jungle. Et dans le domaine économique, c'est la loi de l'argent. Cette loi là est défendue par les néo-libéraux et ultra-libéraux qui veulent le moins de règles possibles et c'est leur modèle qui s'est cassé la figure avec la crise.

Mais tu peux très bien être libéral sur le plan économique sans être néo/ultra-libéral. Il te suffit juste d'accepter l'idée qu'il faut des règles, des contraintes. Et il y a des libéraux qui acceptent les règles et les contraintes.

Et en tout état de cause, le libéralisme économique n'est pas cet affreux truc de droite qu'il a la réputation d'être.
 
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Réactions: fredintosh
C'est ce que Bertrand Delanoé avait très bien expliqué dans son livre "De l'audace". Donc, même la gauche est libérale même si elle s'en défend, parfois de façon totalement hypocrite, en se cachant derrière l'étiquette "de gauche".

Tu te tromprs de référence socialiste, là, la définition du libéralisme, c'est Rocard qui l'avait donnée lorsqu'il était premier ministre. Je cite de mémoire : "Le libéralisme, c'est la liberté … Pour les riches, d'être toujours plus riches, et pour les pauvres d'être toujours plus pauvre".

Le libéralisme n'est pas la seule alternative au collectivisme, et surtout, il n'a rien à voir avec la liberté, du moins, avec celle des gens qui n'ont pas la chance d'être qualifiés "d'importants", il consiste à donner pouvoir et liberté à l'argent et à ceux qui le détiennent, et à en priver les autres. Taylor était son prophète, et le taylorisme sa doctrine.

Nouveaux et ultra libéralisme ne sont que ses avatars poussés à l'extrême, avec pour visée à terme de rétablir l'esclavage sous une forme moderne.
 
Tu te tromprs de référence socialiste, là, la définition du libéralisme, c'est Rocard qui l'avait donnée lorsqu'il était premier ministre. Je cite de mémoire : "Le libéralisme, c'est la liberté … Pour les riches, d'être toujours plus riches, et pour les pauvres d'être toujours plus pauvre".

Le libéralisme n'est pas la seule alternative au collectivisme, et surtout, il n'a rien à voir avec la liberté, du moins, avec celle des gens qui n'ont pas la chance d'être qualifiés "d'importants", il consiste à donner pouvoir et liberté à l'argent et à ceux qui le détiennent, et à en priver les autres. Taylor était son prophète, et le taylorisme sa doctrine.

Nouveaux et ultra libéralisme ne sont que ses avatars poussés à l'extrême, avec pour visée à terme de rétablir l'esclavage sous une forme moderne.

Pas d'accord avec toi.
Le libéralisme, c'est aussi offrir à tout un chacun le choix d'entreprendre.
Après, que ça marche ou pas c'est autre chose...
 
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