L'interview de Sarkozy aux lecteurs du «Parisien» trafiquée par l'Elysée.
Selon le directeur de la rédaction du quotidien, la phrase de regret du Président à propos de son altercation avec un visiteur du salon de l'agriculture a été rajoutée à la relecture de l'entretien.
Et ça me paraît bien plus grave que la phrase sur laquelle on s'arrête, sincèrement. Voilà tous les travers du marketing politique qui s'expriment, sous prétexte de communication, d'image, on se permet la censure et la propagande, mais attention... non non non, c'est pas ça du tout, c'est le staff de com qui fait son boulot, mais voilà c'est bien là le coeur du problème, rien pour légiférer là-dessus, et ceci est valable pour tous les hommes politiques, rien à voir avec Sarko, perso ça décrédibilise encore plus le discours politique, qui ressemble avant tout à un discours publicitaire, comme pour une pub de dentifrice, personne ne va s'offusquer que des soi-disants spécialistes, en blouse ou en col blanc, viennent nous prouver scientifiquement ou politiquement parlant que tout ceci est bel et bien vrai, sauf que dans un cas on parle d'un produit parmi d'autres, et de l'autre côté, d'un homme d'Etat, censé diriger notre pays et défendre nos intérêts.
La voilà la véritable "dictature" aujourd'hui, indicible, insoupçonnée, pas condamnable, innocente, nécessaire, la voilà la doctrine qui permet de distiller les idées qu'on veut, avec un bel emballage, qu'il soit sous couvert de morale, de sécurité, de pouvoir d'achat, d'équité ou de justice, bienvenue dans un monde où celui qui est le plus présent est celui qui sera le plus vendu.