APPEL A TEMOIGNAGES

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Posté à l'origine par barbarella:
[QB]Bon pour les femmes c'est comme tu veux Pierrot, il faut vivre en harmonie avec soi-même.

il faut vivre en harmonie surtout avec elle! crois la vieille expérience d'un Amiral qu'a connu plein de choses de la vie Allelluia!

C'est vrai qu'il y a essoufflement...fallait pas fumer pour le souffle!
Enfin vu le nombre de posts t'auras réussi ton coup médiatique sur ce forum 280 réponses! On est ds les records de civilllittéées!!!!

Kenavo

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j'ai lu la 1ère page, parcouru la 12ème, pas le temps de tout lire, mais un peu de temps qd meme pour témoigner et donc encourager Barbarella et les autres candidats :
- j'ai fumé pendant 30 ans en moyenne 1 paquet/j
- j'ai tjrs été convaincu qu'il faudrait bien que je m'arrête un jour
- j'ai tjrs pratiqué le(s) sports (haut niveau), mais il est faut de croire en l'incompatibilité du sport et du tabagisme et donc de compter sur l'un pour arrêter l'autre ; car de + c'est croire que se decider à pratiquer le sport serait une décision contre-tagagique : c'est faut.
- erreur de vouloir entrainer quelqu'un dans son désir d'arreter car il est faut de croire que passer d'une dépendance à l'autre va te guérir
- devant ce genre de pb on est seul, désespérement et on ne peut compter que sur soi ; bien sûr les petits recettes perso, les patchs et autre nicorette ne sont pas à négliger (mais elles ne viennent qu'en compléments de ce qui reste fondamental : sa propre DETERMINATION qui ne peut être que définitive et sans appel).
- il faut éviter de se mettre en échec par une tentative d'arrêt précoce (mais comment le savoir a priori ?) ; il vaut mieux continuer de fumer 6 mois 1an ou 2 ans et consolider sa motiivation, plutôt que d'agir sur un coup de tête et faire une tentative vouée à l'échec. Il ne faut se décider QUE pour réussir.
- cela va faire 7 ans que j'ai arrété de fumer et cela m'a permis de prendre conscience qu'il s'agit d'une VRAIE toxicomanie, donc d'une vraie maladie et que sous cet angle je ne suis pas différents des toxicomanes que j'ai été amené à rencontrer. Je ne me souviens pas de ma dernière cigarette, je sais en tout cas que c'est la dernière à jamais ; mon fils Victor a aujourd'hui 3 ans et 8 mois ; mais j'ai pourtant le souvenir de ma 1ère cigarette (septembre 1966 avec Françoise G. sur un banc d'un jardin public...) ; je peux donc provisirement conclure de cette affaire que je suis tombé malade (d'amour ?) un beau jour de septembre 1966 et que mon fils m'a guéri quelque 30 ans plus tard...
Courage, c'est possible...
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Richard Léon:
- erreur de vouloir entrainer quelqu'un dans son désir d'arreter car il est faux de croire que passer d'une dépendance à l'autre va te guérir.
<HR></BLOCKQUOTE>

J'avoue ne pas comprendre vers quelle dépendance j'ai pu l'amener - ou elle a pu m'amener - en l'aidant à arrêter de fumer.
À part une dépendance mutuelle qui, je pense, est loin d'être néfaste, je ne vois vraiment pas.
 
c'est bien ce que je dis : la dépendance de toi...
notre difficulté à vivre tient de la contradiction insupportable entre la conviction d'être seul, désespérement, d'un côté, et d'autre part notre besoin de l'autre, d'aimer, d'être aimé...
je voulais dire qu'il est faut de croire qu'on peut se guérir d'une dépendance (le tabac) par une autre dépendance (l'amour, le sport...) parce que tout cela est illusoire et temporel (mais qu'est-ce que ça fait comme bien quand même) et que dans le fond on n'aime jamais que soi ; autant donc se dire que si on arrête de fumer, c'est pour soi, parce qu'on est plus fort que cette cochonnerie de tabac... On peut aussi garder dans un coin de sa tête qu'on s'est également arrété de fumer pour son entourage... l'autre pour qui on peut se convaincre qu'on s'est arrété de fumer peut ne faire que passer dans notre vie, nous donnant par-là une raison de reprendre ; alors que si on arrête pour soi-même, on est au moins sûr de se tenir compagnie jusqu'au dernier jour, jusqu'à la dernière heure ;-)
ceci étant dit, la vie est belle et rien ne vaut la vie et loin de moi toute philisophie individualiste et égoïste de la vie qui semble pourtant avoir tellement cour aujourd'hui. Non, plutôt une vision sans illusion (désabusée ?) de la nature humaine (c'est aussi mon boulot : je suis spy). Mais tout cela ne m'empêche pas de croire pour moi-même, pour ceux que j'aime (et pourquoi pas, allez, je me lance, pour l'humanité tout entière) en des valeurs essentielles telles que la générosité, l'amour, la fraternité...
fraternellement
Richard

ps : ce qui précède n'est pas une profession de foi sectaire ou oecuménique (ce qui revient un peu au même)
 
J'ai lu plusieurs fois ce que tu as écris RICHARD LEON.

Arrêter de fumer est un acte difficile, le faire, pour faire plaisir à quelqu'un en fait nous disculpe en cas de rechute, il ou elle m'a trahie, alors j'ai replongé. C'est un arrêt confortable qui laisse une issue de secours.

Le faire pour soi, par amour de soi, revient en cas de rechute à un suicide, et c'est vrai que la il faut être vraiment prêt. Il faut sans doute avoir franchie une grande étape et avoir le courage de se dire "je m'aime", et le faire savoir aux autres," je m'aime donc je me protège". Ce n'est pas toujours bien vu.

Alors nous es ex-fumeurs proclamons le haut proclamons le forts nous nous aimons.
 
comme tu y vas Barbarella ! l'amour de soi c'est aussi s'accorder de faire des erreurs, de connaître des échecs ; donc rechuter est un échec dont il faut pouvoir tirer les enseignements y compris de la déprime consécutive.
je me joins à ta proclamation et j'ajoute que ceux qui n'ont pas encore arrêté de fumer (ou de boire ou de se piquer) s'aiment autant que nous nous aimons, nous ex-fumeurs, mais qu'ils ne le savent pas ou ne l'osent pas (comme si s'aimer revenait à priver d'un peu de notre amour les gens qui les entourent).
longue vie à ton enfant
fraternellement
 
Ben moi en fait, j'ai arrêté cet été, profitant d'un voyage en Pologne chez ma belle famille... 1 mois et demi sans même y penser, parce que pas de fumeur à côté de moi, pas de plans bars avec les potes, trucs cons comme ça... Mais du coup, c'est limite si je m'en suis rendu compte que j'avais arrêté (enfin, c'était voulu tout de même !)...
Le problème, ça a été quand je suis rentré chez moi, difficultés à retrouver du taf, conneries comme ça, et du coup, je me suis retrouvé à taxer en soirée, puis même à me payer un paquet en soirée parfois, quitte à jetter 10 clopes sur les 20 à la fin de la soirée, pour pas me tenter (si j'ai pas de paquet sur moi, c'est bon, j'irai pas taxer dans la rue)...

J'ajoute qu'une amie de ma mère, ancienne fumeuse, est atteinte d'un cancer du poumon. Ca donne à réfléchir quad on apprend la nouvelle, pas envie de suivre des chimios mwa...

En gros, bon courage à tout ceux qui essayent d'arrêter, je n'ai pas encore gagné totalement mais "LE TABAC, C'EST TABOUX, ON EN VIENDRA TOUS A BOUT !"

[25 janvier 2002 : message édité par Kzimir]
 
Beau lapsus lingae dans mon post du 5/01 à 11h43 : je ne suis pourtant ni membre de la DGSE ou de la DST, ni dyslexique ; alors, qui s'agissait-il donc d'espionner ;-) ? en fait il faut lire psy et non pas spy.
dans celui de 18h51 :
(comme si s'aimer revenait à priver d'un peu de NOTRE amour les gens qui les entourent).
il faut lire : (comme si s'aimer revenait à priver d'un peu de LEUR amour les gens qui les entourent).
 
Ca faisait une paille que j'étais pas passé vous voir, les ex-fumeurs!! Bravo à tous, Barbarella c'est cool, tu as entraîné plein de monde, chapeau!!

<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par barbarella:
J'prend ma camomille (pourvu que devienne pas accro)
<HR></BLOCKQUOTE>

Y a beaucoup moins de risque!!
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Bonne et heureuse année à tous et à toutes!!!Une bonne santé,surtout....mais pas sans femme(s).Je partage l'opinion de Pierrot et d'Amiral 29,dont on doit beaucoup parler aux escales!!!
Mais alors,Barbarella,qui es-tu?
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<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par CHAUCRIN:
Bonne et heureuse année à tous et à toutes!!!Une bonne santé,surtout....mais pas sans femme(s).Je partage l'opinion de Pierrot et d'Amiral 29,dont on doit beaucoup parler aux escales!!!
Mais alors,Barbarella,qui es-tu?
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<HR></BLOCKQUOTE>

Eh bien je suis une ex-fumeuse, maintenant je mange des cornichons, j'ai en effet remarqué que quand l'envie de fumer me prend, croquer un cornichon me la supprime.
J'ai des cornichons partout dans la maison, dans de petites coupelles, dès que le téléphone sonne il me faut un cornichon, une contrariété et craque, je croque, après mon café du matin et hop un cornichon. j'en suis à une quarantaine par jour, la nuit parfois je me lève (en cachette) et je mange un cornichon.
Je me demande si je suis intoxiquée
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Qu'en pensez-vous ?

[07 janvier 2002 : message édité par barbarella]
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par barbarella:
J'prend ma camomille (pourvu que devienne pas accro)<HR></BLOCKQUOTE>

<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par barbarella:
j'en suis à une quarantaine par jour, la nuit parfois je me lève (en cachette) et je mange un cornichon.
Je me demande si je suis intoxiquée
<HR></BLOCKQUOTE>

Mon dieu!!
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Elle a réussi à arreter la clope, mais maintenant elle est accro à la Camomille et aux cornichons!!
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Nan, serieux, essaye de pas penser à accro ou intoxiquée, c'est pas des bonnes pensées... Ces "substituts" sont moins (voir pas du tout en fait
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) dangeureux
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. Courage à tous!! Peut-être que ce que va presenter Steve tout à l'heure va vous encourager sur cette voie
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... Tient, d'ailleurs, Steve est-il fumeur
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??

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Bonjour Pierrot,

je voulais simplement dire que le sportif (y compris dehaut niveau) peut composer avec son tabagisme ; mais je ne voulais certainement pas dire que ça n'a aucun effet néfaste ni que c'est recommandé ; d'ailleurs les vertus que tu accordes à la pratique sportive, on les accordes généralement au tabac, à l'alcool : baisse du stress, de l'angoisse, deshinibition, euphorisation...auxquels il arrive que les sportifs fassent appel avant la compétition !!!
mais je suis bien sûr complètement d'accord avec toi, c'est bien dans le groupe des sportifs que l'on trouve le moins de fumeurs ; mais de là à dire que c'est parce qu'on est sportif ou qu'on le devient qu'on va se guérir de sa prédisposition à l'usage des toxiques, c'est justement là le pas que je ne ferais pas et contre lequel je mettais en garde dans un post précédent. Je crois que les choses sont bcp plus compliquées que cela : s'il y avait des recettes pour arrêter de fumer ou de boire ou de se piquer, ça se saurait.
Pour parler de mon cas personnel : en terme d'années, je suis sportif plus que je n'ai été fumeur ; avec, et c'est là où je te rejoins, une pratique sportive plus soutenue depuis que j'ai arrêté de fumer.

Cordialement
Richard
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Richard Léon:

- j'ai tjrs pratiqué le(s) sports (haut niveau), mais il est faut de croire en l'incompatibilité du sport et du tabagisme et donc de compter sur l'un pour arrêter l'autre ; car de + c'est croire que se decider à pratiquer le sport serait une décision contre-tagagique : c'est faut.
<HR></BLOCKQUOTE>

Bonjour Richard,

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, sur l'incompatibilité du sport et du tabagisme et non seulement ça, je dirais que c'est plutôt l'inverse.

C'est un fait, pour s'en convaincre il suffit de sortir en bande avec un club de Judo (par exemple
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) ou autre, pour se rendre compte du petit pourcentage de fumeurs, par rapport à une autre groupe non sportif, c'est flagrant.

Bien sûr, la seule motivation ne peut évidemment pas être le sport. On est définitivement seul avec sa toxicomanie.

Mais par contre, le sport est d'un grand secours pour lutter contre le stresse, l'irascibilité du "manque", et surtout il permet de changer un peu le rythme et d'acquérir ainsi une bonne hygiène de vie, de se refaire une santé après toutes ces années de tabagisme.

Croyez-moi, l'activité physique permet d'appréhender la vie de la meilleur façon possible.

À 42 ans j'ai pu comparer, maintenant à 48 ans... j'en suis convaincu.
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Il y a plein de gens qui parlent de sport, même de sport de haut niveau. C'est quoi ?
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Je sors de l'hopital, où ma fille ce matin à subit une exploration fonctionnelle respiratoire. Résultat pas bon, le calibre de ses bronches est anormal c'est à dire trop petit. Pourtant depuis un mois elle ne toussait plus, hâtivement j'avais mis ça sur le compte de mon arrêt du tabac, grossière erreur, ça n'a rien à voir. Comme elle ne toussait plus j'avais arrêter son traitement, pourquoi lui faire prendre des médicaments si ce n'est pas nécessaire.

Et là je suis dans une colère noire, pourquoi ais-je réagis ainsi ? Eh bien parce qu'on serine à longueur de journée que le tabac est mauvais pour la santé, du fumeur d'une part et pour celle de son entourage. Le message est passé de telle façon que l'on fait supporter aux fumeurs (brebis galeuses) tous les maux affectant les voies respiratoires, les toux diverses et variées.

"Arrêtez de fumer ça ira mieux", sans parfois aller plus loin.

Je suis en colère car j'ai réagis comme si j'avais subit un lavage de cerveau, la cause du mal était le tabac. Et je n'ais réfléchi.

Je crois qu'il y a une faille dans les messages destinés aux fumeurs, on les culpabilise, on fait d'eux des monstres d'égoïsme, on veut qu'il arrête et on les place en situation d'échec, êtres faibles et sans volonté.

Je crois que c'est de ces mensonges qu'il faut sortir, arrêter de dramatiser, rendre leur sérenité à ceux qui veulent arrêter. On répète tant qu'arrêter de fumer est un acte qui tiens de l'héroïsme que nous y croyons, et c'est peut-être cet héroïsme qui nous fait peur, et nous fait renoncer.
 
Désolé pour ta fille, Barbarella.

La cigarette est très certainement un facteur aggravant pour les bronches de ta fille mais certainement pas la seule cause, la pollution en est une autre.

Et c'est vrai que la prise comme l'arrêt d'un médicament n'est pas un acte anodin, seul le médecin doit prendre la décision (qu'en pense l'Amiral ?).

Dramatiser ? On a pas tellement dramatisé sur le forum... C'est quand même vrai que c'est pas facile d'arrêter de fumer, qu'il faut beaucoup de volonté.

Tu n'envisages pas de refumer, tout de même ?
 
<BLOCKQUOTE><font size="1" face="Verdana, Geneva">quote:</font><HR>Posté à l'origine par Pierrot:
Désolé pour ta fille, Barbarella.

La cigarette est très certainement un facteur aggravant pour les bronches de ta fille mais certainement pas la seule cause, la pollution en est une autre.

Et c'est vrai que la prise comme l'arrêt d'un médicament n'est pas un acte anodin, seul le médecin doit prendre la décision (qu'en pense l'Amiral ?).

Dramatiser ? On a pas tellement dramatisé sur le forum... C'est quand même vrai que c'est pas facile d'arrêter de fumer, qu'il faut beaucoup de volonté.

Tu n'envisages pas de refumer, tout de même ?
<HR></BLOCKQUOTE>

Non bien sûr, bien que ce ne soit pas l'envie qui me manque, ce qui me révolte, c'est peut-être aussi grâce à un recul d'un peu plus d'un mois maintenant, ce qui me révolte donc c'est les lavages de cerveaux dont nous avons été victimes. Depuis notre enfance (la mienne en tout cas) on nous a abreuvé d'images plus flatteuses les unes que les autres pour les fumeurs. Hommes virils, femmes fatales, cigarette à la main. Avec des images on nous a fait croire que la cigarette résolvait tous les problèmes, que nous étions beaux, intelligents, sûrs de nous, et nous y avons cru (nous les fumeurs et ex-fumeurs),.
Puis certains non fumeurs, fatigués de se faire enfumés ont pris enfin la parole, ont revendiqué le droit ne pas être enfumés, certains l'ont fait façon soft, pour d'autres ça été une véritable guerre des tranchées. Les fumeurs se sont vus condamnés souvent sans procès, affligés des pires vices, traités de pollueurs voire d'assassins.
La loi s'en est mélées mettant les fumeurs au ban de la société. Et que dire des laboratoires qui en ont profité pour sortir moultes recettes miracles et fort lucratives pour eux.
Les hommes forts et virils et les femmes fatales se sont dégonflés comme des poupées...

La conséquence de ce lavage de cerveau c'est que moi aussi j'ai cru que j'étais une pollueuse un assassin, et que par pure coïncidence l'état de ma fille s'améliorait (illusion de Maman qui veut y croire) j'ai arrêté son traitement endossant l'entière responsabilité de ses crises d'asthme. En fait j'ai été tellement manipulée par des discours faits par des imbéciles, que j'ai oublié que certes la cigarette n'arrange rien, mais qu'il peut aussi y avoir d'autres causes que malheureusement nous ignorants de la médecine ne connaissons pas.

Alors je crois qu'il faut relativiser les choses et arrêter de croire que les fumeurs sont des moutons noirs, ça les aidera dans leur démarche d'arrêt.

[10 janvier 2002 : message édité par barbarella]
 
Nous sommes sur un forum Barbarella et non dans le cabinet d'un psy ; pourtant, je risquerai quelque interprétation parce que je souhaite que tu restes parmi nous, les ex-fumeurs ;-) si je te heurte, je te prie de m'excuser.
En effet, ton propos est pour le moins équivoque sinon carrément contradictoire au point qu'on ne sait plus de quelle place tu parles (ce qui n'a d'ailleurs pas échappé à Pierrot qui te demande si tu as l'intention de reprendre le tabac). Aussi, je te conseille de relire ce que tu as écrit dans les 2 ou 3 derniers posts et de te lancer dans leur analyse (il ne faut pas sortir de St Syr pour cela, rassures-toi, quoiqu'on en dise généralement) : tu y verras poindre ce que Pierrot et moi percevons à savoir un début d'intentions contraires à celles que tu énonces clairement (arrêter de fumer). Même si ces intentions dans tes contradictions n'apparaissent pas de façon claire et précise, l'équivoque de tes propos nous fait pourtant sentir qu'elles sont bien là. Si je me permets de dire cela c'est pour te mettre en garde contre le caractère retors et opportuniste de notre esprit en général, et plus précisément de notre inconscient, qui est capable plus souvent qu'on ne le croit de nous faire prendre des vessies pour des lanternes ;-)
Un exemple perso ? quand je me suis arrêté de fumer, il m'a fallu 2 tentatives. La 1ère à l'occasion d'un voyage au Tibet (en général à + de 4000m d'altitude avec des cols à 5000) et pour lequel j'avais lu des trucs horribles sur les risques d'accidents cardio-vasculaires ou d'embolie, augmentés chez les fumeurs. Je décide donc d'arrêter de fumer. Je te passe les détails. Le fait est que, tout heureux de découvrir que j'en étais capable, j'ai baissé la garde et je me suis dit "puisque j'y suis arrivé aussi facilement (ce qui de toute façon n'était pas vrai), je pourrais recommencer et m'arrêter à nouveau" : voilà Barbarella où je me suis fait prendre des vessies pour des lanternes, c'est que je me souvenais très bien que ça avait été l'enfer, qu'avec mon épouse on été à cran puisque nous avions décidé de nous arrêter ensemble (cf. un de mes post précédant), que c'était faux qu'il me serait facile d'arrêter à nouveau... et je t'en passe. Mon intention secrète, surtout pour moi d'ailleurs était de reprendre le tabac.
Voilà, ce que je voulais démontrer c'est que de façon insidieuse, notre inconscient suit ses propres objectifs, tente de satisfaire ses désirs, souvent contradictoirement à ce que nous choisissons ou décidons volontairement.
Meilleure santé à ta petite.
Cordialement
Richard
 
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