AppleWorks + Antidote ...

Rener

Membre confirmé
17 Février 2006
57
1
Bonjour,
Sachant qu’À Vos Mac vient de publier un article sur le logiciel Antidote, je reproduis dans ce forum le message à ce propos, déjà adressé au Forum Mac Génération:

On dit du bien du logiciel de correction orthographique Antidote (Druide). C’est en partie justifié, mais je voudrais cependant avertir les éventuels clients qu’Antidote fonctionne mal avec AppleWorks. Il se bloque au-delà d’un certain nombre de pages traitées. Antidote est passé de sa version «*MP*» à sa version «*Prisme*», et le service technique m’a affirmé que ce problème de blocage serait règlé si j’achetais «*Prisme*». Or il n’en est rien. J’ai dépensé 119 € pour rien, et j’attends toujours leurs explications.
C’est bien beau de multiplier les systèmes de protection (Antidote marche avec un Nº de série, plus un code d’activation éphémère), mais il faudrait peut-être que cette compagnie commence par être correcte avec ses clients.
Quelqu’un aurait-il des suggestions à me faire*?
Par ailleurs, depuis la désinstallation d’Antidote, l’activation de la fonction «*Personnaliser les boutons*» d’Appleworks plante de suite l’application. Aurais-je jeté quelque chose de trop*?
Merci pour votre aide.
 
A propos de tous les correcteurs orthographiques et/ou grammaticaux : de nombreux amis, trois imprimeurs et j'en passe m'ont demandé pourquoi je n'en utilisais JAMAIS !
Ce serait très long à expliquer mais je vais vous dire COMMENT je fais :
1 - je passe mon texte en 18 points. A moins d'être totalement nul en orthographe ou en grammaire, les fautes «sautent» aux yeux ;
2 -je fais un tirage papier de tout ce qui doit être lu par quelqu'un d'autre (un bouquins «moyen» compte 250 pages, un scénario «moyen», de long métrage de ciné ou de bande dessinée, environ 90 pages), je le corrige avec éventuellement dictionnaire à l'appui (merci M. Robert !), je le fais relire par ma femme, je le relis encore une fois, je corrige à l'écran et après, vogue le texte...
Les correcteurs, à mon avis, quels qu'ils soient, sont inutiles... à moins de faire dix fautes par ligne !
Je rouvre mon post car j'ai oublié un élément important :
coût de ma méthode = un peu de papier, quelques grammes de toner (j'ai une laser) et surtout un peu de temps et d'attention !
 
Rener a dit:
J’ai dépensé 119 € pour rien, et j’attends toujours leurs explications.
C’est bien beau de multiplier les systèmes de protection (Antidote marche avec un Nº de série, plus un code d’activation éphémère), mais il faudrait peut-être que cette compagnie commence par être correcte avec ses clients.
Quelqu’un aurait-il des suggestions à me faire*?
Par ailleurs, depuis la désinstallation d’Antidote, l’activation de la fonction «*Personnaliser les boutons*» d’Appleworks plante de suite l’application. Aurais-je jeté quelque chose de trop*?
Merci pour votre aide.

Salut,

Ce cher Guy a bien raison, mais il faut avouer que ça doit pas t'aider beaucoup !! :D :D
Bon... Ceci dit, je critique, je critique... mais j'ai pas non plus beaucoup de solutions à te donner ! :siffle:
Seulement un avis : pour ma part, je trouve qu'AppleWorks, si c'était mon logiciel référence du temps de Classic, ne marche pas très bien avec OSX… Il plante beaucoup plus depuis que je suis sous X qu'avant... Plus de gestion de macros, les raccourcis boutons plantent 1 fois sur 2. Bon, je ne défends pas la société qui édite Antidote (ce ne serait pas la première à se f... de la gu... de leurs clients), mais il est peut-être envisageable que tu laisses tomber AW et que tu te tournes vers un autre traitement de textes… Personnellement, depuis un an, j'utilise Pages et j'en suis enchanté.
Néanmoins, si tu tiens absolument à garder AW, il va falloir envisager de le réinstaller... C'est pas simple, vu qu'il en met un peu partout ; cherche avec l'option [pomme F] du Finder pour localiser les éléments liés à AW ou utilise un utilitaire du genre AppZapper qui désinstalle une application très efficacement en virant tous les fichiers liés à cette appli... Ensuite, tu devrais pouvoir retrouver AW en téléchargement gratuit sans pb sur le site d'Apple...

Je vérifie que j'ai pas fé de fotes, sinon, on va se fère engu... par Guy... :D :D
 
gafguy a dit:
A propos de tous les correcteurs orthographiques et/ou grammaticaux : de nombreux amis, trois imprimeurs et j'en passe m'ont demandé pourquoi je n'en utilisais JAMAIS !
Ce serait très long à expliquer mais je vais vous dire COMMENT je fais :
1 - je passe mon texte en 18 points. A moins d'être totalement nul en orthographe ou en grammaire, les fautes «sautent» aux yeux ;
2 -je fais un tirage papier de tout ce qui doit être lu par quelqu'un d'autre (un bouquins «moyen» compte 250 pages, un scénario «moyen», de long métrage de ciné ou de bande dessinée, environ 90 pages), je le corrige avec éventuellement dictionnaire à l'appui (merci M. Robert !), je le fais relire par ma femme, je le relis encore une fois, je corrige à l'écran et après, vogue le texte...
Les correcteurs, à mon avis, quels qu'ils soient, sont inutiles... à moins de faire dix fautes par ligne !
Je rouvre mon post car j'ai oublié un élément important :
coût de ma méthode = un peu de papier, quelques grammes de toner (j'ai une laser) et surtout un peu de temps et d'attention !

Je change de message, car le propos diffère, et la discussion m'intéresse...
Personnellement, j'ai écrit quelques bouquins et quelques articles dans des revues spécialisées, et le pb de la correction orthographique est une sacrée épine au fond de la chaussure ! On a beau être bon en orthographe, ça ne fait pas tout. La culture orthographique est un curieux mélange de mémoires motrice et visuelle, de pratique, de culture sémiologique et d'attention... Ça, c'est la théorie... En pratique, le fait de taper au clavier change complètement le circuit cognito-moteur de la compétence orthographique (en effet, on n'a pas appris l'orthographe à l'école sur un clavier...)... Rien qu'en tapant ce message, je fais des fautes que j'essaie de corriger au fur et à mesure, fautes que je ne ferais pas en t'écrivant à la main...
Etre correcteur orthographique, c'est un métier. Pour ma part, je pense que le logiciel de correction orthographique sert à vérifier les fautes de frappe, et les grosses âneries... Ensuite, une vérification approfondie ne peut être faite, à mon sens, que par une personne extérieure... A chaque fois que je vérifie mes écrits, j'en laisse passer... C'est une lecture particulière, et ce n'est pas facile de lire "pour corriger l'orthographe", car il faut se dégager du style et du sens (autre que lexical). Enfin, c'est un sacré thème de débat qui mériterait un autre développement, et qui fait réfléchir plein de cerveaux fumeux en didactique et théories des apprentissages... :zen:
 
Bonjour,

Pierre-Jean GOULIER a dit:
Pour ma part, je pense que le logiciel de correction orthographique sert à vérifier les fautes de frappe, et les grosses âneries... Ensuite, une vérification approfondie ne peut être faite, à mon sens, que par une personne extérieure...
Tout à fait d'accord. Et pour les fautes de frappe et les grosses âneries, le correcteur fourni avec Appleworks (enrichi au fur et à mesure avec le dictionnaire utilisateur) convient très bien.
Pour le reste, c'est aussi, -entre autre- une question de compréhension et le meilleur des "correcteur" laisse passer (ou propose) beaucoup d'idioties. Une relecture par une personne extérieure est la meilleure des solutions.

Bref, au lieu de vouloir avoir un bon résultat avec ce style de logiciels -dont on nous promet une super version... depuis 15 ans- (et un logiciel qui comprendra le sens d'un texte n'est, par exemple, pas pour demain), allez chercher quelqu'un dans son entourage est plus productif.

Pour Appleworks, la version la plus récente 6.2.9 ne pose pas de problème avec Mac OS X. Il faut toiutefois faire une installation propre et optimiser son lancement.:zen:

Bien cordialement.
Lionel
 
Que je vous précise une petite chose : ce que je vous ai exposé, c'est MA méthode, je ne dis pas qu'elle convient à tout le monde !
Et puis il faut être marié et avoir une femme qui connaît très bien l'orthographe et la grammaire. De ce côté, je n'ai aucun souci (ma femme était une super secrétaire de direction).
Cela dit, je me souviens avoir fait la mise en page de la thèse de doctorat-ès-lettres d'un ami, en format A5 (unique à l'époque), sous XPress (je ne me doutais pas alors qu'il y aurait un jour Scribus).
Nous avons été quatre à relire à de nombreuses reprises le texte d'une manière on ne peut plus sérieuse. Nous n'avons, à force de lectures et relectures, laissé échappé aucune faute, sauf une, ÉNORME, sur la 4ème de couverture, en caractère 18 points, justement : du XIIe au XIIe siècle.
Peut-on la qualifier de faute d'orthographe ? Pas réellement, je penche plutôt pour une faute de logique. Mais il n'empêche, une faute c'est une faute !
Consolation : mon ami Pierre est le seul thésard que je connaisse qui a pu vendre sa thèse à des personnes autres que des universitaires (je n'ai jamais connu Sartre, même si j'ai lu "L'Etre et le Néant").
Cela dit, si quelqu'un pouvait m'apporter du secours à propos de l'installation de X11, j'aprécierai.
Merci.
 
Bonjour !
Merci. Ca y est, j'ai réglé le pb depuis ce matin, grâce à ericb2.
Je voulais à toute force, depuis le disque d'install, monter X11SDK.pkg et non X11user.pkg.
J'ai remis mon DVD d'install ce matin, j'ai fait une recherche pour trouver X11user.pkg, je l'ai monté et je peux réouvrir Grisbi, OpenOffice, The Gimp, etc.
En revanche, j'ai toujours un pb (mineur, certes, mais pb) avec Scribus (je l'ai exposé en détail ici : http://forums.macg.co/vbulletin/showthread.php?t=129146 et à la page suivante.
J'y arriverai certainement !
Bonne journée et merci encore.
 
Pierre-Jean GOULIER a dit:
Pour ma part, je pense que le logiciel de correction orthographique sert à vérifier les fautes de frappe, et les grosses âneries... Ensuite, une vérification approfondie ne peut être faite, à mon sens, que par une personne extérieure..

LionelMacBruSoft a dit:
Bonjour,
Tout à fait d'accord. Et pour les fautes de frappe et les grosses âneries, le correcteur fourni avec Appleworks (enrichi au fur et à mesure avec le dictionnaire utilisateur) convient très bien.
Pour le reste, c'est aussi, -entre autre- une question de compréhension et le meilleur des "correcteur" laisse passer (ou propose) beaucoup d'idioties. Une relecture par une personne extérieure est la meilleure des solutions.

Bref, au lieu de vouloir avoir un bon résultat avec ce style de logiciels -dont on nous promet une super version... depuis 15 ans- (et un logiciel qui comprendra le sens d'un texte n'est, par exemple, pas pour demain), allez chercher quelqu'un dans son entourage est plus productif.

Pour Appleworks, la version la plus récente 6.2.9 ne pose pas de problème avec Mac OS X. Il faut toutefois faire une installation propre et optimiser son lancement.:zen:

Bien cordialement.
Lionel
Je suis bien heureux que gafguy ait élevé ce sujet à cette réflexion sur l'orthographe et je partage aussi les propos de Pierre-Jean GOULIER. C'est pourquoi, utilisant GNU Emacs pour toute production de texte, je me contente d'Ispell, qui de surcroît est compatible avec LaTeX (c'est-à-dire qu'il ne considère pas comme des fautes les séquences de contrôle) pour relever mes fautes de frappe. Pour le reste, je me relis.
Produisant aussi beaucoup de texte, j'estime qu'il suffit d'avoir une compréhension de la langue (de sa grammaire) pour apercevoir très vite les fautes d'orthographe grammaticale, puisqu'ici, c'est le sens qui est modifié. Pour l'orthographe d'usage, c'est un peu moins évident, sauf à avoir une maîtrise de l'étymologie.
Mais là, on touche un problème de l'éducation: l'enseignement moderne ne permet plus d'acquérir cette maîtrise de la langue, ce qui est très visible quand on lit des ouvrages techniques parfois écrits par des ingénieurs (informaticiens par exemple) truffés de fautes, pour ne rien dire des traductions de livres anglophones qui semblent tout droit sortis de Sherlock, comme ceux des éditions O'Reilly et First (Eyrolles étant un peu plus sérieux sur ce plan). Mais il y aurait trop à dire ici.
C'est vrai que lire un texte pour chercher les fautes n'est pas chose facile (je suis en train de lire la version française du TeXBook dont je recense les fautes en même temps que j'essaie de comprendre le fonctionnement de TeX, et ça n'est pas facile d'allier ces deux axes de lecture simultanément).
 
—*La discussion s’est bien éloignée de mon problème initial avec Antidote. J’y reviendrais ultérieurement, car cette compagnie ne se comporte vraiment pas correctement, ce qui méritera d’être relaté lorsque mes échanges avec eux seront parvenus à leur terme.
—*Mais je souhaite également m’exprimer sur la question de l’orthographe. Dans l’exercice de ma profession, je suis amené sans cesse à rédiger des bilans et des rapports. J’ai fait six années de fac après le bac (DESS, DEA) et je prépare actuellement un doctorat. Ceci étant dit, j’ai toujours souffert d’une légère dysorthographie qui, selon des données scientifiques récentes en la matière, est relative à un trouble neurologique (dans la sphère de la dyslexie). Elle se présente notamment comme une sorte d’agnosie des mots, une impossibilité de les «photographier». Étant donné cette situation, j’ai fait une scolarité médiocre durant laquelle j’ai traîné cette faiblesse comme un boulet. Un élève qui fait des fautes est considéré comme un mauvais élève, et un mauvais élève est considéré comme manquant d’intelligence. Heureusement que j’ai pu parvenir jusqu’à l’université où j’ai eu affaire à des personnes nettement moins bornées (vous excuserez ma vivacité, mais je peux dire que j’en ai bavé).
—*Tout ça pour dire que les correcteurs orthographiques sont pour certains (dont je suis) des outils indispensables face, non pas à une négligence, une ignorance ou encore une bêtise, mais à des limites constitutionnelles, au même titre que certains ont plus ou moins de mémoire que d’autre, plus ou moins de facilité avec les langues étrangères, ou encore plus ou moins de dispositions au raisonnement abstrait.
 
Un élève qui fait des fautes est considéré comme un mauvais élève, et un mauvais élève est considéré comme manquant d’intelligence.
Tout à fait d'accord ! J'ai entendu des propos d'enseignants à vous faire froid dans le dos, dans le genre : il est nul en français ? Il sera maçon et d'autres du même acabit.
Mon fils aîné était très fort en français mais très nul en maths. Les mêmes remarques lui ont été faites. Propos d'un spécialiste de l'orientation que nous connaissions très bien et qui nous avait convoqué, ma femme et moi : "Il fera certainement un bon boulanger !" Imbécile !
Mon autre fils n'étais que moyen en français, mais il s'est tout de même retrouvé responsable de la plaque "Grand Ouest" pour Noos (télévision et internet)...
Je crois que ça tient à la structure même de la formation des profs : beaucoup d'entre eux sont passés par l'école normale d'instituteurs (ils sont devenus professeurs je ne sais plus quoi) et on leur apprend surtout à être bien obéissants, tous sont maintenant obligés de passer par les IUFM dont j'ai entendu parler et qui n'ont pas une très bonne réputation (forcément, l'esprit "ancienne école normale" a dû subsister). Ceux qui sont passés par la fac ont en général une plus grande ouverture d'esprit, mais ce n'est pas une garantie : le diplôme ne fait pas obligatoirement l'intelligence...
Les personnes les plus intelligentes que j'ai pu rencontrer dans ce milieu étaient soit des enseignants du supérieur (mais une coloration politique très vive parfois pouvait faire douter), soit des indépendants totaux comme il en exitera toujours, qui étaient là par hasard mais qui avaient une très grande valeur humaine.
 
gafguy a dit:
Je crois que ça tient à la structure même de la formation des profs : beaucoup d'entre eux sont passés par l'école normale d'instituteurs (ils sont devenus professeurs je ne sais plus quoi) et on leur apprend surtout à être bien obéissants, tous sont maintenant obligés de passer par les IUFM dont j'ai entendu parler et qui n'ont pas une très bonne réputation (forcément, l'esprit "ancienne école normale" a dû subsister).

Mais non ! Les profs sont en général très bien formés ! Depuis 1993, ils sont tous formés 2 ans dans un IUFM, établissement dans lequel on entre sur concours après une licence, qu'ils soient enseignants du secondaire (CAPES), de l'enseignement technique (CAPET) ou du primaire (professeurs des Ecoles, anciennement Instit). C'est quand même mieux que d'être parachuté maître auxiliaire après un DUT ou un BTS comme ça se faisait avant... (Et encore, je connais des vieux profs de Lycée Professionnel qui ont eu bien du mal à avoir leur CAP !)

La palme revient certainement aus enseignants d'Education Physique qui ont une fomation dans les UFR STAPS à la fois de plus en plus pointue tout en étant extrêmement diversifiée... Un seul chiffre : en 2006, ils seront 8000 à se présenter au CAPEPS et 400 seront admis. Crois-moi, ceux qui sortiront, ils seront bons, TRES BONS... Et ce ne seront pas que des athlètes, ce seront des "tronches". Contrairement à ce que tu dis, les IUFM ont une excellente réputation, car c'est le seul endroit où on est formé à la pédagogie, et c'est pas simple ! La transmission d'un savoir, quel qu'il soit, est une alchimie complexe entre des compétences psycho-sociologiques, des connaissances didactiques, la maîtrise d'un contenu, la relation humaine (le feeling), et plein d'autres choses encore... Tout ceci est perfectible, mais pas mal au au point quand même. La difficulté, c'est que tous les enseignants qui se lancent dans la profession, ne sont pas tous faits pour ce métier... Et ça, c'est valable pour tous les corps de métier ! Des mauvais profs, on en a tous connus... Mais on en a connus des formidables aussi...
Les choses sont loin d'être parfaites, je ne le sais que trop bien... Mais plein de gens se bougent le c.. pour que ça progresse... Tiens, par exemple, le cas de notre ami Rener, qui a eu sa scolarité perturbée par une dysorthographie... Et bien, les choses sont en train de changer. S'il est vrai que ce genre de troubles n'étaient pas reconnus il n'y a pas si longtemps, depuis quelques années, des groupes d'études se sont penchés sérieusement sur les dysléxies, dysphasies, dysgraphies, dyscalculies et autres troubles des apprentissages, et les médecins scolaires ont suivi des formations pour détecter ses troubles dans leurs visites en maternelles... Bon d'accord, il y a un médecin scolaire pour 50 établissements... Faut dire qu'après 8 ans d'études, refaire 2 ans de spécialisation de médecine scolaire (car c'est une spécialisation au même titre que la cardio...) pour repasser un concours, le tout pour 2000 euros par mois... ils attirent pas grans monde.... Mais là c'est une autre histoire...
Bon, on s'est éloigné de l'informatique, d'Apple et des correcteurs orthographiques, mais l'important c'est déchanger, non ? :)
Passez une bonne nuit :zen:
PJ
 
Bon, on s'est éloigné de l'informatique, d'Apple et des correcteurs orthographiques, mais l'important c'est déchanger, non ? :)
Tout à fait d'accord !
Pour en finir avec ça, je dirai que les profs sont formés aux ERREURS de la «pédagogie officielle». Il n'y a qu'à voir la polémique sur l'apprentissage de la lecture qui continue, malgré les problèmes reconnus. Et je connais quelques instituteurs qui ont failli se faire virer parce qu'ils ne voulaient pas enseigner la méthode globale ! L'un d'entre eux a effectivement été viré puis réintégré.
J'ai vu aussi un gars qui avait eu son CAPES d'allemand se faire virer au bout de deux ans parce que l'inspecteur de l'IUFM qui l'avait en charge ne pouvait pas «l'encaisser». Il lui a fait un gros bras d'honneur le jour où il a été reçu premier à l'agrégation ! Le rapport avec la pédagogie ?
C'est pour ça aussi que les IUFM n'ont pas très bonne réputation.
Un autre exemple : je connais personnellement M. Emmanuel Le Roy Ladurie. Au cours de l'une de nos discussions, il m'a avoué (à l'époque, il n'était pas encore aau Collège de France, mais à l'Ecope Pratique des Hautes Etudes) qu'il lui paraissait difficile, pour tous les profs d'histoire, d'apliquer les théories officielles de l'Education Nationale parce qu'il fallait, prétendûment, que les élèves de 6e, par exemple, découvrent tout par eux-mêmes. Et ça continue ! Comment veux-tu, alors que tu en es encore à ânonner, découvrir par toi-même une histoire que les adultes ne connaissent que par des traductions de textes grecs ou latins ? Si tu n'as pas la culture qui convient, tu ne peux rien découvrir !
Pour le reste, je connais bien ce milieu, crois-moi !
Mais nous ne sommes pas là pour polémiquer !
Cela dit, pour en revenir au départ de ce fil, il me semble que Rener a bien raison en disant que le correcteur orthographique sert à «débroussailler le terrain».
Pour ma part, je ne fais que des fautes de frappe, très très rarement des fautes d'orthographe ou de grammaire, mais ce n'est pas de ma faute, c'est un constat. En revanche, les fautes de frapppe sont dues - je le sais et ma femme me l'a fait remarquer à de nombreuses reprises - au fait que je tape trop vite.
Et puis il faut aussi relativiser. Les fautes sont une chose, la compréhension une autre. Certes, il est plus agréable de lire un ouvrage sans aucune faute qu'un bouquin qui en est truffé. Mais si l'ouvrage a un réel contenu, qu'importe qu'il y ait quelques fautes ?
Tant qu'il n'est pas écrit comme quelques posts que j'ai lu ça et là, en langage SMS...
 
Je reviens brièvement sur le propos.
Dire qu'un élève n'est pas intelligent parce qu'il ne maîtrise pas le français ou les maths est stupide. Tout ce qu'on peut en conclure, c'est qu'il ne maîtrise pas la langue ou les maths, pour des raisons qui lui sont propres -- ou non, d'ailleurs (il semble que les vrais problèmes de dyslexie soient très minoritaires, suivant les quelques lectures que j'ai pu faire).
Je vois défiler dans mes classes (de philo) quantité d'élèves qui sont tout à fait intelligents, mais incapables de comprendre le sens d'un texte ou de formuler un paragraphe d'explication. Pourquoi? Parce qu'ils ne connaissent pas la grammaire française. Et pourquoi ne la connaissent-ils pas? Parce qu'elle n'est pas enseignée; du moins pas quand il faut ni où il faut, puisque c'est le plus souvent en latin qu'ils l'étudient (pour ceux qui font du latin). La part allouée à cet enseignement a été considérablement réduite du primaire au collège. Et si vous assistiez à nos réunions (entre collègues de philo) vous verriez que le cri est unanime et revient à chaque fois sur le tapis depuis des années (car ça fait bien longtemps que l'enseignement du français a subi toutes ces coupes).
C'est donc plus une question de programmes que de formation des maîtres.
Quant à la vocation pédagogique... S'il ne fallait titulariser que ce qui l'ont, alors les trois quarts des classes seraient sans professeur. C'est un faux problème.
 
Bonjour !
Je vous crois sur parole.
Il y a fort longemps (ce devait être en 1980, je crois - à l'époque je n'avais pas de Mac qui n'existait pas mais une machine à écrire, comme tout le monde), un ami, prof de philo, m'avait proposé comme un pari de venir lire les copies (de Bac) qu'il était en train de corriger.
J'ignore si j'en avais le droit, lui s'en moquait totalement, comme moi d'ailleurs !
Je ne suis pas spécialiste de la philo, mais j'ai été effaré par ce que j'ai lu, à quelques - très brillantes - exceptions près.
Je suppose que ça n'a pas dû s'arranger depuis !
Et vous rejoignez implicitement ce que j'ai écrit plus haut : un âne bardé de diplôme reste un âne, parce que le diplôme ne donne pas l'intelligence (qui reste un concept certes très difficile à définir et à cerner).
Un très bon prof, avec ou sans vocation, doit certainement posséder une bonne dose d'empathie et je ne pense pas que sa formation ait prévu ça !
Mais il est vrai que nous sommes bien loin du correcteur orthographique de départ !
 
gafguy a dit:
Bonjour !
Je vous crois sur parole.
Il y a fort longemps (ce devait être en 1980, je crois - à l'époque je n'avais pas de Mac qui n'existait pas mais une machine à écrire, comme tout le monde), un ami, prof de philo, m'avait proposé comme un pari de venir lire les copies (de Bac) qu'il était en train de corriger.
J'ignore si j'en avais le droit, lui s'en moquait totalement, comme moi d'ailleurs !
Je ne pense pas qu'il y ait un problème à cela.
gafguy a dit:
Je ne suis pas spécialiste de la philo, mais j'ai été effaré par ce que j'ai lu, à quelques - très brillantes - exceptions près.
Je suppose que ça n'a pas dû s'arranger depuis !
Certes, puisque les solutions, à mon sens, n'ont jamais été vraiment cherchées, et cela plus pour des raisons idéologiques que pour des raisons pédagogiques.
gafguy a dit:
Et vous rejoignez implicitement ce que j'ai écrit plus haut : un âne bardé de diplôme reste un âne, parce que le diplôme ne donne pas l'intelligence (qui reste un concept certes très difficile à définir et à cerner).
Sauf que je ne parlais pas d'ânes, mais de gens intelligents auxquels on n'apporte pas l'un des outils essentiels à l'usage de l'intelligence.
gafguy a dit:
Un très bon prof, avec ou sans vocation, doit certainement posséder une bonne dose d'empathie et je ne pense pas que sa formation ait prévu ça !
Mais il est vrai que nous sommes bien loin du correcteur orthographique de départ !
En un sens non. L'expérience que j'ai pu avoir des fameux TPE (travaux personnels encadrés) m'a permis de voir ce que nos élèves attendent d'un correcteur orthographique : tout. Mais si le correcteur lit « dan » au lieu de « dans », il croit qu'on lui parle de judo et passe outre. C'est pourquoi, animant (ou essayant de lancer) un atelier LaTeX, je n'ai pas installé de correcteur orthographique fonctionnant avec les éditeurs orientés TeX/LaTeX (sur Windows) pour que les élèves apprennent à être attentifs à ce qu'ils écrivent sur l'écran -- et aussi, je dois l'avouer, parce que je manque de maîtrise de Windows :p .
 
Vous avez certainement raison !
Mais dans un tout autre genre, avez-vous lu - parce que je me pose la question - le post que j'ai rédigé (en double, parce que je l'ai repris) sous le titre : "Quoi t'est-ce ?" à propos d'un virus possible sur Mac OS X ?
 
FjRond a dit:
Je reviens brièvement sur le propos.
Dire qu'un élève n'est pas intelligent parce qu'il ne maîtrise pas le français ou les maths est stupide. Tout ce qu'on peut en conclure, c'est qu'il ne maîtrise pas la langue ou les maths...

Ce qui revient souvent au même : l'incompréhension de l'outil mathématique vient fréquemment de l'incompréhension de sa "signification linguistique"... Et puis, le résultat scolaire peut très bien être en décalage avec la notion de "maîtrise". J'étais très bon en maths, et quand je suis sorti du lycée, je me suis aperçu que je n'avais rien compris ! L'angle de l'adulte avec sa recherche des transferts, sa "curiosité horizontale", m'a fait tout reprendre, et maintenant, seulement, je peux dire que je maîtrise un peu...

La part allouée à cet enseignement a été considérablement réduite du primaire au collège..

Pas d'accord... C'est enseigné différemment. Une part énorme est faite à l'analyse... Mais effectivement, cela ne semble pas efficace, du moins pas comme nous le souhaiterions... Tu as certainement raison en disant "pas au bon moment...".

il semble que les vrais problèmes de dyslexie soient très minoritaires...

Oui et non !
L'ensemble des troubles de ce type représentent environ 7% des troubles des apprentissages... C'est minoritaire, mais très loin d'être négligeable. Ce qui est intéressant de constater, ce que tous les pays ne sont pas égaux face à ce problème, car cela semble directement lié à la langue. Les cas de dyslexie sont quasi nuls quand la langue est "transparente" : Espagnol, Croate... Les Français, les Danois et Islandais ont le plus grand pourcentage de bègues : certainement dû à la multiplication et complexité des phonèmes. Et les cas de discalculie et de dysgraphie sont inexistants dans les langues où on utilise les idéogrammes (Chinois, Coréen, Japonais...) :zen:

En fait, A propos de l'orthographe, on est souvent en plein paradoxe... Un petit jeu amusant :
Si vuos lsiez ce mesgsage, en parictulier ctte prhsae compemlétent désdoornnée, on s'aperçoit que l'orthographe n'entre que pour très peu dans la compréhension du texte... Il suffit que les premières et dernières lettres soient à leur place, pour que notre circuit cognitif remettre tout ça dans l'ordre de manière automatique... De là à dire que l'othographe est inutile, il n'y a qu'un pas ! ;)
Surtout si on admet qu'elle est extêmement discriminatoire dans la société... Je suis le premier à pousser des cris d'horreur quand je vois une faute dans un journal ou un livre, et pourtant, il faudra peut-être se poser la question un jour : "Et si on faisait sans ?..."
Les Espagnols ont pris le parti une fois pour toutes de simplifier leur langue, et chaque néologisme ou anglissisme est adapté... Ils jouent au "futbol" et écrivent des "mel"...
M'est avis que pour arriver à ça en Français, il va falloir retirer les toiles d'araignée qui pendent sur les habits verts... :D :D
peutetre kan 2020 on ecrira tous come sa... sa fou lé chtons ! ;)