au petit ruisseau qui coule en bas de chez toi
Les temps s'amoncellent. Petit déja, je m'ingéniais sur des chateaux de sable. Désormais, je bâtis des chapelles de temps. Ruisselantes de lumière et d'ombres portées mais toujours aussi granuleuses. J'ai toujours ma pelle et mon seau. Comme toi, j'adorais la première vague qui démontait ces chateaux. Désormais, j'apprécie la première vague qui révèle mes chapelles. Comme tu le vois, je n'ai pas changé depuis notre enfance. Bien sur, je ne suis presque plus aussi souriant que lorsque tu m'as connu. Enfant fol et heureux que je fus. Tu adorais mes mêches blondes et ce sourire. Je me souviens que tu me disais aimer ce sourire qui prenait écho de mes joues rondes et rougeaudes. Les sourires s'effacent sur le sable. Les vagues les dissolvent. J'ai tenté de grandir. Je m'en suis tout de suite retenu. J'étais ton prince et tu étais mon roi. J'aimais ton sourire en demi-teinte. Ta générosité sitôt établie. Ton attention à chaque instant. Jamais je n'ai su percevoir ce fado derrière ton doux regard triste. Tu le sais, je suis toujours ce fol enfant avec qui tu adorais milles jeux. Te souviens-tu de nos courses folles dans les bosquets? Tu étais Cow-Boy, déja tu ressemblais à John Wayne. J'étais indien, ma peau-rouge faisait loi. Tu m'appelais "Visage de Lune" et je te surnommais Rio Grande. et déja tu étais un grand fleuve. Bien sûr, ma chute m'interdit bientôt les embuscades dans les arbres, mais tu comparais ma cicatrice à une blessure de guerre. Et puis, le temps s'est éloigné de nous. Tes parents déménagèrent. tu les suivis. À 8 ans, on ne saisit pas encore toute cette sorte de choses. On croit les choses immuables. Comme je les crois toujours immuables.
Comme tu le verras par la suite, certaines de mes traits de caractères que tu as connu n'ont pas changé. Je fais toujours confiance à ton regard. Je sais aussi que ton regard est toujours teinté par cette saudade.
...if we cannot make babies maybe we can make some.. times...
Les temps s'amoncellent. Petit déja, je m'ingéniais sur des chateaux de sable. Désormais, je bâtis des chapelles de temps. Ruisselantes de lumière et d'ombres portées mais toujours aussi granuleuses. J'ai toujours ma pelle et mon seau. Comme toi, j'adorais la première vague qui démontait ces chateaux. Désormais, j'apprécie la première vague qui révèle mes chapelles. Comme tu le vois, je n'ai pas changé depuis notre enfance. Bien sur, je ne suis presque plus aussi souriant que lorsque tu m'as connu. Enfant fol et heureux que je fus. Tu adorais mes mêches blondes et ce sourire. Je me souviens que tu me disais aimer ce sourire qui prenait écho de mes joues rondes et rougeaudes. Les sourires s'effacent sur le sable. Les vagues les dissolvent. J'ai tenté de grandir. Je m'en suis tout de suite retenu. J'étais ton prince et tu étais mon roi. J'aimais ton sourire en demi-teinte. Ta générosité sitôt établie. Ton attention à chaque instant. Jamais je n'ai su percevoir ce fado derrière ton doux regard triste. Tu le sais, je suis toujours ce fol enfant avec qui tu adorais milles jeux. Te souviens-tu de nos courses folles dans les bosquets? Tu étais Cow-Boy, déja tu ressemblais à John Wayne. J'étais indien, ma peau-rouge faisait loi. Tu m'appelais "Visage de Lune" et je te surnommais Rio Grande. et déja tu étais un grand fleuve. Bien sûr, ma chute m'interdit bientôt les embuscades dans les arbres, mais tu comparais ma cicatrice à une blessure de guerre. Et puis, le temps s'est éloigné de nous. Tes parents déménagèrent. tu les suivis. À 8 ans, on ne saisit pas encore toute cette sorte de choses. On croit les choses immuables. Comme je les crois toujours immuables.
Comme tu le verras par la suite, certaines de mes traits de caractères que tu as connu n'ont pas changé. Je fais toujours confiance à ton regard. Je sais aussi que ton regard est toujours teinté par cette saudade.
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