l'appropriation d'un lieu, c'est accepter son environnement comme il est, pour pouvoir le transformer comme on l'aime... cela peut entrainer de transgresser des interdits.
dans le cas des cités radieuses, les locataires qui ont aimé y vivre ne se sont pas posé de questions, ils ont repeint leurs murs, accroché des tableaux etc... c'est la même chose pour Némausus de Nouvel.
Il faut savoir différencier ce qui exprime l'EGO de l'architecte, des qualités intrinsèques de son ½uvre.
C'est un mal français que de vouloir "conserver" (d'ailleurs ça se voit à tous les echellons de la politique, de l'economie, du social...). Quand Corbu dessine ses bâtiments, il crée des machines à vivre, en soi c'est critiquable mais au moins c'est un concept, dans l'architecture dite "classique", le maitre d'½uvre applique des techniques et des accadémismes, il n'est donc pas architecte parce qu'il ne conçoit pas, il adapte des connaissances avec son savoir faire... il est donc assembleur.
Palladio par exemple, au XVIème siècle est un architecte parce qu'il transcende les savoirs et les savoir-faire d'une époque, et de fait il construit réellement des nouvautés architecturales :
http://www.boglewood.com/palladio/home.html
Il en est de même pour Michelange, mais ils ont été très rare au cours de l'histoire.
Pour en revenir au sujet initial, plus les ½uvres sont dessinées et ouvragées, plus elles s'imposent à toi, plus elles sont sobres et minimalistes, plus tu en disposes, parce que faire un trait rouge avec un simple feutre sur un grand mur blanc et lisse, c'est une ½uvre personnelle (pas forcemment de qualité je te l'accorde) et visible, alors que faire ce même trait avec ce même feutre rouge sur un mur enduit, cerné de moulures et partiellement plaqué d'une autre matière, c'est y faire une tache... parce qu'il est figé dans son propre dessin et dans sa propre logique.
Je ne veux pas passer pour un trop radical, mais il faut différencier l'architecture de la construction, et je dois dire que dans mon métier, je pratique les deux. Tout ce que je dessine n'est pas forcemment de l'architecture, parce que les marchés sont faits de telle manière que nous n'avons pas toujours le choix, le droit, ou les moyens de faire de l'"ARCHITECTURE". C'est un art autant qu'une science, un savoir-faire autant qu'une intuition, une alchimie qui n'est pas sytématique, donc faillible...
dans le cas des cités radieuses, les locataires qui ont aimé y vivre ne se sont pas posé de questions, ils ont repeint leurs murs, accroché des tableaux etc... c'est la même chose pour Némausus de Nouvel.
Il faut savoir différencier ce qui exprime l'EGO de l'architecte, des qualités intrinsèques de son ½uvre.
C'est un mal français que de vouloir "conserver" (d'ailleurs ça se voit à tous les echellons de la politique, de l'economie, du social...). Quand Corbu dessine ses bâtiments, il crée des machines à vivre, en soi c'est critiquable mais au moins c'est un concept, dans l'architecture dite "classique", le maitre d'½uvre applique des techniques et des accadémismes, il n'est donc pas architecte parce qu'il ne conçoit pas, il adapte des connaissances avec son savoir faire... il est donc assembleur.
Palladio par exemple, au XVIème siècle est un architecte parce qu'il transcende les savoirs et les savoir-faire d'une époque, et de fait il construit réellement des nouvautés architecturales :
http://www.boglewood.com/palladio/home.html
Il en est de même pour Michelange, mais ils ont été très rare au cours de l'histoire.
Pour en revenir au sujet initial, plus les ½uvres sont dessinées et ouvragées, plus elles s'imposent à toi, plus elles sont sobres et minimalistes, plus tu en disposes, parce que faire un trait rouge avec un simple feutre sur un grand mur blanc et lisse, c'est une ½uvre personnelle (pas forcemment de qualité je te l'accorde) et visible, alors que faire ce même trait avec ce même feutre rouge sur un mur enduit, cerné de moulures et partiellement plaqué d'une autre matière, c'est y faire une tache... parce qu'il est figé dans son propre dessin et dans sa propre logique.
Je ne veux pas passer pour un trop radical, mais il faut différencier l'architecture de la construction, et je dois dire que dans mon métier, je pratique les deux. Tout ce que je dessine n'est pas forcemment de l'architecture, parce que les marchés sont faits de telle manière que nous n'avons pas toujours le choix, le droit, ou les moyens de faire de l'"ARCHITECTURE". C'est un art autant qu'une science, un savoir-faire autant qu'une intuition, une alchimie qui n'est pas sytématique, donc faillible...