Concert(s) & spectacle(s) vu(s) dernièrement?

Hello les Mac Géens!
Hier soir je suis allé voir Depeche Mode à Locarno en Suisse. Il y avait trooooop de monde, on ne voyait rien du tout.
En général les concert la bas sont géniaux car c'est sur la place centrale de la ville, entourée d'habitations, c'est toujours superbe. Sauf que quand vous arrivez tard, ben vous voyez rien, vous n'entendez pas super et vous avez juste envie de rentrer chez vous. Ben voilà c'était ça.. :( En plus la première partie c'était vraiment pas ça. C'était un DJ qui mixait, mais la musique était nulle..

Sinon ils ont rejoué les memes titres que leur dernière tournée, avec un Dave G. très très en forme qui bouge partout. On dirait Freddy Mercury sur scène un peu

people.jpg
 
Ah les concerts sur la Piazza Grande de Locarno... :up: Presques mythiques en Suisse. Tout est réuni: la place, de taille moyenne, le charme tessinois, l'air du Sud, la chaleur estivale...

J'y avais vu R.E.M. en 2003. L'ambiance était magique, et le concert tout autant fabuleux. Sinon oui, j'imagine que si on y arrive en retard, il doit être difficile d'y trouver une bonne place. D'ailleurs, avant le concert, l'après-midi, la place est ouverte au public (normal, c'est en pleine ville, y a des magasins et des Grotto tessinois :love: ), qui peut voir le soundcheck. Ensuite, quelques heures avant le concert, la place est fermée, évacuée, et peuvent évidemment entrer seulement ceux munis d'un billet.

Les plus chanceux (ou moins ça dépend) sont les habitants des maisons alentours, qui pour la plupart sont à leur fenêtre, sur les toits, pour assister au concert... à l'œil.

Et cette année l'affiche est plutôt bien garnie... De plus chaque année s'y déroule aussi le Festival international du film de Locarno.

Une autre image.
 
  • J’aime
Réactions: DandyWarhol
teo a dit:
C'est vrai que Locarno, ça a l'air bien cool. Je dois attendre encore quelques jours pour leur concert aux Arênes de Nîmes :love:


DaaaAaaave ! :D :love:

Je les vois le 19 juillet au Paleo à Nyon. Mais à vrai dire je connais pas trop. J'ai par contre hâte de les découvrir en live, en concert.

J'essaierai d'en parler ici aussi. :love: :D
 
  • J’aime
Réactions: Aurélie85
Nephou a dit:
[hors-sujet] tiens :confused: “balance” se dit “soundcheck” en Suisse ? :p[/hors-sujet]

[hors-sujet] Les helvètes, comme les allemands adorent utiliser l'anglais particulièrement dans la pub, c'est la 5e langue nationale, la seule que chacun arrive à comprendre plus ou moins correctement :D Un des quelques sujets d'irritations quand j'y étais ;)[/hors-sujet]
 
Nephou a dit:
[hors-sujet] tiens :confused: “balance” se dit “soundcheck” en Suisse ? :p[/hors-sujet]
[hors-sujet aussi alors] La balance c'est pas la gauche-droite des hauts-parleurs... non? Le soundcheck, ben c'est le soundcheck avant un concert. Je ne vois pas d'autres explications. :p

teo a dit:
[hors-sujet] Les helvètes, comme les allemands adorent utiliser l'anglais particulièrement dans la pub, c'est la 5e langue nationale, la seule que chacun arrive à comprendre plus ou moins correctement :D Un des quelques sujets d'irritations quand j'y étais ;)[/hors-sujet]


Oui je suis d'accord, mais l'extrêmisme qui consiste à refuser tout termes anglais, et à les franciser, souvent de manière ridicule (courriel, mél, cédérom... :siffle: ), m'irrite tout autant. [/hors-sujet]


Bon, pis pour rester dans le sujet, je vais voir Placebo, puis Grand Corps Malade aussi à Paléo...

Puis les Stones dans un mois... :D
 
Nephou a dit:
[hors-sujet] tiens :confused: “balance” se dit “soundcheck” en Suisse ? :p[/hors-sujet]

hors-sujet aussi
la ballance est une mise en place du son au complet et le soundcheck est juste un teste rapide avant le concert (dans se cas on fait le son sur le premier morceau du concert)
 
Paléo torride hier après-midi/soir/nuit... :D

Quelques notes entendues de Marvin, tentative d'écoute d'Anaïs: trop de monde, pas d'air sous le Club Tent, impossible d'accéder et encore moins d'y voir quelque-chose. Dandy Warhols, sympa... :D Puis... Goldfrapp... :love: Assez étonnant, je ne connaissais pas, mais prestation sympa... puis...

... Depeche Mode! Mythique. Fabuleux. Je les voyais pour la première fois en concert, et là au premier rang... pfiouu, Dave Gahan à trois mètres... :D De la balle... :D Une pensée pour teo ce soir qui les voit ce soir du côté de Nîmes. ;)

Enfin pour finir, un passage sous le chapiteau où jouait Gogol Bordello: une ambiance incroyable, chaleureuse et généreuse. Et un coup d'œil avant de partir du côté de Ziggy Marley.

Chaud. Vivement samedi...
 
J'étais à Paléo mardi soir et le concert de Philippe Katerine était génial!!! :love:
Il a joué tout son dernier album et quelques titres plus anciens. Tous les musiciens ont l'air aussi déjanté que lui et à la fin sauf Katerine, ils ont tous finis en col roulé rose moulant et petite culotte. L'ambiance était de folie (j'étais à 10 m de la scène!).

Autrement, Maxime le Forestier chante Brassens était sympa même si par 2 fois il s'est "planté" sur les paroles.

J'ai assez apprécié le concert de Dionysos même si j'en suis sorti un poil déçu. En fait, je m'attendais à qqch de pas bien mais c'était mieux que prévu, du coup j'étais déçu en bien (comme on dit ici). Ce qui m'a bien déçu c'est que j'ai pas eu l'impression que c'était pas un groupe mais que c'était le chanteur de Dionysos avec ses musiciens! (aucune interaction ; à part le leader, les musiciens restaient tranquilles)

Les Pixies était un peu decevant... ils avaient vraiment l'air de s'emmerder...
 
  • J’aime
Réactions: WebOliver
Ils se nomment eux-mêmes des archéologues du XXI° siècle. Ils sont traversés par cette phrase de Wim Wenders : "Qui je suis ? Je suis mon histoire".
Ils sont ingénieurs, techniciens, inventeurs, bricoleurs, vidéastes, musiciens, acrobates. Ils s'appellent KomplexKapharnaum.
Ils ouvrent, depuis mercredi, le festival "Chalon dans la rue".
Et pourtant, ce n'est plus du spectacle de rue.
On ne saurait d'ailleurs dire ce que c'est.
C'est une comète dans le spectacle vivant.
Un moment atypique, bien au-delà des frontières disciplinaires, bien loin, aussi, des rapports traditionnels entre les créateurs, les artistes, et leur public. Même de rue.

Pendant plusieurs années, les "électroniciens" de la rue ont tourné un dispositif beau et consensuel, SquarE (télévision locale de rue). De Mantes-la-Jolie à l'ouverture d'Avignon, ils sont allé dans toutes les places européennes des arts de la rue, entraînant dans des déambulatoires des gens dont les paroles, les portraits, les images se reflétaient aux murs, prenaient écho et sens dans l'espace public. KomplexKapharnaum captait et régurgitait en marchant.
SquarE, c'était l'irruption chez les gens.

PlayRec, leur nouvelle création, est, en quelque sorte, à l'opposé de ce principe.
Alors que le public attend devant l'ancienne fabrique devenue lieu de mémoire, les acteurs de PlayRec viennent ouvrir les portes et nous accueille. Chez eux. Au milieu d'une profusion de dispositifs électroniques. Un grand écran, une façade immense passée au blanc d'espagne, un autre écran, puis un autre encore, trois, quatre. Et des petits chariots, bourrés de technologies, de vidéo-projecteurs, de tables de mixage, de palettes graphiques.
Le spectateur ne sait pas où se placer. Il semble perdu, debout sur la scène.
Puis, la première image fait se tourner tout le monde. C'est Dédé, ancien de chez Kodak, l'usine chalonnaise qui perd peu à peu tous ses employés. C'est Jean-Pierre, l'ancien à tout faire de la sucrerie désaffecte dans laquelle nous sommes. Ce sont les archéologues du Komplex, qui cherchent les témoins dans les rues pavillonnaires ouvrières. Puis s'ouvrent les petits écrans, comme autant d'ateliers où se prépare la seconde partie du spectacle. Ici, on monte un film. Ici, on retravaille des images à la palette. Ici on mixe plusieurs sources avec du son. Ici, on met en scène l'usine. On ne sait plus, on tourne, on regarde ces artistes en train de créer ce que l'on verra plus tard, on scotche devant l'écran qui continue à diffuser la mémoire. On tente de comprendre ce que font ces gens qui colle des affiches sur le grand mur blanc. On s'arrête devant le trampoliniste qui rebondit au rythme d'un dub minimal.
Les invités du maire partent peu à peu.
C'est que le Komplex Kapharnaum n'est plus dans la seule régurgitation consensuelle des paroles des autres.
Ces gens ont des choses à dire. Sur la violence économique du monde. Sur leur place dans cette société saturée d'image, qui se vide de mémoire.
Sur le souvenir et les histoires de ces gens de peu. Sur leurs racines, sur leurs histoires propres. De trentenaires déracinés dans une société sans but.
Alors forcément, ça coince. Les gardiens de l'usine Kodak, qui ne veulent pas les voir. Les anciens de la sucrerie, les yeux encore embués de se remémorer une vie d'aliénation au travail.
Et les images, qui se croisent, qui se fondent, qui dansent sur la musique créée là, tout à côté. Et l'acrobate qui saute. Et le mur qui se remplit.
On se retrouve au milieu d'eux, embarqués dans leur travail de mémoire sur le lieu. Dans leur volonté de mettre l'art en public. En nous.
Ne les ratez pas. Ils inventent un nouveau langage artistique, et ce langage est le notre.
 
Hier soir DM aux Arènes de Nîmes.
J'avais raté le Black Celebration Tour dans ce même lieu, en 1986, je me réjouissais donc.

Le concert à Bercy m'ayant déçu, n'ayant quasiment pu rien voir dans la fosse et le son étant assez plat, mélasse informe (pb de la salle j'imagine), même pas fort, j'avais décidé de m'offrir le plaisir d'un touring the angel 2e partie vue des tribunes ;)

Passons sur la -seule- fausse note de la soirée: concert annoncé à 20h30 avec Goldfrapp en première partie: lorsque -purfils- et moi-même arrivons aux Arènes, c'est la fin. Le temps de rentrer dans les allées, le dernier morceau est chanté-emballé. Bref, organisation à revoir, on a quand même payé pour un horaire correct de la première partie, non ?
21h15, il fait encore jour quand le concert commence, j'adore cette salle malgré le fait qu'il nous faut rester debout tellement c'est plein à craquer dans les tribunes. La vue est incroyable sur le lieu, ça me rappelle dans un autre genre, un autre concert, celui des Cure à Orange, ici les pierres parlent rien qu'à les regarder...
Public varié, clones, hardcorefans, goths, touristes, de 15 à 50 ans l'affiche a fait venir du monde.




Furie quand le groupe arrive sur scène, Fletcher, Gore et Fletcher plus le batteur et un gars au synthé. Gahan allume le public, ce sera le show sexy comme il en a l'habitude jusqu'à la fin, bottes, pantalon noir et gilet court et noir aussi (paroxysme de l'hystérie dans les premiers rangs quand il l'otera un peu plus tard:D).
Ils attaquent avec 2/3 du Playing the Angel 1/3 de classiques, c'est terrible, le son est bon, même de loin, tellement moins frustrant que le POBB, le spectacle est dans les tribunes, les échanges de sourires entre voisins: on est heureux :love:.



Il fait plus de 30°C j'adore ça, un vrai plaisir sur le moment ;)

Pendant les 1h20 du concert et des 30 mn du rappel, un voyage dans le temps, où on ne peut que se dire que ce groupe tient la route. Le copain Corbijn leur a concocté un chouette cadre.


J'ai bien pensé à vous:
Freelancer: Personal Jesus
Wip: It's a question of time
Doc: Enjoy the silence
iTof: Behind the wheel
Et pour terminer, en final, apothéose sous les étoiles, avec Never let me down again. Ca je le garde pour moi, ça a fait mal mais plus tant que ça finalement.
 
Francofolies à Spa. Quelques moments bien sympas:

Mercredi, Louis Bertignac. C'était un super concert. Quelle énergie ce type! Malgré ses 52 balais! Avant d'entamer la chanson "Cendrillon" il a demandé 'vous aimez les vieux machins? ....... Ah ben oui, puisque vous êtes là!". J'étais mort de rire! :D

Après Louis, sur la scène Fnac passait Philippe Katerine (avec la Secte Machine). Je ne connaissais pas du tout mais c'était gé-nial! Ca valait vraiment le coup: je suis resté scotché. Instrumentalement, ils sont costauds, musicalement, ils sont vraiment au point, scéniquement, c'est du grand art, les paroles sont subversives à souhait et Philippe Katerine est une bête de scène. Vraiment un grand concert. Je vous le conseille vivement s'il passe dans votre coin. :)

Hier jeudi:

Axel Bauer. J'ai beau m'y attendre, je suis toujours soufflé de constater que ce genre de chanteurs transcendent sur scène leurs chansons beaucoup plus édulcorées en studio. Et l'Axel s'était entouré de musiciens proches du hard. A la fin du set, on a apporté un gâteau au bassiste qui fêtait son anniversaire. Bien marrant. Le gars ne s'y attendait pas du tout, il ne savait pas trop comment réagir. :love:
Pour le dernier morceau du rappel, le guitariste est parti et Axel a joué un morceau de Jimi Hendrix avec tous les gimmicks possibles du guitare heroe: jouer à genou, quelques phrases de solos à la Hendrix c'est à dire avec les dents (Bertignac l'avait fait aussi la veille) pour finir par jeter sa guitare par terre! Mais alors que l'autre guitariste avait pris tous les solos durant le concert, Axel Bauer a montré sur ce dernier morceau qu'il n'était vraiment pas manchot! Epoustouflant. Et avec un humour exceptionnel. Un chouette moment, assurément. :)

Alec Mansion: il a mis le feu au Dôme Fortis. Il était accompagné par trois choristes qui ont montré leur talent en impro lors de la présentation des musiciens et franchement, tous les trois rendraient des points à TOUS les participants de la Star Ac'!!! ;-) Le guitariste est papa d'un de nos anciens élèves. Bien marrant de le revoir là. Puis sur trois chansons, il a invité les personnes de la chorale avec qui il fera un concert bientôt (si j'ai bien compris, il fait ça dans les villes où il passe en Belgique et en France mais je ne suis pas certain d'avoir tout comprendu). Le chef de choeur était monté sur scène pour une prestation avec son violon et c'était un moment génial: une choristes s'était lancée, avant l'apparition du violoniste dans un chant genre "the great gig in the sky" sur Dark Side of the Moon du Floyd puis il a pris la suite sur son violon pendant une dizaine de minutes. Super moment. Du grand art.
Il a terminé, bien entendu, avec "C'est l'amour" en disant:
- Ce sera la toute dernière chanson: nous sommes pressés par le temps, pas pour nous, bien entendu, mais en face (ndm: sur la scène Fnac) va débuter un groupe qui joue beucoup plus fort que nous alors on a peur." :-))))))))

Nous avons été écouter Yel de près mais pas longtemps, pas génial, des plans déjà entendus, et nous avons écouté Malibu Stacy de loin et d'une oreille distraite: comme pour Yel, ça cassait pas trois pattes à un canard alors nous nous sommes contentés de boire un coup entre amis en attendant nos enfants. :D

Là, je vous laisse: j'y retourne.
:)
 
  • J’aime
Réactions: teo
Paléo hier soir, avec au programme Feeder, Olivia Ruiz, Placebo, Diam's & Benabar

Je dois dire que j'ai bien aimé cette soirée. J'ai découvert Benabar et feeder et j'ai bien aimé. Olivia Ruiz, je connaissais et j'en suis ressortis bluffé... J'ai aimé la folie de la jeune fille et ces chansons. Je suis pas un fan de rap, mais j'ai aimé l'entrée de Diam's et pour la suite je me suis fait haper par le bar :D

Restait Placebo. A minuit, sur la grande scène. J'attendais ce moment depuis que j'ai mon billet. J'en suis ressortis décu. Je m'explique, d'abord d'un point de vu musical parfait, par contre aucun interaction avec le public. Ils enchainent les morceaux sans trop se soucier du public. Dommage compte tenu du fait que le chanteur parle français.

Enfin pour résumer ma soirée, j'ai découvert des choses interessantes et j'ai été juste un petit peu décu par placébo... En tout cas chapeau bas à Olivia Ruiz et à Bénabar qui m'ont fait bien rire !!!!

Les photos sont ici
 
WebOliver a dit:
Paléo torride hier après-midi/soir/nuit... :D

Quelques notes entendues de Marvin, tentative d'écoute d'Anaïs: trop de monde, pas d'air sous le Club Tent, impossible d'accéder et encore moins d'y voir quelque-chose. Dandy Warhols, sympa... :D Puis... Goldfrapp... :love: Assez étonnant, je ne connaissais pas, mais prestation sympa... puis...

... Depeche Mode! Mythique. Fabuleux. Je les voyais pour la première fois en concert, et là au premier rang... pfiouu, Dave Gahan à trois mètres... :D De la balle... :D Une pensée pour teo ce soir qui les voit ce soir du côté de Nîmes. ;)

Enfin pour finir, un passage sous le chapiteau où jouait Gogol Bordello: une ambiance incroyable, chaleureuse et généreuse. Et un coup d'œil avant de partir du côté de Ziggy Marley.

Chaud. Vivement samedi...

Zut, on s'est loupé! :love:

Depeche Mode, j'ai adoré aussi! Même si la dernière demie-heure était plus entrainante, ce fut un concert géant!

Vivement l'année prochaine!
 
  • J’aime
Réactions: WebOliver
Salut Aurélie........ .:siffle:

samedi soir a paleo... benabar sympa ch connaissais pas... pi arthur h, on comprenait pas cqu'i disait... chui parti...

grand corps malade. Tellement fort, en concert... que dire de plus. entendu dire qqn apres le concert: "j'ai jamais pleuré à un concert. Merci".

placebo: pas transcendant franchement. un peu déçu je m'attendai a plus. public d'ados..
 
Salut à tous,
Samedi soir je suis allé voir Natacha Atlas aux Nuits De Fourvières (www.nuits-de-fourviere.com )... C'était trop bien! :zen:

J'ai fait le voyage depuis l'Italie exprès et ça vallait le déplacement. L'endroit déjà, le théatre antique est toujours magique..
Le%20th%E9%E2tre%20antique%20de%20Fourvi%E8re.jpg

J'y avais déjà vu Cure et M. Le festival n'est pas fini, pour ceux qui sont proches de Lyon, allez y, il devrait y avoir de bons concerts encore!

Pour ce qui est du concert en lui meme, il a duré une petite heure, elle était accompagnée par une chanteuse que je n'avais jamais vu avec elle avant.. qui donnait un rythme peut etre un peu plus funky.
Ensuite, pour moi le reve :) Natacha a fait une petite séance de dédicaces, durant laquelle, elle était super disponible :up:

Salut à tous,
DW
 
  • J’aime
Réactions: teo
Bon, alors, suite et fin des FrancoFolies de Spa avec en apothéose sur la grande scène Pierre Rapsat: Michel Drucker Expérience, la Grande Sophie, Cali et Jean-Louis Aubert.

- Michel Drucker Expérience. Des p'tits Belges pas mal, un gros son de basse presque trop présent qui avait le désavantage de faire constater que les lignes de basse n'étaient pas suffisamment mélodiques, trop linéaires, pas de break ni de saute d'octave, le genre qui montre la qualité d'un bassiste. J'ai lu quelque part que de nombreux bassistes était en réalité des guitaristes frustrés, je ne suis pas certain que celui-ci le soit mais en tout cas il se mettait fort en avant et je trouve que hormis construire un mur de son grave en avant plan, ce n'était pas ce que j'attends d'un bassiste. Des grands noms comme Jaco Pastorius ou Stanley Clarke sont beaucoup plus passionnants et méritent, eux, de s'autoproclamer leader du groupe. Sinon, leur musique est pas mal mais sans plus. Z'ont encore des progrès à faire en terme de composition. Autre chose: un gaucher c'est déjà pas courant dans un groupe, mais là, ils étaient deux. Et ce ne sera pas les derniers de la soirée.

La Grande Sophie. C'était vraiment chouette. Je ne connaissais pas bien mais elle a une sacrée personnalité. Puis, toujours ses robes complètement anachroniques. Elle a allumé le public et s'est permise un court ramping sur les mains du public (je ne sais pas comment ça s'appelle), visions de choses à venir...

Cali. Un Cali déchainé, bien décidé à voler la vedette à Aubert et pas loin d'y réussir. Le genre de mec qui pète les plombs toutes les deux minutes pour le plus grand plaisir du public. Une vraie bête de scène, un spectacle à lui tout seul. Bon, y avait quand même ses chansons et ses musiciens, bien entendu, très bien, mais on est forcé de ne retenir principalement que sa prestation scénique complètement déjantée: pogo à deux pieds bras écartés, harangue du public, saut sur le dos de son guitariste en plein solo, course bras en avion autour de ses musiciens d'un côté de la scène à l'autre, demandes de participation en tout genre aux spectateurs, j'en passe et des meilleures. Puis le duo avec la Grande Sophie, m'étonne pas qu'ils s'apprécient, aussi fous l'un que l'autre! Génial, quoi. ;-)
Et comme la Grande Sophie, Cali a fait un tour sur les mains du public mais beaucoup plus long: de la scène jusqu'à l'échafaudage du mixage son et lumière, ça fait quand même environ 100 m à vue de nez et arrivé là, escalade du-dit échafaudage, avec l'aide de deux techniciens qui sont rapidement intervenus pour le soutenir dès qu'ils ont eu compris ce qu'il voulait faire et au grand dam de ses musiciens dont on lisait sur le visage toute l'inquiétude en le voyant prendre ces risques. Arrivé en haut, salut du public qui l'acclame puis il fallait redescendre et retraverser la place, toujours sur les mains du public, il est arrivé à la scène complètement épuisé, vous pensez bien, la sorte de transe qui l'avait porté jusque là s'évanouissant d'un coup. Un super moment, bien sûr. :-)
Puis la fin de son show arrive et là, pas moyen pour lui de quitter la scène, une main sur le coeur et un immense sourire aux lèvres, le public l'aime, il aime le public et c'est un déchirement de le voir partir et pour lui de quitter la scène. Enfin, pas tout à fait. ;)

Jean-Louis Aubert. Un tout grand bonhomme. Et puis quelle gentillesse, quelle bonté, quelle humanité émane de lui. Il a dans le regard tout l'amour du monde pour les êtres humains. Là aussi, une véritable communion avec le public. Puis ses compositions et ses textes ont encore élevés de plusieurs crans le niveau du spectacle pourtant déjà bien haut. Les jeux de lumière étaient soignés; le son, impeccable même si parfois les instruments couvraient la voix d'Aubert; l'énergie déployée était intense, d'une autre manière que Cali mais tout aussi forte; les musiciens qui l'accompagnent sont fortiches, le batteur étant toujours Richard Kolinka, celui de Téléphone (ce qui m'a fait dire que lors de ces Francos, nous avons vu tous les membres de Téléphone, excepté la bassiste Corine) et le dit Richard est très spectaculaire, comme à son habitude: bras levé(s), passements de baguette entre les doigts, et une technique à toute épreuve, un son énorme et capable d'un toucher délicat pour les moments plus calmes. Si si: il y en eut. Et bien sûr, quelques reprises de Téléphone, inévitables mais contrairement à d'autres artistes issus de groupes de légende, Aubert assume parfaitement son parcours et transcende ses anciennes chansons qui, finalement, n'ont pas pris une ride.
Pi à la fin, Cali est revenu sur scène pour re-péter une case puis il est re-revenu quelques minutes plus tard pour re-re-péter une case et embrasser longuement Aubert sur les lèvres! :D
Trois rappels, plus tard le Jean-Louis revient pour "C'est fini", comme à l'habitude, et sort puis rentre sur scène toujours en jouant de la guitare en invitant les bénévoles et les organisateurs du festival à le rejoindre. Puis tout le monde s'en va, excepté Jean-Louis qui ne parvient pas à quitter la scène, bientôt à nouveau rejoint par Cali et ils finissent quand même par nous quitter mais le lien entre eux et le public ne s'est certainement pas coupé.

Une toute toute grande soirée.
:zen:
 
  • J’aime
Réactions: DandyWarhol
Quand les artistes se jettent ds le public , et se font transporter en "surfant" sur le public, ça s'appelle, un slam...


Le chanteur de dionysos et cali l'avaient déjà fait aux solidays (de la scène jusqu'aux ingénieurs du son)... Cali avait aussi pris son micro, et l'éclatait contre son coeur, chez toi aussi ?

Qd cali à finit son slam pendant le set de dj zebra aux solidays, il est tombé ds mes bras, trop fort
;) ;) ;) ..
 
  • J’aime
Réactions: Ed_the_Head et Nobody