Dimanche dernier, festival de Werchter en Belgique. C'est la 1ère fois que j'assiste a un festival de cette taille (100 000 personnes), et voila la seconde partie de ma review que j'ai postée sur le forum consacré à R.E.M
En début d'AM on a eu droit à Feeder (excellent) puis Keane (bof, midinettes exclusives) et Soulwax (pas ma tranche de thé),
On arrive aux choses sérieuses :
Donc, QOTSA sur scène.
Ca commence moyen, je trouve qu'on entend peu Josh Homme lorsqu'il présente le groupe, et malheureusement, cela se confirme par la suite, Josh a une voix faible. Quoiqu'il en soit, le set est sérieux et les chansons les plus connues sont jouées : little sister, in my head... No one knows, avec un certain panache, et le public a l'air d'apprécier.
Par contre, pour les avoir deja vus, je trouve que le départ de Nick Oliveri a changé quelque chose au groupe, il lui manque cette étincelle qui fait la différence entre un show inoubliable et un bon show. La partie basse de no One knows jouée a la fin est presque occultée, en tout cas absolument pas mise en avant. Il faut dire que comme allumé, on peut difficilement voir mieux. En réalité, le groupe est soutenu par une formidable section batterie. Chapeau parce qu'avec la chaleur ambiante, cela devait etre dur
Donc bon, mais peut mieux faire
Entracte puis Foo Fighters a suivre.
D'emblée, on sent que le spectacle prend une autre dimension, car la scène est masquée par un large tissu noir en recouvrant toute la largeur.
De droite, on voit aussi qu'ils ont rajouté de la sono sur le fond de la scène.
Toujours pile a l'heure prévue, ca commence.
Le 1er morceau est assez banal, mais dès le second, ca balance sevère. A partir de la, le rythme est lancé et ne faiblira pas. Dave Grohl est un sacré personnage, il nous aura tout fait au cours du spectacle : grands mouvements de langue (suggestifs) a la J Hendrix, balancements de la tête a n'en plus finir toujours au plus près de la caméra, sans oublier la traversée des allées - au milieu du public en transes - pour aller jouer de la guitare grimpé sur le matériel de la régie.
Qui plus est, le spectacle filmé et retransmis sur 2 écrans géants placés de part de d'autre de la scène a gagné en intensité.
Question musique, même si c'est quelquefois un peu brouillon, on sent que les musiciens et le public se font plaisir, et c'est bien là l'essentiel. Un bon spectacle.
Ensuite, réaménagement de la scène. Gros départ de foule des barrières placées devant la scène. C'est a ce moment là que nous rejoignons les filles et tous ensemble réussissons a nous placer face a la scene en plein milieu. Pas mal de monde assis deja, des jeunes surtout, avec des tee-shirts du groupe (couleur verte siglés R.E.M 2005 un peu la couleur de celui avec l'etoile), mais aussi des moins jeunes. C'est bon, on se sent entre fans
Le terrain plus connu aussi : les néons descendent du plafond, ils en rajoutent derrière la scène... tout le monde s'affaire à délimiter la scène avec du scotch adhésif : on pressent dejà que l'ami Mike va couvrir du terrain ce soir. Quelques problemes apparemment tout au dessus de nos tetes, avec du personnel afffairé au plus haut de la scène, j'en ai le vertige pour eux.
Et avec a peine 2 minutes de retard, le spectacle commence : Bad Day, Kenneth, One i Love, Outsiders... c'est fort, c'est beau, la foule est en délire. Ca saute dans tous les sens devant moi. Je filme les 2 premiers morceaux, et je fais comme eux. impossible de rester en place.
Apparemment, tous sont en très grande forme. Pas d'excentricité : malgré la chaleur, MS est en costume cravate, et Mike n'est pas en calecon et Peter arbore une chemise pastel.
Ca joue vraiment bien, c'est ciselé, net, ... le pied absolu.
Prévu pour durer jusqu'à 0 h 05, le set passe en revue (pas dans l'ordre)
Animal, Everybodys hurts, Leaving NY, Wanderlust, Imitation of love, Great beyond, orange crush, electrolite, drive, TURN INSIDE OUT, Elektron blue, losing my religion, Walk unafraid, Gonna DJ, Man on the moon. Je ne dois pas en oublier beaucoup (ne pas oublier de me corriger)
C'est dense, parfaitement équilibré et Michael est plus locace qu'a l'accoutumée.Il gratifie les belges du fait qu'ils sont très fiers d'etre le groupe qui a joué le plus de fois ici en 20 ans, et le public le lui rend bien son hommage. Il énumère tous les groupes avec lesquels ils ont partagé l'affiche, et on voit (comprend) bien qu'ils dominent le lot d'une classe certaine. Aux 3/4 du spectacle, il enlève chemise, ceinture - sous les vivas du public - mais jette tout sur scène. qu'ils quittent pour y revenir presque tout de suite
Quand vient la fin, un feu d'artifice est tiré au dessus de nos têtes, et les écrans affichent Werchter sur fond rouge.
Nous quittons le terrain avec plein de souvenirs merveilleux dans notre tête, tous conscients d'avoir vécu un grand moment