De la vie des macgéens

Je n'ai jamais eu de prof tyrannique de ce type, c'est un peu hallucinant. Mais je n'ai jamais eu d'élèves qui se croyaient au-dessus des lois non plus dans ma classe. Aujourd'hui, les enfants sont informés et ils pensent qu'étant mineurs ils ne risquent rien et ça leur donne des ailes.
 
J'ajouterais que je ne voudrais pas être prof à l'heure actuelle
C’est vrai que la situation est très décourageante pour ceux qui voudraient se lancer dans le métier. Pourtant, à mon sens, c’est le plus beau métier du monde : la transmission des savoirs aux générations futures !
Il faut dire que la condition de prof n’est plus vraiment reconnue, à commencer par le peu de respect de la part des élèves et de certains parents, mais aussi par le salaire. J’ai la chance d’avoir l’ancienneté suffisante pour être au dernier grade de professeur agrégé, mais les débutants sont payés au lance-pierres.
 
Pourtant, à mon sens, c’est le plus beau métier du monde : la transmission des savoirs aux générations futures !
Nous sommes plusieurs ici à pouvoir dire que nous pratiquons – ou avons pratiqué – le plus beau métier du monde sans pour autant être salariés – ou retraités – de l'éducation nationale, hé hé. Cet adage tient surtout au sentiment de s'épanouir pleinement dans une pratique choisie. De n'avoir à aucun moment l'envie d'aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte ou le salaire meilleur.

Un jour que j'étais dans une réunion d'amis, j'ai tendu l'oreille vers une conversation entre une professeur et une étudiante qui souhaitait se destiner à l'enseignement. L'argument de la copine prof présentait le métier d'enseignant comme analogue à celui d'entrepreneur individuel. Pour elle, et moi à l'issu de son propos, le ministère pose le programme à enseigner et l'enseignant est libre et surtout autonome face aux élèves pour lui inculquer ce programme comme bon lui semble. Cette transmission du savoir se fait donc depuis l'enseignant et non depuis le programme ministériel. Ce dernier n'est que le support dont l'enseignant se sert pour distiller son idée du savoir et instruire selon ses convictions. Cela en fait donc l'un des plus beaux métiers du monde car il est la réunion du meilleurs des deux mondes du travail, le public et le privé, hé hé.
 
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Réactions: lamainfroide
Je ne crois pas faire partie de ces "plusieurs" qui, sans être dans l'éducation nationale, peuvent, ou veulent, dire qu'ils pratiquent le plus beau métier du monde. Mais ce métier me va car il me plait et c'est pas rien.
 
J'ai fait partie d'une association qui s'occupait de "l'école des devoirs" - 2 fois par semaine on consacrait un peu de son temps à aider des élèves en difficulté - j'aimais bien et j'avais de bons contacts avec les jeunes !

Jusqu'à ce jour ou dans le cadre d'un dossier de demande de subventions on m'a demandé une copie de mes diplômes ... Or, je n'ai ni diplôme de l'enseignement supérieur ni universitaire et là, la relation a changé tant avec les responsables de l'association qu'avec les participants, en majorité des profs de la vieille garde à la retraite !

Je me suis senti "mis au ban" ... d'un seul coup mon expérience devenait inutile vis-à-vis d'un bout de papier que je ne possédais pas ! Un peu comme si je n'étais digne que de balayer la classe après les cours ... C'était frustrant !

Alors, j'ai abandonné ... et ce fut ma seule expérience dans le monde de "l'enseignement" ... :arghh:

Ma voisine, elle, continue ... mais elle dispose d'un diplôme de "pharmacienne" (?) ce qui est certes plus honorable que de n'avoir rien du tout ! :hilarious:
 
Je suis consterné.
Faut pas ! Je ne peux pas faire une généralité d'un cas particulier ... Je suis probablement tombé sur une association un peu "sectaire" pour qui le diplôme était indispensable pour conférer une "valeur ajoutée" à son possesseur ! :hilarious:
 
Jusqu'à ce jour ou dans le cadre d'un dossier de demande de subventions on m'a demandé une copie de mes diplômes ... Or, je n'ai ni diplôme de l'enseignement supérieur ni universitaire et là, la relation a changé tant avec les responsables de l'association qu'avec les participants, en majorité des profs de la vieille garde à la retraite !

Je me suis senti "mis au ban" ... d'un seul coup mon expérience devenait inutile vis-à-vis d'un bout de papier que je ne possédais pas ! Un peu comme si je n'étais digne que de balayer la classe après les cours ... C'était frustrant !
C’est ridicule, on n’a pas besoin de diplômes particuliers pour aider des enfants dans leurs devoirs. Sur le principe, il suffirait d’avoir le bac pour pouvoir aider des élèves jusqu’à la terminale. La condescendance de ces personnes n’égale que leur fermeture d’esprit :smuggrin:
 
Dimanche dernier, alors que je fabriquais un accessoire destiné à la coupe régulière de bandes cartonnées réparties en un camaïeu de couleurs, on sonna à la porte. Le carillon réveilla Médor. Il aboya et couru jusqu'au portail pour accueillir le visiteur. Le temps d'arriver, je tendis l'oreille pour interpréter ces aboiements et deviner qui sonnait. C'était un voisin.

Dans le quartier, je figure parmi les ingénieux et habiles de leurs doigts – même si on ne me questionne jamais sur la localisation d'un point G. Si bien que je suis d'un grand secours pour les « en panne d'idées », les « deux mains gauches » et dans le cas présent les « bricoleurs du dimanche ».

Ce voisin arrivait avec un bout de plan de travail entaillé d'une amorce de trait de scie. Et il voulait que je termine le travail. Le temps de sortir le guide de coupe et la machine adéquate, il m'expliqua que la scie utilisée pour la découpe n'avait pas pu achever le travail. Plutôt qu'une égoïne, il avait choisi « une scie en U » (sic) – il faut comprendre une scie à métaux – et sa tentative de coupe sur la largeur du plan de travail s'était trouvée stoppée par l'armature de son porte-lame.

Un sourire plus tard, je plaçais mon guide de coupe le long de son tracé. Je remarquais aussitôt un équerrage approximatif. En effet son trait de coupe présentait un écart de quatre millimètres entre l'avant et l'arrière du panneau. Et manque de pot, il avait commencé à scier depuis la plus courte côte. Si bien que j'ai dû me caler depuis celle-ci pour assurer une coupe parallèle par rapport à la bordure servant de repère de mesure. Un coup de circulaire plus tard, il repartait avec ses deux bouts de panneaux presque à la côte.

Le coup de main terminé, je retournais à mon ouvrage. L'outil achevé, je pus préparer les bouts de carton à colorer avant découpe. Et aujourd'hui, j'ai pu tester l'outil pour, et vérifier sa qualité de conception, et constater la régularité des bandes découpées. Tout est ok !

Du coup, tu te demandes pourquoi je te cause de mon voisin ou de mon boulot si rien ne cloche ?!

Bah figure-toi que lors de la préparation des cartons à colorer, un grain de sable ou la résurgence de cette tentative infructueuse de découpe d'un plan de travail de soixante centimètres de large à la scie à métaux aura eu raison de mes calculs. Il me faut ceinturer cinquante éléments de quatre bandes de cartons de deux longueurs différentes. Soit dans l'absolu cent bandes d'une longueur et cent d'une autre. Dans l'absolu, hein, parce que dans les faits j'ai coloré l'équivalent de cinquante bandes de chaque longueur…

Et là, point question de convoquer Cocteau et son bon mot : faire la moitié du travail, le reste se fera tout seul. C'était valable pour mon bricolo du dimanche. Ni de lancer le brocard : travail bâclé est à moitié fait. Car le travail est à la hauteur de mon attente. Mais simplement dire qu'il ne faut point se laisser distraire par ses contemporains lors d'une opération de calcul nécessitant une certaine attention – un peu comme les impôts !

:D
 
Encore en arrêt maladie. On me dit : "Oui mais y'a Roland Garros pour t'occuper". Alors désolé, j'ai mal au dos, je peux pas jouer.
 
J'ai rien compris. L'alzheimer me guette :angelic:
En résumé, j’ai compté deux et coupé un en repensant à celui qui espérait couper un en deux avec le deux en un !
 
:wacky: :dead:
 
  • Haha
Réactions: aCLR