<blockquote><font class="small">Posté à l'origine par DocEvil:</font><hr /> J'imagine que la patronne de l'établissement, surprise par la requête de notre homme ou ayant mal compris cette dernière, aura pris sur elle de lui servir une soupe à base de goémon ou de guano (qui servent tous deux d'engrais naturel, bien qu'un seul provienne effectivement de la mer). Ces deux substances organiques étant proprement immangeables, le pauvre type s'est précipté sur les quais pour s'y laver la bouche à l'eau de mer. Las, dans sa précipitation il est alors tombé dans l'eau qui l'engloutit d'un coup dans ses flots noirs. C'est un histoire triste et c'est pas joli-joli de se moquer des gens qui ne savent pas nager.
[/QUOTE]
ce n'est pas pour te contredire, doc, mais la scène se déroule en acadie et, dans cette belle province :
"dans le nord-est du Nouveau-Brunswick, le fricot est sans contredit le mets le plus typique. On en dénombre une vingtaine de variétés: au poisson, aux fruits de mer, au gibier et autres viandes. C'est un mets encore très Fricotpopulaire de nos jours et il demeure synonyme de rencontres amicales ou de fêtes populaires. Quant à la soupe aux légumes et à l'orge, on l'appelle ici soupe du dimanche, soupe à toutes sortes de choses, soupe à la feraille ou grosse soupe. C'est également l'une des seules régions où l'on consommait autrefois le castor, la marmotte, l'ours et le goéland. Quant aux mets à base de pomme de terre râpés, ils étaient inconnus ici. Par contre, le poisson a toujours occupé une grande place au menu traditionnel. Plus qu'ailleurs, on en faisait de nombreux fricots ou bouillons tels celui à l'éperlan, au petit hareng, à la truite, au maquereau et au saumon. Pour ce qui est de la morue, nous en avons souligné l'importance plus haut. Cette espèce était tellement répandue qu'elle est demeurée synonyme de poisson. Quant aux assaisonnements utilisés ici, ils se résument aux herbes salées, aux oignons et à la sarriette."
ca donne faim, tout ca