Et avec la tête ? [V.4]
- Créateur du sujet Human-Fly
- Date de début
Pas de problème.Je vais participer avant le 10 février comme convenu, merci de ne pas écourter la session...
Merci merci
Et désolé pour le retard.
Le thème : ENVIE
Soubresaut
Confiture
Aquarelle
Amertume
Hurler.
Rendu des copies... euh... disons vers le 10 février (ou avant si tout le monde est inspiré
Je me demande quand même si "tout le monde" est une bonne formule
Sur Internet, Laurent avait fait la connaissance d'une jeune femme fort séduisante, du moins l'imaginait-il ainsi. Quelques heures de dialogues sur un salon de discussion, et une sorte de charme semblait avoir opéré, de sorte qu'il imaginait Natacha1ère comme une femme pourvue de toutes les qualités, ou presque. Il imaginait sa silhouette pareille à celle d'un personnage de bande dessinée, ne pouvant se la représenter autrement que semblable au dessin qui lui servait d'avatar.
Plutôt en confiance, Laurent avait décidé d'accepter la proposition de Natacha : Il lui avait donné ses nom et prénom ainsi que son adresse postale, sans rien recevoir d'elle en retour, pas même un prénom.
La sonnette réveilla brusquement Laurent, qui fut tiré de son rêve en un soubresaut. Puis il enfila une robe de chambre à la hâte et se précipita à la porte de chez lui, où il réceptionna le fameux colis tant attendu.
Dans sa cuisine, en toute hâte, déballa le fameux paquet dont il sortit, comme convenu, les fameuses confitures de figues.
Laurent s'offrit ce qu'il considéra comme le plus succulent petit déjeuner de sa vie. Les confitures de figues faites maison par la grand-mère de Natacha tenaient toutes leurs promesses : Laurent les considéra comme les meilleures qu'il eût mangé de sa vie.
Laurent termina son plantureux petit déjeuner en contemplant une superbe aquarelle figurant un paysage champêtre dans lequel il s'imagina se promener en compagnie de Natacha...
C'est à peine si Laurent ressentit une légère amertume dans le goût de ces figues, immédiatement compensée par la chaleur onctueuse et sucrée du fruit.
Le paquet avait été envoyé d'un bureau de poste sans aucune mention de l'expéditeur...
Puis Laurent reçut d'autres pots de confiture... Régulièrement...
Les dialogues continuèrent sur le salon de discussion. Ils gagnèrent en intimité, puis en tendresse.
Un jour, en ouvrant la porte de chez lui, Laurent vit Natacha lui apporter elle-même les pots de confiture...
Elle ne ressemblait que fort peu à son dessin d'avatar, mais Laurent ne l'en trouva que plus belle...
Ils restèrent enlacés tendrement dans les bras l'un de l'autre, pleurant d'émotion tous les deux.
Laurent se reteint de ne pas hurler son bonheur...
Bon eh bien ça ne se bouscule pas au portillon
J'ai bien aimé le style "fleur bleue" de Human-Fly (pas l'habitude).
Quant à loustic, j'ai bien aimé aussi mais je ne sais pas trop dans quelle catégorie le ranger .
Je ne fais pas ça à pile au face mais presque.
Et donc, après délibération avec moi-même, le vainqueur est loustic.
Et merci à vous deux
J'ai bien aimé le style "fleur bleue" de Human-Fly (pas l'habitude
).Quant à loustic, j'ai bien aimé aussi mais je ne sais pas trop dans quelle catégorie le ranger .
Je ne fais pas ça à pile au face mais presque.
Et donc, après délibération avec moi-même, le vainqueur est loustic.
Et merci à vous deux
Merci à aspa et à tous pour cette nouvelle corvée qui m'est accordée.
Voici donc ce qu'il en est :
Le thème : Les fringues
Les mots : mollusque - instruire - béton - voler - piano
Voici donc ce qu'il en est :
Le thème : Les fringues
Les mots : mollusque - instruire - béton - voler - piano
Le thème : Les fringues
Les mots : mollusque - instruire - béton - voler - piano
Son costard s’en ressentait. Le demi-sel devant lui, les arpions dans un bloc de béton tout frais, venait de lui gerber dessus et ça dégoulinait tel un mollusque avarié.
“Je vais t’instruire un peu mec : tu m’as chouré 10 briques et tu vas morfler grave. Fin de l’histoire”.
Il passa derrière lui et la corde à piano qu’il tenait à la main sembla voler par-dessus la tête du demi-sel pour se poser direct sur sa gorge.
Il eut une hésitation puis se dit : “Bof, après tout mon costard est foutu…”.
Les mots : mollusque - instruire - béton - voler - piano
Son costard s’en ressentait. Le demi-sel devant lui, les arpions dans un bloc de béton tout frais, venait de lui gerber dessus et ça dégoulinait tel un mollusque avarié.
“Je vais t’instruire un peu mec : tu m’as chouré 10 briques et tu vas morfler grave. Fin de l’histoire”.
Il passa derrière lui et la corde à piano qu’il tenait à la main sembla voler par-dessus la tête du demi-sel pour se poser direct sur sa gorge.
Il eut une hésitation puis se dit : “Bof, après tout mon costard est foutu…”.
Je suis toujours là, et je vous lis avec plaisir... Mais comme indiqué plus haut pas trop le temps de répondre.
A bientôt j'espère quand tout ira mieux
A bientôt j'espère quand tout ira mieux
Faut garder la chemise et le slip.
Bienvenue au prochain mollusque endimanché !
Mon bon vieux piano semblait près de rendre l'âme.
J'en avais hérité de mon père, qui, je crois, en avait hérité du sien.
Bref, il ne me suffisait plus et je pris la décision de m'offrir un piano à queue d'assez belle facture, de le faire livrer chez moi, pour l'utiliser pour les cours que je donne à domicile. De même, bien entendu, que pour mon plaisir personnel.
Je fis le choix d'un beau costard pour me rendre au magasin de musique, et pour faire le choix précis du cadeau prestigieux que j'avais décidé de me faire.
Devant la vitrine par laquelle je voyais déjà de beaux instruments, le trottoir était en chantier. Et, déjà plongé dans la contemplation de ces objets fabuleux, je ne vis pas la tige de métal dépassant du sol.
L'une de mes godasses se prit dedans...
J'eus alors, le temps d'un trop court instant, le plaisir de voler.
Le contact avec le trottoir fut viril, et je n'eus pas le dessus. Mais contrairement à moi, le béton était armé.
J'entrai donc dans ce lieu de rêve en costume déchiré et taché, le front en sang, l'épongeant comme je pouvais avec un mouchoir en papier.
Je devais ressembler, dans le meilleur des cas, à un voyou de bas étage s'essayant à l'élégance, sans pouvoir réprimer un irrépressible goût pour la castagne.
Le jour où je fus livré, je fis le choix d'une autre option vestimentaire ; un bleu de travail, pour pouvoir éventuellement donner un coup de main aux livreurs.
Mon élève, arrivée en avance, m'attendait devant chez moi. Elle ne me reconnut pas au premier coup d'œil. Elle devait me prendre pour un plombier ou un électricien se rendant chez moi pour y effectuer des travaux.
Cette jeune femme à l'allure raffinée était une élève prometteuse, à l'inverse de certains autres, dont je me demandais ce qu'ils venaient faire chez moi. Il m'arrivait même de me dire qu'il me vaudrait mieux, parfois, tenter d'instruire un mollusque.
Le nouveau piano installé, je fis, pour recevoir mon élève, le choix d'un jean et d'un t-shirt, noirs l'un et l'autre, assortis à la couleur de mon piano à queue, ma nouvelle merveille.
Tenue peu orthodoxe s'il m'avait fallu ce jour-là monter sur une scène pour un concert de musique classique. Enfin, généralement.
Mais pour l'aisance de mes mouvements de bras et pour mon confort personnel, j'avais fait ce jour-là le choix de la simplicité.
Ça se bouscule par ici...
Ayant relu trente-six fois les textes proposés,
je me décide enfin à passer la main à Human-Fly,
et bravo à aspa.
C'est la fin du mois...
(mollusque - instruire - béton - voler - piano)
Personne ne s'offusque
En voyant le mollusque
Qui au lieu de s' instruire
S'efforce de détruire
Les fringues en béton
C'est la fin du veston.
Reste plus qu'à voler
Le grand trousseau de clés
Pour entrer au bistrot
Et jouer du piano.
Ayant relu trente-six fois les textes proposés,
je me décide enfin à passer la main à Human-Fly,
et bravo à aspa.
C'est la fin du mois...
(mollusque - instruire - béton - voler - piano)
Personne ne s'offusque
En voyant le mollusque
Qui au lieu de s' instruire
S'efforce de détruire
Les fringues en béton
C'est la fin du veston.
Reste plus qu'à voler
Le grand trousseau de clés
Pour entrer au bistrot
Et jouer du piano.
Jusqu'au 20 mars à 20h :
Mots à inclure :
Bonne session !
Thème :
"La réciprocité"
"La réciprocité"
Mots à inclure :
- sentiment
- magie
- intelligence
- kaléidoscope
- hésitation
Bonne session !
• sentiment
• magie
• intelligence
• kaléidoscope
• hésitation
C’était comme ça depuis 3/4 ans que l’on bossait pour le même patron : on s’échangeait nos victimes. “Pour le fun” disait Charly.
Il n’était pas d’une grande intelligence et même un peu cinglé mais je l’aimais bien quand même.
C’était toujours lui qui choisissait la façon de procéder, il adorait ça : révolver, corde à nœuds, incendie, voiture trafiquée, poison… un kaléidoscope de morts programmées.
Pourtant, maintenant qu’il est là pour parler de nos prochains contrats, j’ai un sentiment bizarre. Il a l’air gêné, il ne me regarde pas franchement. Et il ne m’a toujours pas fait voir son contrat qu’il doit échanger avec le mien.
C’est quand il ouvre sa mallette avec hésitation que je pige au quart de tour.
Et merde !
Il n’a pas le temps de lever son bras que ma balle traverse le couvercle de sa mallette.
Il glisse doucement sur sa chaise et me sort avec un petit rictus “mon tour de magie n’a pas fonctionné” avant de s’effondrer par terre.
Bon, je crois que je vais devoir changer de patron ou carrément m’occuper de lui.
Peu importe qui choisit le contrat…
• magie
• intelligence
• kaléidoscope
• hésitation
C’était comme ça depuis 3/4 ans que l’on bossait pour le même patron : on s’échangeait nos victimes. “Pour le fun” disait Charly.
Il n’était pas d’une grande intelligence et même un peu cinglé mais je l’aimais bien quand même.
C’était toujours lui qui choisissait la façon de procéder, il adorait ça : révolver, corde à nœuds, incendie, voiture trafiquée, poison… un kaléidoscope de morts programmées.
Pourtant, maintenant qu’il est là pour parler de nos prochains contrats, j’ai un sentiment bizarre. Il a l’air gêné, il ne me regarde pas franchement. Et il ne m’a toujours pas fait voir son contrat qu’il doit échanger avec le mien.
C’est quand il ouvre sa mallette avec hésitation que je pige au quart de tour.
Et merde !
Il n’a pas le temps de lever son bras que ma balle traverse le couvercle de sa mallette.
Il glisse doucement sur sa chaise et me sort avec un petit rictus “mon tour de magie n’a pas fonctionné” avant de s’effondrer par terre.
Bon, je crois que je vais devoir changer de patron ou carrément m’occuper de lui.
Peu importe qui choisit le contrat…
Le délais initial étant dépassé de près de sept jours, aspa nous ayant donné à lire un excellent texte et les autres rien du tout, il m'a fallu un long moment d'une réflexion intense pour en arriver à cette conclusion :
aspa remporte cette session avec brio.
aspa, double bravo : parce que tu gagnes, et aussi parce que tu as participé.
À toi la main, et je te souhaite très sincèrement d'avoir davantage de participants que moi pour la session qui s'achève !
Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire : je participerai.
Bonne chance pour ta session !...
aspa remporte cette session avec brio.
aspa, double bravo : parce que tu gagnes, et aussi parce que tu as participé.
À toi la main, et je te souhaite très sincèrement d'avoir davantage de participants que moi pour la session qui s'achève !
Dans tous les cas, ça ne pourra pas être pire : je participerai.
Bonne chance pour ta session !...
En passant...
Nue dans sa baignoire, elle repense à ses amours passées.
45 ans à peine, elle est au carrefour de sa vie croit-elle.
Elle a rencontré des hommes mais pas celui qu’elle cherchait, pas celui qui l’aimerait pour ce qu’elle était.
Elle était quoi d’ailleurs ? Il était temps de tomber le masque.
Elle était belle, riche, faisait souvent la fête mais n’avait jamais trouvé l’amour.
Même avec le dernier en date. Un sacré spécimen celui-là !
Un vieux beau dans toute sa splendeur. Même son foulard Hermès semblait venir d’un marché de campagne.
Il l’avait draguée lors d’une soirée chez des amis mais devait repartir le lendemain pour soi-disant suivre les vendanges de sa vigne dans le Périgord. Sûrement de la piquette pensa-t-elle amusée.
Elle avait joué un peu avec lui puis était rentrée chez elle, seule, comme d’habitude.
La lassitude finit par l’envahir.
L’eau encore chaude l’endormait alors elle se décida. Elle ne sentit presque pas la lame de rasoir glisser sur son poignet.
Nue dans sa baignoire, elle repense à ses amours passées.
45 ans à peine, elle est au carrefour de sa vie croit-elle.
Elle a rencontré des hommes mais pas celui qu’elle cherchait, pas celui qui l’aimerait pour ce qu’elle était.
Elle était quoi d’ailleurs ? Il était temps de tomber le masque.
Elle était belle, riche, faisait souvent la fête mais n’avait jamais trouvé l’amour.
Même avec le dernier en date. Un sacré spécimen celui-là !
Un vieux beau dans toute sa splendeur. Même son foulard Hermès semblait venir d’un marché de campagne.
Il l’avait draguée lors d’une soirée chez des amis mais devait repartir le lendemain pour soi-disant suivre les vendanges de sa vigne dans le Périgord. Sûrement de la piquette pensa-t-elle amusée.
Elle avait joué un peu avec lui puis était rentrée chez elle, seule, comme d’habitude.
La lassitude finit par l’envahir.
L’eau encore chaude l’endormait alors elle se décida. Elle ne sentit presque pas la lame de rasoir glisser sur son poignet.
Bonjour les gens
Le thème : "Solitude".
Les mots à inclure :
- Baignoire
- Carrefour
- Specimen
- Vendanges
- Masque
Rendu des copies euh... voyons voir... au vu de la notoriété de ce fil... un de ces jours
Un long bain, que j'espérais relaxant...
Je fus rappelé aux souvenirs de ces "bains à deux", lorsque cette ample baignoire n'avait plus l'hygiène comme unique fonction...
Peut-être arrivais-je à un carrefour de ma vie. Mes occasions de rencontres féminines perduraient mais allaient malgré tout en se raréfiant. Je devais ne plus rater une seule véritable occasion, tout en restant sélectif selon mes critères.
Je n'en veux ni à la vie, ni à la malchance, ni surtout aux femmes croisées dans ma vie ; parfois uniquement sur internet.
Je dois bien posséder quelques qualités, souvent trop bien cachées... Mais je dois bien le reconnaître : je suis un sacré spécimen.
Même le temps des vendanges ne me suffit plus à moisonner pour trouver celles qui à l'occasion aident à la cueillette, ou en parlent... Ni cette occasion ni aucune autre ne suffit forcément pour me permettre d'engager la conversation sur un sujet ou un autre, saisonnier ou non...
J'ai pourtant toujours aimé la solitude, depuis mon enfance. Trop, peut-être.
Pour avoir trop souvent fui la compagnie des individus ou des groupes, j'ai souvent vu cette solitude choisie se transformer en solitude subie.
Maintenant, je crois ne plus pouvoir différer le moment de tomber le masque.
Je ne vis pratiquement plus que dans l'attente de la rencontre "sérieuse" de celle qui changera ma vie.
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