Il Etait Une Fois....

  • Créateur du sujet Créateur du sujet NED
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Le premier des lascars, chaussé de pompes bicolores, sauta promptement dans le bus et s'orienta vers Virgile, le second un grand antillais qui n'arrêtait pas de jouer avec un yoyo le collait aux basques quand au troisième il restait près de l'abbé M.

Lors du choc la porte centrale du bus s'était ouverte, laissant ainsi la voie libre à Virgile qui d'un saut de gazelle se retrouva dehors. L'olibrius campé près de l'abbé M. manqua de réflexe, il tenta de l'attraper par le bas de son blouson mais, il glissa en poussant un cri rageur tandis que Virgile galopait aussi vite qu'il pouvait !!!
 
Virgile rejoignit la station de métro Saint Paul ; tout essouflé, il se demanda pourquoi ces types à l'allure très louche avaient tenté de le coincer dans le bus. Il ne les connaissait pas et se sentait très mal à l'aise. Il rejoignit la place de la Bastille à pied, histoire de décompresser un peu et filocha avenue Daumesnil. Il pénétra chez Surcouf et se détendit en fouinant ici et là dans les rayons. Tout à coup il se rappela que Pénélope lui avait demandé de lui ramener plusieurs échevettes de fils de broderie qu'il devait acheter "Au Bonheur des Dames", boutique qui se trouvait à environ 800 mètres de chez Surcouf. Comme il avait une grande tendresse pour Pénélope il se décida à rejoindre la boutique en question.
 
(EDIT SPÉCIAL : si vous êtes d'accord, je vous propose que nous laissions à NED le soin d'organiser le jeu, car c'est lui qui en connaît le mieux les arcanes. Ce afin d'améliorer le rythme narratif de nos histoires et d'éviter qu'elles ne s'embrouillent. :cool: :zen:
Après cet apparté, je reprends.

Marchant avec méfiance, se retournant toutes les 5 minutes, Virgile eut la sensation d'être protégé en rentrant dans la boutique de la mercière. Un client était déjà plongé en grande discussion avec la vendeuse et disait :
-"Vous comprenez, il me faut un fil plus épais et couleur fauve. Je dois naturaliser cette semaine le bullmastiff de ce bon Professeur Doberman, et je n'ai plus de fil qui corresponde à la couleur du ventre de ce défunt chien".
- "Vous, répondit la vendeuse, on peut dire que vous êtes un perfectionniste !"
- "Normal ! Il faut tenir la réputation familliale. N'oubliez pas que c'est mon grand-père qui a embaumé Lénine et Mao !"
Virgile eut une désagréable intuition. Il aurait du éviter cette boutique. Il fallait sortir. Pénéloppe pourrait bien attendre. Elle savait si bien faire çà d'ailleurs. Mais le client s'était retourné machinalement et, l'ayant vu, se mit à le détailler...
 
L'employée était partie dans ses rayonnages de fils pour y trouver la couleur demandée tandis que sournoisement, le client continuait de scruter Virgile des pieds à la tête. Ce dernier hésitait, prendre la porte et filocher de suite ou faire celui qui ne laissait rien paraître ? Tant pis, il s'engagea dans le fond du magasin à la recherche des échevettes de fil torsadé Cotonou. La vendeuse revint vers son client, j'ai ce qu'il vous faut professeur Craspouette dit elle avec un large sourire... à la seconde même les vitres du magasin explosèrent. Un coup de mitraillette retentit fauchant la jeune femme et son client. Virgile qui était accroupi près des tiroirs pour y dénicher le fil de Pénélope, eut ainsi la vie sauve. Il ne comprit pas de suite ce qui était arrivé, il restait prostré sur le plancher, finit par se lever et aperçut les deux cadavres.

Au loin on perçut le deux-tons caractéristique d'une voiture de police ainsi que celui d'une ambulance. Ils s'arrêterent près du magasin en faisant crisser leurs pneus. Des portes claquèrent, des infirmiers et des policiers coururent vers Virgile qui les regardait bouche bée sans émettre le moindre son.

Le professeur Craspouette tenait serré dans sa main un papier plié ; ses doigts ensanglantés perlaient sur le document....
 
CARTE SEQUENCE EMOTION

Virgile s'agenouilla auprès du professeur grillèvement bléssé.
Professeur..professeur ! s'exclama-t-il
Tais-toi et prend le papier Virgile, repondit le prof dans ses derniers soufles.

Virgile prit le papier plein de taches de sang, il reconnu aussitôt une photo.
C'etait celle de sa mère....
Mais professeur vous êtes....
Vous êtes...

Ouis Virgile..je suis le mari d'Arianne
je suis to....n T......on Pèèèèère..arg !
Keuf.;keuf..Retrouve....son fil...LE FIL .....mon fils.....Shloplouk (bruit de la tête du prof sur le sol en tirant la langue)
Le prof mourrut dans ses bras.

Ho zut ! se dit virgile, c'est pas un fil pour pénélope alors?

prochaine séquence de l'histoire avec une carte OBJET :
UN SANDWICH AU BEURRE !


:up: ;)
 
Les flics arrivaient en courant vers les lieux, talonnés de près par les caméras de la téléréalité et les experts en assurance.
"Ouh là c'est pas le moment de rester ici comme un empaillé !" se dit Virgile. Il rampa au fond du magasin et trouva une porte arrière qui le mena dans une petite rue. Il détala comme un voleur à la tire devant un Virgile de supermarché (:D pas pu résister à faire celle-là :rose: :rateau: ), pour aller se poser à l'ombre dans un petit square parisien.

"Bon faisons le point" se dit Virgile :
1 - J'ai pas le fil pour Pénéloppe
2 - Je découvre mon père. C'est bizarre il a plaqué Môman quand j'avais 6 mois, nous laissant dans la mouise. Je me suis toujours juré de la retrouver pour lui faire la peau en devoir de vengeance pour Môman, et maintenant quelqu'un l'a fait à ma place ! Suis un peu déçu, moi !
3 - Il était Professeur, visiblement, et émérite taxidermiste à ce que j'ai entendu.
4 - Me voilà bien avancé.

Il prit dans sa poche la photo maculée de sang. C'était bien sa mère jeune. Il y avait la même à la maison. Mais il entendit soudain : "Le voilà M'sieur l'Agent, c'est lui qu'j'ai vu s'enfuir de la mercerie par l'arrière. J'l'ai suivi, à vous de le choper !". Virgile détala à toutes pompes, poursuivit par un gros flic au souffle court. Il se croyait hors d'atteinte mais patatra !!! sur le trottoir il glissa sur un sandwich au beurre égaré, se ramassant une gamelle de tous les diables. A peine remis du choc, une BMW noire pila à sa hauteur et une main puissante l'arracha du sol pour le jeter sur la banquette arrière...
 
La tête de Virgile heurta violamment la vitre opposée. Sonné, il eu du mal à comprendre ce qui se passait autour de lui, que faisait-il dans cette voiture et qui étaient les personnes qu'il distinguait vaguement à ses côtés.
Son crâne lui faisait un mal de chien et impossible de voir ou on l'emmenait tant sa vue restait brouillée par le choc.
Petit à petit, au bout de dix minutes les formes devinrent plus distinctes, les idées se remettaient en place lentement. Virgile distingua alors un homme à sa droite, lui aussi en costume et lunettes noires.
"-Alors ça y est.... t'es reveillé ? On peut dire que t'es verni toi, y'en a pas beaucoup qui on la chance de le rencontrer..... et surtout de repartir vivant......."
"-Mais de qui parlez vous ?" Bredouilla Virgile.
"-Du mulot."
Il n'eu pas le temps de poser d'autres questions car à ce moment, la vitre teintée qui les séparaient de l'avant s'abaissa. C'est alors qu'une superbe blonde aux grand yeux maquillés de noir apparu, pointa une sorte de pistolet à flèches dans sa direction et dit :
"-Allez, on va faire un gros dodo maintenant!"
Virgile n'eu pas le temps de réagir, l'homme en noir l'avait déjà empoigné et il sentit le canon froid du pistolet sur son cou.... un clac se fit entendre...
Une voix résonna dans le noir...une voix suave et sensuelle..
"-Fais de beaux rêves chéri!"
 
Virgile s'endormit aussitôt, et fit un sommeil profond d'une durée indéterminée, ponctué de rêves étranges où s'entremêlait des animaux naturalisés, sa mère Ariane, Pénéloppe, la blonde fatale et des scènes de mitraillage. Une voix lui sussurait sans cesse : "Tire le fil, déroule la pelote !". Il se réveilla la tête lourde et la bouche pâteuse dans une chambre aux volets tirés. Dehors il entendait le chant des oiseaux, le bruit d'un tracteur et des beuglements de vaches. Pas de doute, il était dans une maison isolée à la campagne.

Il entendit du bruit derrière la porte et perçut des voix. En premier celle, sensuelle, de la blonde:
- Oui, dit-elle, visiblement le mulot est à ses trousses.

Puis une autre voix féminine qu'il avait déjà entendue :
- C'est bien rare quand le mulot rate son coup. A croire qu'il en a fait exprès... On peut dire qu'il a été à un fil d'y laisser la peau ! Ah ah ah ! Mais bon, il finira peut-être embaumé une autre fois, ah ah ah ! Allons voir s'il est réveillé.

Des bruits de pas se rapprochèrent.

"Cette voix, bon sang !", se dit Virgile mais c'est celle de..... !!!!!
 
Pénélope !

"Pénélope qu'est-ce qu'on fait ici" ? s'ecria Virgile.

"Ne t'inquiètes pas" répondit la douce blonde à la voix suave.
"Je t'ai endormit, et ammené dans ma maison de campagne à Glaviose les embruns"

"mais l'accident? le prof...heu mon père!" s'interrogea le jeune homme ecartant les drap du lit pour de lever.

Pénélope retorqua "Reposes toi.....et puis mets un caleçon...ton zizi est tout dur" :D

"Rhaaa...c'est pas le moment Pénélope, explique moi ce qui s'est passé au juste" cria Virgile.

Levant les yeux au ciel, Pénélope murmura "Ecoutes....tu as vu le film "THE GAME"? Et ba voilà tout ce que tu a vu auparavant, le colis chez le taxidermiste, la poursuite en bus, le magasin, l'explosion, le prof, la photo de ta mère....Ba c'est du Pipo"

"Quoi !!!" grogna Virgile.

"Oui c'est du flan, tu me casse les pieds avec ton fric, ton monde des affaires, ta cravate, ton golf, tes stock-Options, tes soirées mondaines avec tes cigares.....tu me gonfles....tu n'as que 28 ans mais tu flétris à vu d'oeil dans ton monde de riches...ca me saoule....je m'enuies de cette rengaine de notre couple. J'en ai raz le bol de cette vie formaté à la mode bourgeoise......
Alors avec ton frère on t'a acheté un petit jeu grandeur nature, pour que tu aprennes la vraie VIE." expliqua la belle en lachant ses cheveux.

VOUS AVEZ 3 CARTES "FIN"
qualque soit la fin que vous choisissez, un animal doit y figurer et les mots "chaleur" et "feuille"

:up:
 
Virgile était amoureux fou de Pénélope mais, comme beaucoup d'hommes, ne savait pas lui démontrer.... Il téléphona, pris quelques rendez vous et demanda à Pénélope de l'attendre.

Rien ne te fera changer dit la belle...... c'est ce que nous verrons dit-il d'un ton prépremptoire et il sortit en claquant la porte.

Le soir même il rentra avec un attaché-case ... Pénélope l'épiait avec un sourire narquois... tu as pris des places pour le dernier pince-fesses fit-elle en gloussant ?????

Il ouvrit le cartable et les documents glissèrent sur la table :

1/ Voici l'adresse de l'éleveur où je dois me rendre pour acheter la chienne dont je rêve depuis tout petit : un fox-terrier appelée Chouchenn

2/ La vente de l'appartement, celle de mes actions, ma démission au siège du conseil d'administration, j'ai trouvé également acquéreur pour ma Ferrari ;

3/ Voici quatre billets d'avion, pour toi, mon frère, la fille qui l'aime depuis toujours et pour moi : destination Ste Lucie !!!

:eek: j'y crois pas fit Pénélope !!!! Si si, nous serons demain à Sainte Lucie, tu sais ou cela se trouve au moins....? Pénélope rougit ... non... Une petite ile juste en dessous la Martinique dans les Antilles.


Le lendemain à Roissy, émus et heureux les tourtereaux attendaient pour enregistrer leurs bagages..... une fois dans la salle de transit... ils se disaient que cette fois, plus rien ne pouvait les faire revenir en arrière...

Ils firent une halte en Martinique, récupérerent Chouchenn et prirent un petit avion qui les firent aterrir sur le modeste aéroport de Castries, la capitale de Sainte Lucie. Il faisait terriblement chaud mais une brise légère caressait leurs visages. Une fois les bagages et la chienne dans le taxi, ils allèrent se désaltérer au "RAIN"... c'était un bar dans le centre de Castries décoré de blanc et de vert pomme, une ancienne case créole ravissante.... Chouchenn qui avait bien supporté le voyage mais qui n'était pas habituée à la chaleur des Antilles, tirait une langue jusqu'au sol. Virgile demanda une coupelle remplie d'eau et la chienne le regarda avec des yeux remplis d'amour. Au loin les feuilles de bananiers ondulaient légèrement, leurs fleurs rouge foncé pendaient dans l'attente d'être cueillies.

Ils dégustaient lentement un planteur quand un homme d'une soixantaine d'année vint vers eux, il se tourna vers Virgile et lui dit dans un excellent français "je suis Monsieur Kraspouette, la personne à qui vous avez acheté les deux cases créoles" ; ils éclatèrent tous de rire et M. Kraspouette rougit car il n'en comprenait pas la raison..

Nos héros le suivirent et plus jamais nous ne les revîmes en métropole... j'ai ouie dire qu'ils avaient acheté un voilier et qu'ils voguaient parfois dans les Iles Grenadines... Il paraît que Chouchenn a "le pied marin"...

..... chut..... je les ai même croisés.....
 
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Réactions: Hobbes Ze Tiger
Avec la bénédiction de mes compères NED et Jul29, je reprends le flambeau !!!! Tatatatatata

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Février, Paris, Gare St Lazare, dans le hall des pas perdus..... Ronan marche de long en large en se frottant les mains pour se les réchauffer. L'hiver est rude cette année là et l'étourdi a oublié ses gants de laine rouge. Bientôt 21 heures et personne à l'horizon.... Il regarde à nouveau la grosse horloge de la gare et éternue un grand coup ! J'étais certain qu'il serait en retard maugréa-t-il ! Malgré le bonnet qui descendait sur le front, il sentait le froid qui rougissait ses oreilles, il avait les pieds glacés et commencait à trouver le temps long.

Il suffit que je m'absente pour aller boire un café pour qu'il arrive se dit-il, et c'est bien le diable si je n'attrape pas une congestion pulmonaire !! Il commençait sérieusement à ronchonner quant au loin..... il le reconnu..... et pour cause .......




Prochain épisode :
3 cartes objet :

1/ Un poisson volant
2/ Une éolienne
3/ Un disque vinyl de Neil Sedaka

 
Et pour cause c'était Stef ! son vieux pote d'enfance qui courait à toute vitèsse en crachant ses clopes.

"Alors Stef ! t'es à la bourre" s'exclafa Ronan.
Stef s'explique :
"Ouais Ouais, mais en cours de route j'ai failli oublier ton dique, donc j'ai fait demi-tour à la maison, et le temps de revenir avec la neige et tout; ça tu vois quoi..."

En effet Ronan lui avait commandé un collector introuvable que Stef lui a dégoté en turquie : le vinyl de Neil Sedaka vesion japonaise avec le picture-disk sérigraphié.

"Tiens le voilà, j'espère qu'il n'a pas trop souffert du froid".
Ronan scrute le disque avec les yeux d'un enfant gâté : "Il est super! merci, merci...mais alors où as-tu trouvé ça en turquie?"

Stef commande 2 cafés et s'accoude au bar.
" Et bien, tu sais, je t'avais dis que je partais 2 mois en turquie pour un stage de mécanique-cynétique. Et bien j'ai trouvé en Capadoce, en haut d'immenses montagnes paumées à des kilomètres d'altitude. Chez HELIOS; ils s'occupent de la maintenance du parc des éoliennes en Turquie. Et bien là je bossait tranquilement et le week-end je descendais au village de pecheurs. Dans ce village vivait un pêcheur spécial car il capture seulemnt les poissons-volants ! Et en prime c'est un fan de Neil Sekada. Le vynil que tu as, il l'avait en double! hihi...."

"Mortel ! Alors je te dois quelque chose?" demanda Ronan en se tapotant la poitrine dans sa doudoune.
"Non, Non pas un sou....Mais par contre je vais te demander une service très particulier du coup" annonça Stef.
"Tout ce que tu veux mon pote" Ronan ne savait pas quelle promesse il a vait fait a son meilleur ami.


CARTES SUIVANTES :
* Services secrets
* Stradivarius
* Omelette Norvegiènne

:up:
 
- Bon ben voilà ! Comme tu le sais mon cher Ronan, j'ai toujours été un grand gastronome. Tu sais que je n'ai toujours pas fini mon ouvrage sur Brillat-Savarin, mais j'espère un jour le terminer... J'en étais justement à analyser ce qu'il avait écrit sur les desserts et leurs différents types. Tu sais, la pâtisserie et les glaces, je me défends pas mal. C'est un peu mon violon d'Ingres...
- Tu veux plutôt dire ton Stradivarius. Quand je repense à ce moelleux au chocolat aux groseilles confites et à la crème-vanille qui....
- Oui, oui, je te coupe car l'affaire est grave et... parlons plus bas car les murs ont des oreilles !
- Ah ? fit Ronan, qui commençait à devenir un peu troublé.
- Oui donc, j'ai retrouvé il y a quelques mois un feuillet égaré à la bibliothèque nationale révélant que la recette de l'omelette norvégienne décrite par Brillat-Savarin n'était justement pas celle qui devait figurer à l'origine dans son ouvrage-phare sur la physiologie du goût. Et pour des raisons encore obscures, la fameuse omelette norvégienne qu'on nous sert depuis 114 ans dans les mariages ou pour les bagarres aux mess des officiers... ne correspondrait en rien à la véritable recette !
- Mais pourquoi ? fit Ronan
- C'est ce que j'aimerais savoir... Tu sais mon voyage en Turquie avait en fait pour raison de retrouver un informateur me mettant sur la piste de la recette et de cette omission étrange qui perdure depuis plus d'un siècle. Mais il m'est difficile de continuer à visage découvert mon enquête. Je sens que je suis repéré et filé depuis la Cappadoce !
- P... p... par les services secrets bredouilla Ronan ???
- Je peux pas t'en dire plus... Maintenant file ! Les informations sont sur le disque de Neil Sekada, à condition d'en faire la lecture à l'envers sur ta platine. Oh mince les v'là ! Bonne chance Ronan ! Tout repose sur toi à présent !
Et Stef sortit avec rapidité du café pour se fondre dans la foule, laissant Ronan pantois avec son disque de Neil Sekada...

CARTE ÉVÉNEMENT
*****
Le prochain épisode devra décrire une SCÈNE DE CANNIBALISME !!! :affraid: :affraid: :affraid:
 
Ronan aperçu non loin de lui un personnage à la peau bistre, grassouillet et court sur jambes accompagné d'un grand roux constellé de taches de rousseurs dont la stature aurait pu lui conférer un contrat de 2ème ligne de rugby dans l'équipe nationale !!!

Il pressa le pas et emprunta la rue St Lazare en direction de La Trinité, il se glissait à travers la foule tel un poisson entre les courants ; ses poursuivants ne semblaient pas ou peu connaître le quartier ; arrivé à l'angle de la rue de Clichy il bifurqua à gauche et s'engouffra dans un immeuble qu'il connaissait bien.

Il s'élança dans l'escalier jusqu'au 5ème étage où demeurait Mortimer Baltik, un vieux baroudeur qui avait traîné ses guêtres aux quatre coins du monde en compagnie d'Armel, père de Ronan.... jusqu'au jour ou celui-ci tomba dans un traquenard lors d'un voyage dans les profondeurs d'une forêt équatoriale .... il y a bien longtemps de cela.....

"Mortimer et Armel n'avaient plus de provision, ni eau potable, la nuit tombait et la pénible sensation d'être observés était de plus en plus palpable. Tout à coup, ils furent entourés par des guerriers armés de sagaies. "Tonnerre" s'écria Mort' "des arumbayas, nous sommes fichus" !!! Ils étaient reconnaissables à leur peau verte ; tous les professeurs s'accordaient pour dire qu'ils n'existaient plus depuis des milliers d'années.... mais force était de constater qu'il n'en était rien !!!!

Ils ficelèrent les deux hommes et les pendirent aux premières branches du fromager et leur firent inhaler un gaz contenu dans les clochettes de très grandes fleurs blanches.. ils s'endormirent... ou presque... Mortimer avait bloqué sa respiration et avait les yeux mi-clos, tout à fait conscient.... les guerriers sectionnèrent la ficelle qui retenait Armel comme l'on coupe celle d'un saucisson sec... des feuilles de bananiers étaient répandues sur le sol, où l'on déposa Armel que l'on avait dévêtu. Mortimer frissonna... il se souvenait des ouvrages sur les Arumbayas...... D'une lame acérée, le chef des Arumbayas trancha net le cou d'Armel, pris sa tête et la souleva comme un trophée, sous les cris de satisfaction de ses congénères, il ota le scalp d'Armel et commença à découper le haut de la boîte cranienne, ; un guerrier versa un liquide sombre sur le cerveau, puis le suivant ajouta différentes herbes coupées fin et enfin un pilon pour écraser le tout. Quand tout fut homogène, le chef trempa une sorte de cuillère artisanale sculptée dans du bois et goûta... fort satisfait.... puis passa crâne et cuillère à un autre guerrier .... jusqu'à ce que tout le monde fut servi. Le chef ensuite retira les yeux, et les goba !!! Le comble du plaisir sans aucun doute en regardant la mine du chef !

Mortimer ..... toujours accroché à sa branche... ne pouvait que constater les dégâts...il se demandait à quel moment viendrait son tour...... quand les guerriers firent demi tour et partirent sans même le regarder... il ne comprenait pas.. où du moins si, il se remémora un ouvrage sur les Arumbayas et se souvint que ceux-ci devaient attendre un délai de trois lunes avant de pouvoir renouveler cette coutume. Il se tortilla comme un ver et plusieurs heures plus tard il put choir, défaire ses liens et se sauver..... loin.... très loin...... se jurant de ne jamais remettre les pieds dans cette forêt."


Ronan frappa à la porte de Mortimer ......


CARTES SUIVANTES :
Maximilien Robespierre
Les canons de Navarone
Une exposition de Magritte
 
Toc Toc Toc !!!
"c'est qui?"
C'est Ronan!!!;)
Quoi c'est qui?:siffle:
C'est Ronan !!!!!!:mouais:
C'est pas ta voix.:hein:
Mais puisque jte dis que c'est moi Ronan ! ptin ! je viens te chercher pour allez à Beaubourg. On doit aller voir la retrospective de Magritte! Alors ouvres !!!:cool:
Je te crois pas c'est pas ta voix.:o
Mais t'es relou Mortimer ! déja baisse ta chaine hi-fi qu'on puisse s'entendre ! ca resonne dans le couloir comme les canons de navarone ! Et puis ouvres moi cette satanée porte ! :mad:

Mortimer eteingni sa chaine hi-fi, constata qu'en fait c'était bien la voix de Ronan.
"J'arrive j'arrive"
Il sortait de la douche et était tout nu. Vite il courru dans la salle de bain pour prendre un serviette. Dans sa précipitation, il cogna le guéridon du couloir, renversant le buste de maximilien Robespierre en plâtre que lui avait offert sa grand-mère.
Paf !
le buste s'eclata par terre.....
:affraid:


CARTES SUIVANTES :
Bouillon Cube Magi
Anaconda

 
Rendu tout nerveux par l'aventure étrange dans laquelle l'avait lancé son copain Stef, avec ces hommes patibulaires à ses trousses, Ronan fut pris de panique en entendant les bruits de chute et le fracas du buste de l'Incorruptible sur le sol. L'adrénaline monta en puissance dans ses veines, et sans même s'en rendre compte il recula de plusieurs pas et se lança de toutes ses forces sur la porte de Mortimer, la défonçant d'un coup. Mortimer, toujours au sol, se remettait de sa chute en rochonnant, au milieu des débris de plâtre du buste.

"Oh m**** ton chouette buste est foutu ! s'exclama Ronan. Mais, mais.... la tête de Maximilien semblait étrange cette fois-ci. Elle n'était pas creuse... Une masse de couleur bouillon cube Maggi occupait l'intérieur de la tête.... Ronan la retourna... C'était une tête humaine embaumée à la façon des Arumbayas ! "PAPAAAAAA !!!!!!" s'exclama de manière spontanée Ronan, tant il crut se reconnaître lui-même dans cette tête, comprenant inconsciemment que c'était celle de son père !
Il empoigna Mortimer lui hurlant : "COMMENT SE FAIT-IL QUE JE RETROUVE LA TÊTE DE MON PÈRE CACHÉE DANS CELLE DE ROBESPIERRE ?????!!!". D'accord, les deux avaient eu la tête tranchée, mais cette explication restait maigre, il faut bien l'avouer...

Mortimer, encore groggy et nu comme un vers, lui dit : "Calme-toi, je vais tout te raconter... Viens manger un bout et boire un café. Il me reste un peu d'omelette norvégienne au frigo. Une recette que tu m'en diras des nouvelles !"
"DE L'OMELETTE NORVÉGIENNE ???!!!!!" hurla Ronan
"Ben quoi, oui, pourquoi çà te met dans un tel état ?" rétorqua Mortimer
"Attends !" fit Ronan "Juste une vérification !"
Sans rien dire, et dans le but d'éviter au lecteur MacGéen d'être perdu dans toute cette histoire, Ronan sortit le disque de Neil Sekada de sa doudoune et le mit sur la platine de Mortimer. En lieu et place du rockabilly nippo-américain une musique tribale exprimant de la violence s'échappa des enceintes. Mortimer blêmit.
"C'est la musique de la danse de l'ANACONDA chez les Arumbayas ! La musique des cérémonies de canibalisme ! J'en sais quelque chose... Personne n'avait jusqu'à présent pu en ramener un enregistrement... et pour cause ! D'où tiens-tu cela?"

Ronan voulut commencer son explication mais à ce moment là, un bruit de course se fit entendre dans les escaliers et par la porte défoncée apparurent....

CARTE LIEU A CHOISIR​

Pour écrire la suite de l'histoire, vous devez faire s'en dérouler une scène dans un lieu à choisir parmi ces trois :
- Le Musée du Quai Branly dit des "Arts Premiers"
- Oslo, capitale de la Norvège
- Les toilettes de la gare de Limoges
 
2 personnages bizarres...
Ils étaient très bruns avec des cheveux longs. Sans doute des Sud-américains. Peut-être d'Amazonie ou autre....
Ils étaient très peu habillés, torses nus, et dans leurs mains une machette. L'autre portait un arc. Des plumes dans les cheveux, ils parraisaient venir d'un autre âge, comme sortis des pyramides incas.
Derrièrre eux, un homme en costume, barbe noire.
Ce dernier s'adressa à nos 2 compères :
"ramassez la tête réduite et suivez-nous"

Les jeunes gens s'executèrent sous la menace des armes blanches des deux indigènes.
Ils montèrent dans une voiture noire sans rien dire, mais n'en pensant pas moins.
Ils prirent les quais.
Ronan s'insurgea contre son ami : "mais dans quel petrin tu nous a mis??? bon dieu?"
L'autre ne bougeait pas ,muet comme une carpe, serré entre les plumes des indiens azteques.

La longue berline sombre s'arretta Quai de Branly. Face à eux, le Musée des Arts premiers recement inoguré.
L'homme en costume paya des tickets d'entrée. Ils traversèrent l'énorme pan de verre rutilant et marchèrent le long des statues, des totems et des masques africains.
Un escalier, puis un autre.....Enfin ils s'arretèrent devant des totems étranges !


arts_premiers.jpg


:siffle:

Cartes Evènement :
- Une poursuite
- Un fait du hasard

:rolleyes:
 
Mortimer soupira, et l'homme en costume le regarda d'un air entendu. Ronan ne comprenait plus rien du tout.
Les visages des farouches guerriers Amérindiens se durcirent et ils envoyèrent des ondes d'agressivité vers Mortimer. D'un regard, l'homme en costume les calma.

"Ils sont là ceux que toi et ton compagnon nous ont pillés. Enfin ils sont PRESQUE tous là. Il manque le Septième, l'Aîné, profané par ton compagnon dont nous venons de retrouver la tête.
Le Dit du Grand Anaconda l'avait prévu : Un jour un homme au visage blanc viendra qui détruira l'Union des Sept Frères. Leur totems seront dispersés au quatre coins de la Terre, et l'harmonie sera rompue. Seule la réunion des Sept Frères permettra de retrouver le Grand Secret et il conviendra de coiffer l'Ainé des Sept avec la tête du profanateur.
OU EST LE SEPTIÈME FRÈRE, L'AINÉ ?" s'énerva l'homme.

"Vous avez trop lu l'Oreille Cassée des aventures de Tintin. Je ne sais pas de quoi vous parlez", rétorqua tranquillement Mortimer. "Cela fait longtemps que les Arumbayas carburent à la mauvaise bière brésilienne et roulent en 4x4 GMC. Ils sont les premiers à avoir oublié leurs propres mythes fondateurs. Tristes tropiques..." soupira Mortimer.

"Vous foutez pas de moi !" s'emporta l'homme.

Voyant que çà allait tourner au vinaigre, ou plutôt au curare, Ronan s'eclipsa discrètement et erra dans les galeries du Musée du Grand Chef Chirac (:D ). Un jeune homme entra énergiquement dans une pièce dont une plaque sur la porte indiquait : "Phonothèque Ethnographique". Par un fait du hasard la fermeture automatique de la porte ne marcha pas bien et elle resta entrouverte.

Ronan entendit alors une voix vociférer depuis la pièce :
"Il y a non seulement des voleurs ici et en plus ils font de sales blagues !!!!" :mad:
"Comment çà M. Le Conservateur ?"
"Et bien l'UNIQUE (au monde) disque vynile de la Danse de l'Anaconda Arumbaya a été volé ! Et un autre vieux 33 tours a été mis en remplacement pour nous berner !"
"Quel genre de disque ?" demanda naïvement le jeune homme
"Un truc de rock'n roll. Attendez c'est marqué sur la pastille : Neil Sekkada. Inconnu au bataillon c'lui-là !"

C'est alors que Ronan commençà à comprendre qu'il avait été victime d'une machination, où la recette de l'omelette norvégienne n'avait rien à faire (ce qui coupe court aux interrogations du lecteur MacGéen qui se demandait comment allait être refourgué ce truc dans l'histoire :D :siffle: ), et que son ami Stef n'en était peut-être pas un....

CARTE CONTRAINTE

L'histoire doit être conclue dans le second post suivant ce dernier. :p
 
Ayant oublié une des cartes événements, et ne pouvant plus éditer mon message, je rajoute :

Mortimer soupira, et l'homme en costume le regarda d'un air entendu. Ronan ne comprenait plus rien du tout.
Les visages des farouches guerriers Amérindiens se durcirent et ils envoyèrent des ondes d'agressivité vers Mortimer. D'un regard, l'homme en costume les calma.

"Ils sont là ceux que toi et ton compagnon nous ont pillés. Enfin ils sont PRESQUE tous là. Il manque le Septième, l'Aîné, profané par ton compagnon dont nous venons de retrouver la tête.
Le Dit du Grand Anaconda l'avait prévu : Un jour un homme au visage blanc viendra qui détruira l'Union des Sept Frères. Leur totems seront dispersés au quatre coins de la Terre, et l'harmonie sera rompue. Seule la réunion des Sept Frères permettra de retrouver le Grand Secret et il conviendra de coiffer l'Ainé des Sept avec la tête du profanateur.
OU EST LE SEPTIÈME FRÈRE, L'AINÉ ?" s'énerva l'homme.

"Vous avez trop lu l'Oreille Cassée des aventures de Tintin. Je ne sais pas de quoi vous parlez", rétorqua tranquillement Mortimer. "Cela fait longtemps que les Arumbayas carburent à la mauvaise bière brésilienne et roulent en 4x4 GMC. Ils sont les premiers à avoir oublié leurs propres mythes fondateurs. Tristes tropiques..." soupira Mortimer.

"Vous foutez pas de moi !" s'emporta l'homme.

Mortimer ayant vu que la surveillance des deux guerriers d'était relâchée en profita pour bondir à travers les totems et s'enfuir à quatre à quatre. Aussitôt les trois hommes se lancèrent à sa poursuite.

Mais ayant vu que çà allait tourner au vinaigre, ou plutôt au curare, Ronan s'était déjà éclipsé discrètement et errait dans les galeries du Musée du Grand Chef Chirac (:D ).
"Qu'il se dem**** ce pilleur de Mortimer ! Ses magouilles ne me concernent plus !" car il avait bien compris quel genre "d'explorateur" était finalement Mort'. Et de surcroît il lui avait menti sur son père.
Tandis que Ronan cherchait son chemin dans une des galeries, un jeune homme entra énergiquement dans une pièce dont une plaque sur la porte indiquait : "Phonothèque Ethnographique". Par un fait du hasard la fermeture automatique de la porte ne marcha pas bien et elle resta entrouverte.

Ronan entendit alors une voix vociférer depuis la pièce :
"Il y a non seulement des voleurs ici et en plus ils font de sales blagues !!!!" :mad:
"Comment çà M. Le Conservateur ?"
"Et bien l'UNIQUE (au monde) disque vynile de la Danse de l'Anaconda Arumbaya a été volé ! Et un autre vieux 33 tours a été mis en remplacement pour nous berner !"
"Quel genre de disque ?" demanda naïvement le jeune homme
"Un truc de rock'n roll. Attendez c'est marqué sur la pastille : Neil Sekkada. Inconnu au bataillon c'lui-là !"

C'est alors que Ronan commençà à comprendre qu'il avait été victime d'une machination, où la recette de l'omelette norvégienne n'avait rien à faire (ce qui coupe court aux interrogations du lecteur MacGéen qui se demandait comment allait être refourgué ce truc dans l'histoire :D :siffle: ), et que son ami Stef n'en était peut-être pas un....

CARTE CONTRAINTE

L'histoire doit être conclue dans le second post suivant ce dernier. :p