Raconte un tissu de conneries.
Le "Maïdan" est un coup d'État. Prétendre le contraire c'est mentir, tout simplement. Tu as un gouvernement élu démocratiquement, et un coup de force de milices néo-nazies alliées aux pro-européens.
Néo-nazies. J'insiste. Là-dessus, je ne suis pas d'accord avec lui. La "griffe de loup" n'est pas un N et un I, ce sont deux sigrunes SS inversées, référence à la 2e SS Das Reich. De même, beaucoup arborent la tête de mort de la 3e SS Totenkopf. Chez nous ces gens seraient perçus pour ce qu'ils sont : des néo-nazis et condamnés comme tels. Parce que c'est l'Ukraine, ils ne sont plus que des ultra-nationalistes, puis des "patriotes", et enfin des "héros" dans la presse otanesque que vous vous contentez de reprendre sans aucun recul. Enfin, depuis 2022, parce qu'avant ils étaient bien vus pour ce qu'ils étaient.
La première mesure des "nationalistes" fut d'attaquer les russophones qui avaient élus Ianoukovitch deux ans plus tôt (élections démocratiques). Un pouvoir s'installe de force à Kiev et veut imposer ses lois aux autres (notamment la langue russe). À partir de là, c'est une guerre civile.
Le massacre d'Odessa ça te revient ou tu as occulté comme tous les béni-oui-oui de l'Otan ?
Par qui ?
Tu sais qu'il y a en Europe une directive sur l'enseignement et la pratique des langues régionales ? Qu'elle doit être aussi appliquée en France ?
Il a parfaitement raison lorsqu'il dit que dans le Dombass, ce sont les militaires russophones qui se sont retournés contres les Ukro-nationalistes. Et il cite des sources bien plus crédibles que Wikitruc. Pas besoin de matériel russe. Ils l'avaient sous la main. D'ailleurs, équipement, armement, uniforme, il faut être un spécialiste pour différencier les uns et les autres, même maintenant.
Après, du moment où les U.S. ont décidé de fournir l'armée de Kiev, il ne fallait pas s'étonner que Moscou aide Donetsk.
La Crimée constate que le contrat constitutionnel qui lui a été imposé en 1995 n'est même plus respecté. Elle fait sécession. Les Russes interviennent pour prendre militairement le contrôle de la péninsule. Politiquement, ils n'ont pas besoin de faire des efforts ; avec près de 95% de russophones, la Crimée est déjà russe, elle a toujours voulu l'être. Pour Moscou, la Crimée est la revanche du Kosovo.
Au printemps 2014, Porochenko est élu sur un programme de paix et de réconciliation. Dès l'été il déclenche une offensive contre les "républiques" sécessionnistes pour soutenir les groupes néo-nazis partis y faire le coup de feu. Le gouvernement ukrainien de Kiev bombarde alors sa propre population.
À l'automne, c'est un constat d'échec. Porochenko signe les accords de Minsk. Ces accords maintiennent toujours les "républiques" dans le giron de l'Ukraine. On parle d'une autonomie, de garanties constitutionnelles pour les russophones, de consultations électorales.
Rien de tout cela ne fut mis en œuvre. Encouragé par ses parrains européens, France et Allemagne, Kiev joua le pourrissement et renforça son armée avec le soutien de l'OTAN. Loin d'ête dissous, les groupes armés néo-nazis ont diffusé dans l'armée officielle.
Ça vous emmerde peut-être mais ce sont les faits HISTORIQUES.
L'intensification subite des bombardements sur le Dombass par l'armée de Kiev à la mi-fevrier, il faut avoir vécu dans une grotte à ce moment pour ne pas en avoir entendu parler. Je ne sais s'il s'agit d'un élément tendant à prouver l'attaque prévue du Dombass comme le disent les tenants de la thèse de la "guerre préventive". Je sais par contre que jamais Kiev n'a eu l'intension de négocier avec les "républiques" et que la seule option envisagée à Kiev a toujours été militaire. Le front du Dombass est au moment de l'offensive russe la principale concentration de forces de l'armée ukrainienne.
La guerre actuelle n'est pas une guerre pour la démocratie. Il n'y a aucune démocratie au pouvoir à Kiev. Il n'y en a jamais eu depuis le "Maïdan". Il n'y a que des néo-nazis, des corrompus et des magouilleurs. Ce n'est pas non plus une "opération spéciale" pour nettoyer l'Ukraine de ces gens. C'est la réaction militaire de la Russie aux multiples atteintes de l'OTAN à sa sécurité sur son flan sud.
Je m'avance peut-être mais je pense que le plan initial des Russes était de contraindre Kiev à négocier, d'où l'offensive Nord vers la capitale. Peut-être espéraient-ils provoquer l'éviction des nationaux-nazis et se retrouver avec des gens plus souples.
Le soutien affiché par l'OTAN et l'UE a incité Kiev a résister. L'agression elle-même a provoqué un élan national qui dépasse le simple nationalisme et n'est pas prêt de s'éteindre. De même, Moscou a sans doute sous-estimé, dans un premier temps, la capacité de résistance de l'armée ukrainienne.
À partir du moment où les Russes se sont retirés dans le nord, les objectifs de guerre ont changés. Il semble clair que la destruction de l'armée Ukrainienne dans le Dombass est en bonne voie, piano ma sano, que s'en suivra la conquête complète du territoire revendiqué par les "républiques". À celui-ci, vient s'ajouter les territoires conquis au nord de la Crimée. Reste à savoir où ils s'arrêteront. Conquête totale du littoral avec Odessa ? Quid de Kharkov ? Quid de la plaine à l'ouest du Dombass jusqu'au Dniepr ?
Les Occidentaux peuvent vitupérer, ce qui sera conquis ne sera pas rendu. On va assister à une redécoupe de l'Ukraine. Une de plus dans l'histoire du monde. L'autre alternative est la troisième guerre mondiale. Banco ?
Les dindons de la farce sordide et criminelle jouée par l'OTAN et la Russie sont les Ukrainiens, les gens, pas les politiques.