Encore une jolie intox des services britanniques. Ils ont bien raison de produire ces idioties puisque les "journalistes" les reprennent la plupart du temps sans vérifier ou s'en aucune déontologie professionnelle.Bientôt le retour du choléra en Europe… vive la Russie !
Choléra en Ukraine: pas de cas avérés à Marioupol, mais une situation sanitaire critique
Malgré les informations des services de renseignement britannique, faisant étant de cas de choléra à Marioupol, il est difficile d’affirmer que la ville risque d’être en proie à une telle épidémie.www.liberation.fr
Et le clown Zelensky de sauter dessus immédiatement : plus d'armes pour apporter l'aide "humanitaire" à des populations qu'il fait bombarder depuis qu'il est élu.
C'est comme le truc de l’embargo du port d'Odessa qui affame le monde. Les blés ukrainens sortent par voie terrestre ou via les ports roumains qui sont toujours libres. Par contre, que le premier pays producteur doive faire face à toute sortes d'obstacles pour commercialiser et livrer sa production, ça n'influe pas.
Quant à toi, si tu lisais un peu plus loin que les titres de ta presse otanesque tu saurais que le choléra est déjà revenu plusieurs fois en Europe et n'a pas attendu les Russes pour cela.
Y a-t-il des cas confirmés de choléra à Marioupol ? Prudence
Le ministère de la Défense britannique a affirmé, vendredi 10 juin, qu’il y avait un risque d'épidémie majeure de choléra à Marioupol, occupée par les Russes depuis la mi-mai
www.20minutes.fr
"Des résurgences de l’épidémie ont bien eu lieu en 2011 à Marioupol avec 33 cas, cite l’OMS, ou aussi en 1995 avec quelques centaines de cas. « Mais à ce moment-là, beaucoup de gens allaient et venaient vers le sud du pays, pointe Renaud Piarroux, chef de service à la Pitié-Salpêtrière (APHP) et spécialiste des épidémies."
Déjà en 2011 et 1995, les Russes n'y étaient donc pour rien. Par contre ça donne une idée de l'état sanitaire de la région sous administration de Kiev.
"C’est aussi ce qu’affirme Claire Nicolet, responsable des opérations de MSF pour l’Ukraine : « Il n’y a pas de confirmation que le vibrion du choléra est arrivé dans le pays. Ça ne veut pas dire que ça ne peut pas arriver, mais il faudrait qu’il soit importé d’une manière ou d’une autre. »"
C'est l'avis de tous les spécialistes militaires sérieux. Nombre auquel il faut évidemment ajouter les forces des républiques sécessionnistes. Mais enfin, t'en sais surement plus qu'eux visiblement.Moins de 200.000 hommes ?
Quand tu verra une ville réellement détruite, tu sauras ce que c'est. Marioupol aujourd'hui est loin de ressembler à Syrtes en 2011 par exemple. Kiev n'est pas (encore) Beyrouth ou Grozny.
La Russie fait en Ukraine ce qu'à fait l'OTAN en Serbie, et ça n'a pas ému grand monde à l'époque. Je me souviens de cette ordure de Jamie Shea, porte parole de l'OTAN qui se marrait à la TV devant ses vidéos de bombardement. Il vous plairait sûrement aujourd'hui.
Encore un intoxiqué.Et dans ces 900 000 soldats environ (le chiffre varie selon les sources), il faut compter grosso-modo 200 000 conscrits , qui sont censés, selon les dires russes, ne pas être déployés sur les théâtres d'opérations en Ukraine. (Après on trouve aussi plus d'un million de réservistes, qui peuvent être âgés de plus de 40 ans).
Petit rappel également, quand on parle d'armée russe, cela inclus ceux de la toute la fédération de Russie, donc toutes les minorités ethniques et religieuse de l'Est russe notamment. Les minorités "non slaves" forment une bonne partie des troupes qui combattent — et meurent, les listes accessibles montrant une surreprésentation de soldats morts issus des minorités par rapport à la population de la Russie. Parce que, classiquement, l'armée est un ascenseur social, un moyen de gagner de l'argent et de quitter les régions pauvres, etc.
Les dirigeants russes ne sont pas bêtes. Plus facile et moins couteux face à l'opinion publique d'envoyer un (très) jeune soldat originaire du Caucase, des plaines mongoles, un Iakoute, un Bouriate, etc. et possiblement musulman plutôt qu'un bon petit slave orthodoxe de Saint Petersbourg ou de Moscou. Le soutien local à la guerre serait tout autre.
Ne sont présents en Ukraine que des volontaires et des unités professionnelles. La force de conscription n'est pas mobilisable dans une opération extérieure. Il faudrait que la Russie soit officiellement en guerre contre l'Ukraine, ce que le Kremlin s'est bien gardé d'annoncer jusqu'à présent.
Mais n'ayez crainte. Il est fort probable que l'on monte encore en gamme en terme d'armes utilisées (l'OTAN se battra contre la Russie jusqu'au dernier Ukrainien) et donc vos fakes d'aujourd'hui ont de forte chance de devenir la réalité de demain.
Je vous laisse à vos illusions. Désolé d'avoir gâché le dimanche de vos certitudes... ou pas. Je m'en cogne.