Sont surtout vu contre des nationalistes controversés
"controversés"
Jacques Doriot, nationaliste français "controversé". On ne l'a pas souvent faite celle-là.
Si on reste à la surface des choses, il est facile de passer à côté de leur réalité.
Puisque tu prends Wiki comme référence, suis donc les liens jusqu'au bout :
fr.wikipedia.org
en.wikipedia.org
(l'article anglais est mieux documenté)
Ce qui porte à controverse, c'est qu'un État qui ose se prétendre démocratique leur érige des statues et dédie des stades et des rues à leurs noms. Je croyais qu'on était devenus scrupuleux à ce sujet en Occident. Visiblement pas trop quand même.
Ne serait-ce que parce que tu fustiges Zelensky et ses sbires depuis le début, que tu te dis du côté des victimes, et donc qu'on pourrait penser, concernant ton silence vis à vis d'eux, soit que tu considères que ce sont des anges victimes de calomnies, soit qu'il y a les méchants méchants et les bons méchants. Deux poids deux mesurs en quelque sorte.
Je parle d'un sujet. Vous essayez de m'en imposer un autre. Je pourrais penser que vous voulez noyer le poisson.
Wagner ce sont des "affreux". La société est Russe, elle a sans doute des relations étroites avec le Kremlin qui s'en sert pour intervenir sur différents théâtre d'opération. Ce genre de "sociétés militaires privées" ont été très notamment actives en Irak et en Afganistan, avec les débordements que l'on sait. Wagner doit être représentative du genre, un Blackwater en version cyrilique. Rien de bon à en penser. L'idéologie qui s'y rattache est sans doute l’appât du gain mais il doit aussi y avoir quelques profils "bien lourds".
Ils sont actuellement présents dans le Donbass. En face il y a la Légion Géorgienne (ou ce qu'il en reste). C'est l'équivalent Kiévien. Mercenaires étrangers, anti-Russes par conviction ou simples baroudeurs en mal d'action. Quelques profils bien frappés à droite du casque là aussi.
Mais Wagner ce n'est pas Azov, Aïdar, Dnipro, etc. La comparaison n'est pas raison, même faite par Macron.
Oui, je reste du côté des victimes. Parce que les Ukrainiens ne sont pas "pro-nazis", ils l'ont démontré aux différentes élections où ces candidats issus ouvertement de ces groupes ont souvent été battus sévèrement.
Les Ukrainiens n'ont jamais voulu la guerre pas plus celle de Poutine depuis février que celle qui a éclaté en 2014 dans le Donbass et ailleurs (parce qu'on oublie facilement les autres soulèvement de 2014 matés dans le sang, ou le feu comme à Odessa). Les candidats élus à la présidentielle, que ce soit Pochorenko ou Zelensky avaient promis la paix, mais ils ont tous les deux choisi l'escalade militaire dans le Donbass et favorisé les élements les plus extrémistes avec l'appui de l'OTAN.
Dans leur grande majorité les Ukrainiens (j'entends les habitants de l'Ukraine dans ses frontières de 2014) ont une aspiration démocratique, bien plus forte que chez les Russes. Cette aspiration a été dévoyée et trahie par les politiques et des oligarches qui valent bien ceux de Moscou. L'Ukraine est un territoire culturellement composite dont on a savamment orchestré la division entre les populations. En prenant de force le pouvoir en 2014, les nationalistes et les européïstes libéraux ont rompus le pacte qui liait ensemble la société ukrainienne. Depuis, on a cultivé la crainte et la haine du camp adverse. L'Europe, au lieu d'être une force d'apaisement et de propositions, a inscrit cela dans une lutte large contre la Russie de Poutine et armé un camp contre l'autre.
Aujourd'hui, l'Ukraine est le champ de bataille de l'OTAN et de la Russie. Dans chaque camp, les Ukrainiens sont l'alibi. À L'ouest la démocratie ukrainienne est une fiction entretenue pour conserver l'acceptation des masses à l'hégémonie étasunienne sur l'Europe, à l'Est l'anti-nazisme, le rappel des horreurs de la Grande Guerre Patriotique, et la sauvegarde des Russes d'Ukraine justifie la soi-disant "opération spéciale".
J'ai cité la déclaration de Zelensky après la chute de Lissitchansk. Si on dépasse le côté bravade, il prétend recouvrer par la force des territoires culturellement Russes, où les bataillons "nationalistes" kiévistes ont persécuté la population depuis 2014. La grande question : que pourrait-il en faire sans procéder à une épuration ethnique ? Il a déjà interdit l'enseignement du Russe, banni la musique Russe, ordonné la destruction des livres en Russe. Que ferait-il des gens ?