Le labo de PVPBP

Rien de bien compliqué, l'essentiel est fait "in camera" (2 frontales en mode lumière rouge sur les yeux et zou). Seul le faisceau LASER et fait sous photoshop.
L'image sans le rayon:
Donc ce sont les frontales qui éclairent la boule à l'arrière…
L'éclairage ambiant (bleuté) c'est juste la lune alors.
Mais tout ça demande une pause longue (lumière lunaire et étoiles) et à la fois un temps plus court d'éclairage à la frontale.
Tu es resté dans la position tout le long de l'ouverture de l'obturateur ? Ça me semble trop net pour cela. Quelque chose m'échappe.

@Modo : bah sur mon Safari l'image n'apparaissaient pas. Dans le message original de JP pas d'image non plus.
 
Donc ce sont les frontales qui éclairent la boule à l'arrière…
L'éclairage ambiant (bleuté) c'est juste la lune alors.
Mais tout ça demande une pause longue (lumière lunaire et étoiles) et à la fois un temps plus court d'éclairage à la frontale.
Tu es resté dans la position tout le long de l'ouverture de l'obturateur ? Ça me semble trop net pour cela. Quelque chose m'échappe.

@Modo : bah sur mon Safari l'image n'apparaissaient pas. Dans le message original de JP pas d'image non plus.
Oui la boule (un vieux télescope expérimental) est eclairé par la lumière diffuse des frontale. Le reste de la lumière ne vient pas de la lune mais de la pollution lumineuse. Normalement elle est plutôt orange mais j’ai beaucoup refroidi la balance des blancs pour avoir un bleu qui évoque les dessins de Comics. J’ai aussi pas mal refroidi le bas de l’image avec un filtre gradué toujours pour renforcer l’aspect Comics et avoir une grosse différenciation entre les couleurs chaudes et froides de l’image. Il n’y a qu’une image ici (pas de blending). Je suis resté le plus immobile possible pendant les 15 secondes de poses. Plusieurs essais ont été nécessaires pour y arriver.
Donc vraiment rien de très special à la prise de vue. J’ai juste fait 2 ou 3 photos test sans moi avant pour vérifier la mise au point (en hyperfocale) et l’exposition sans la lumière de frontales puis plusieurs images avec moi pour avoir la moins floue possible.
 
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Chapeau pour l'immobilité. C'est plutôt net.

Avec 15 secondes, tu as un ciel comme ça ? On a vu pire côté pollution lumineuse !
15 secondes à 6400 ISO f2.8... ;)
Du coup la pollution lumineuse est vite très présente. Mais en l'occurence elle ne me gene pas trop vu qu'elle me sert a éclairer la scène ;)
 
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Attention ! ceci est un « sans-gêne » ("langue de belle-mère") de Fêtes

367024_original.gif

Et ma grosse boule rouge? Elle te plait ma grosse boule rouge de Noël?

J'avais perçu jusqu'ici le côté « farouche » de Jean-Paul mais le côté « comique » m'avait échappé.

Et voici que j'atteins une illumination - une fusion du comique avec le farouche ouvrant les portes de ma perception : Jean-Paul est un mutant.

Cette mutation a une histoire. Petit, Jean-Paul lisait le magazine Strange des éditions lyonnaises LUG et dévorait les aventures des super-héros importées des « Comics » américains. Ses parents lui avaient même offert la panoplie des costumes de ces mutants. Comme déjà se faisait jour en lui la « pulsion optique » qui allait l'amener à l'art photographique, le super-héros Cyclope doté d'un pouvoir d'« éjaculation optique » foudroyante était son préféré.

Devenu grand, Jean-Paul (qui garde dans une pièce fermée à clé du sous-sol de sa maison de Nice la collection complète de Strange et les costumes de ses super-héros préférés) a progressivement pris conscience d'un processus intérieur de mutation : il se trouve habité par le super-pouvoir du Clyclope mais seulement de manière périodique.

Lorsqu'il sent les premières manifestation d'une « crise de puissance », il s'en va en pleine nuit sur les collines de l'arrière-pays afin de pouvoir libérer son énergie incognito (ce sont ces phénomènes de "sons et lumières" qui ont donné naissance chez les indigènes à la légende que les collines seraient hantées).

Dans les deux autoportaits pris sur le plateau de Calern, nous pouvons contempler la version mutante de Jean-Paul dans son incarnation du Cyclope. Il a beau parler de trucage rajouté avec Photoshop, ça n'a pas trompé SirDeck qui y a vu le sceau de la photographie authentique. C'est bien un faisceau d'énergie pure qui s'échappe du mutant en pleine crise de puissance. Et qui explique le rougeoiement de forge de la boule de béton.

Le Père Noël n'existe peut-être pas, mais le Cyclope oui (par accès ou par crises). Je sais à présent d'où provient ce caractère farouche du personnage (hé ! de cette super-puissance latente du Cyclope). Et je sais d'où vient l'aspect "comique" : comme le mot « comics » le suggère, des effets jubilatoires induits par les super-pouvoirs latents. La jubilation farouche du mutant.

519110_original.png
 
Dernière édition par un modérateur:
Tout ça écrit à trois heures et demie du mat'.
Mais tu dors quand Maco ?

Quand il a fini de se pignoler.
A priori ça prend du temps.

Vu la technicité et la culture encyclopédique qui caractérise @macomaniac , à mon avis @macomaniac serait capable de nous berner en créant des scripts balançant des posts à des heures "vampiresques".
A moins que, ce qui expliquerait bien des choses éblouissantes, @macomaniac ne soit que le dernier "prototype robot" de Google capable de lire et répondre aux threads des forums 24H/24H en puisant dans les bases de données de la grande toile universelle.
 
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Réactions: jpmiss
Je crois que jpmiss tient le bon bout... Même pour toi pouppinou :D
 
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Réactions: jpmiss
Très bonne gestion du soleil. Tu as fait quelque chose de particulier ou c'est une très bonne gestion des très hautes lumières par la 6D ?
Merci. En fait le soleil était encore derrière les nuages ce qui simplifie quand même pas mal les choses.
Pour l'expo je me suis fié à mon histogramme en veillant à ce qu'il ne touche pas le bord droit. Partant de cette expo de base j'ai quand même brackété à +1&-1-2-3 au cas où mais au final j'avais assez de matière avec une seule expo car l'histogramme ne clippait pas non plus a gauche. Donc pas de blending d'expo. Et en ce qui concerne le 6D je pense plutôt que c'est la qualité des détails qu'on peut récupérer dans les ombres qui compte ici.
Petit détail: au moment de la prise de vue l'éclairage urbain n'était pas encore allumé car on était encore 15-20 minutes avant le coucher du soleil et les premières lampes ne se sont allumé que 15-20 minutes environ après le coucher. J'ai donc pris une 2éme série de photos pour capturer cet éclairage que j'ai ensuite ajouté à la première image de façon a rendre le premier plan plus présent et souligner la silhouette du village.
 
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Réactions: pouppinou et SirDeck
C'est bien ce que j'imaginais : une exposition pour le ciel et une pour le sol, comme au début de la photographie.

J'imagine que tu utilises du RAW. La courbe présente un écrêtage (clippé ?) à droite sur le boîtier alors qu'aucune couche n'est écrêtée sur les canon. Sur du foncé l'intérêt d'aller le plus loin possible à droite, c'est de pouvoir revenir sur la gauche au développement pour ramener toute cette riche information qui est pris dans les tons moyens à l'exposition vers les tons sombres et ainsi les faire croustiller de détails.
 
C'est bien ce que j'imaginais : une exposition pour le ciel et une pour le sol, comme au début de la photographie.

J'imagine que tu utilises du RAW. La courbe présente un écrêtage (clippé ?) à droite sur le boîtier alors qu'aucune couche n'est écrêtée sur les canon. Sur du foncé l'intérêt d'aller le plus loin possible à droite, c'est de pouvoir revenir sur la gauche au développement pour ramener toute cette riche information qui est pris dans les tons moyens à l'exposition vers les tons sombres et ainsi les faire croustiller de détails.
Non il n’y a pas une expo pour le sol, seulement pour les lumière artificielles. Tout le reste vient d’une expo unique.
Je shoote effectivement en RAW et j’ai en effet exposé pour être le plus loin possible à droite sans toucher le bord de façon à garder des détails dans les hautes lumières. Si en faisant ça j’avais eu des ombres bouchées c’est là que j’aurais fusionné une expo plus claire pour rattraper les zones bouchéés. Mais la plage dynamique rentrait pile dans les capacités du capteur: pas de hautes lumières cramées, pas d’ombres bouchées.
 
Cette photo de SirDeck dans le fil : « Postez vos plus beaux instants » :

La Fin de l'Histoire : Allégorie​

Oggl_0170.jpg

a déjà suscité des commentaires de la part de boninmi :
une photo sans histoire.
et de son auteur (qui me pardonnera ici d'offrir de ses propos des disjecta membra) :
la photo « qui vient à moi », l’imprévisible... un aspect carrément raté... des rendus anciens que l’œil a vu et revu et qui l’attire tant il aime ce qu’il connaît déjà

J'interviens donc en qualité d'épigone : "celui qui vient après" - et cette position me paraît particulièrement adéquate ici.

Je vais m'amuser à improviser un Récit. SirDeck et sa femme sont partis faire un course en montagne, SirDeck affectionnant la position de serre-file qui ménage le « kairos » : l'occasion propice à capturer au vol dans un instantané une image de ce féminin qui, par essence, échappe à sa prise en le devançant.

Parvenue au sommet signalé par un kairn massif, voici que celle qui le précède se retourne en prenant la pose. Oui, c'est comme si elle s'offrait, là, en modèle appelant la photographie. Un kairos, instant à saisir au vol que SirDeck s'empresse de capturer dans un instantané - parce qu'il vient d'être traversé par la puissance d'une Allégorie.

Cette femme qui le regarde, ne lui fait pas face pour autant, mais pose de biais comme pour indiquer par l'obliquité statuaire de sa posture ce qu'il y a à voir plus loin : une absence. Une absence de profondeur d'horizon. C'est comme si, au-delà de la crête immédiate du sommet, le lointain enneigé et le ciel bouché n'étaient qu'une toile verticale peinte en trompe-l'œil. Ce que lui montre la femme qui le regarde en désignant l'absence de profondeur de l'horizon - c'est une perte. Elle pose comme le symbole même de cette disparition.

Les bras baissés dans ce parka avachi, avec ce pantalon à patt' d'éph, échevelée, la tête menacée par la pointe oblique d'une croix, la tubulure verticale d'une rembarde évocatrice d'un fusil dressé crosse à terre - elle pose, comme le symbole même de la disparition de la révolution.

Image de la femme militante, désarmée et menacée, montrant le visage mélancolique de la Fin de l'Histoire. Adossée à l'absence de profondeur de l'horizon, elle regarde en-arrière, à travers le photographe, la dimension rétrospective de l'avenir.

La Révolution qui ouvrait une profondeur au Temps a disparu de l'horizon. Elle se dresse, sur ce sommet déserté, en Allégorie de la perte du sens de l'histoire.

Je suis frappé par la puissance politique de cette photographie. Dans ma position d'épigone, je pourrais encore épiloguer longtemps. Peut-être n'ai-je fait qu'imaginer un autre Récit que celui que SirDeck avait à l'esprit. Peut-être me reprochera-t-on d'aligner des mots là où s'offre une image. J'ai raconté ce que je percevais - tel que j'en ai l'idée.
 
Encore un hébergeur d'images qui disparaît :(



Il va y avoir beaucoup de blancs dans mes posts​
 
Il y en a ici qui font de la photo au cerf-volant (KAP) ?
C'est un truc que j'aimerai bien essayer. Vous avez des pistes ?

J'ai regarde rapidement et je pense m'orienter vers un auto-KAP (ca fait plein de photos avec un module qui tourne et qui déclenche automatiquement, il faut juste faire le tri apres). Pour le cerf-volant, il en existe de plusieurs plusieurs tailles et formes en fonction du type de vent.
Vous auriez quelque chose a proposer ?

L'idée c'est de pouvoir l'utiliser lors d'un voyage en Juin cette année.

En plus du fait que c'est (bien) moins cher qu'un drone, c'est silencieux et ca dure plus longtemps !

J'ai presque l'appareil photo qu'il faut (LX5) mais il faut que je lui change la molette...
 
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