CONSTITUTION DU CHATEAU
Le maître du château :
Le maître du château devient à partir de maintenant “l’empereur du château”.
Il le reste aussi longtemps qu’il le désire.
Il peut à n’importe quel moment confier son titre à une tierce personne par lui choisie, sans besoin de quelque justification que ce soit.
Il a droit de vie et de mort sur ses sujets, peut faire torturer ou jeter au trou tout citoyen irrespectueux.
Il peut faire torturer ou jeter au trou n’importe quel citoyen, même respectueux, si ça le fait rigoler.
Il dispose d’un droit de cuissage journalier sur toutes les citoyennes de l’empire.
C’est lui le chef.
L’armée :
L’armée est le bras vengeur de l’empereur.
Elle casse la gueule au premier qui moufte, sur ordre de son empereur bien-aimé, qui est sévère mais juste.
Tous les gradés de l’armée font ripaille tous les soirs à la table de leur empereur, et disposent chacun d’une chambre tout confort remplie de gonzesses à poil.
Les hauts dignitaires :
Ils sont autant que l’empereur le désire.
L’empereur leur accorde les privilèges qu’il veut, et peut au besoin déléguer son pouvoir de décision à l’un ou plusieurs d’entre eux.
Toute création d’un poste de haut dignitaire est décidée par l’empereur et effective dans l’instant.
Le conseil spécial :
Ferait bien de pas trop la ramener
Le peuple :
Ne peut l’ouvrir qu’en une occasion : acclamer son empereur et se féliciter de sa bonté et de sa bienveillance, même si celui-ci en empale un ou deux au passage, pour déconner.