L'environnement de nos ados ... plus dangereux qu'avant ?

L'environnement de nos ados ...

  • Moins dangereux "qu'avant"

    Votes: 1 5,3%
  • Pareil

    Votes: 9 47,4%
  • Plus dangereux "qu'avant"

    Votes: 9 47,4%

  • Total voters
    19
  • Poll closed .
A partir du moment où un ado se croit tout permis et pense avoir droit à tout, c'est la porte ouverte à la violence verbale ou physique dans le cas où quelqu'un lui refuserait quelque chose ... Dès lors et par sa réaction, il augmente par le fait même la dangerosité de son environnement en s'exposant à la réaction de l'auteur du refus...

C'est donc effectivement bien lié !

---------- Nouveau message ajouté à 21h56 ---------- Le message précédent a été envoyé à 21h52 ----------

Exemple vécu :



Un ado me demande une cigarette et je lui dis que je n'en ai pas ... Il me répond : casse toi vieux con et il ramasse mon poing sur la gueule !:rateau:


OK, vu sous cet angle.
On en revient alors de ce que tu disais de la relative "démission" des familles par manque de temps ou de compétence.

Avec ce débat ubuesque et violent en ce moment en France : "l'école n'a pas à se substituer aux familles", qui vient de ces même parents par ailleurs démissionnaires (et j'admets que je suis loin d'être parfait sur ce plan), et là où franchement, l'école ne cherche à se substituer à rien du tout, mais simplement de pallier des carences générales évidentes.

---------- Nouveau message ajouté à 22h08 ---------- Le message précédent a été envoyé à 22h04 ----------

Un ado me demande une cigarette et je lui dis que je n'en ai pas ... Il me répond : casse toi vieux con et il ramasse mon poing sur la gueule !:rateau:


Et la prochaine fois, tu ne manqueras pas de respect à cette moule, petit canaillou.

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Un ado me demande une cigarette et je lui dis que je n'en ai pas ... Il me répond : casse toi vieux con et il ramasse mon poing sur la gueule !:rateau:

Ouais, je vois parfaitement ce que tu veux dire : les vieux qu'ont pas de clopes sont un danger pour la jeunesse !

D'ailleurs, c'est pour ça que j'incite mes fils à ne pas fumer - des fois qu'ils en viennent un jour à te demander une clope...
 
Ouais, je vois parfaitement ce que tu veux dire : les vieux qu'ont pas de clopes sont un danger pour la jeunesse !



D'ailleurs, c'est pour ça que j'incite mes fils à ne pas fumer - des fois qu'ils en viennent un jour à te demander une clope...


Et moi à fumer, histoire qu'ils aient une chance d'avoir une clope sur eux le jour où thebig leur en demandera une.
 
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Réactions: ergu
Dire qu'on a échappé à tous les dangers de notre adolescence pour en arriver là

Bof ! Quand, comme moi, on est parti de rien pour n'arriver à rien, on n'a pas beaucoup de regrets à avoir !:D

Ma question existentielle du moment : comme je suis un grand prématuré, vais-je mourir aussi quelques mois avant la date prévue par mon destin ... ou non ????:rateau:
 
Bof ! Quand, comme moi, on est parti de rien pour n'arriver à rien


C'est déjà beaucoup. Je suis parti de haut (père grand universitaire et toussa) pour arriver à pas grand chose :D
Mais, thebig, c'est le sujet du fil, on a les gamins, non ? Le reste...
Et le premier qui y touche, j'le crève, même si c'est une moule.
 
Mais, thebig, c'est le sujet du fil, on a les gamins, non ? Le reste...

Tu as entièrement raison !:up:

J'ai l'habitude de voir mon "petit frère" tous les jours (enfin, il a quand même 58 ans et pas d'enfants !) et c'est à chaque fois pour nous l'occasion de se tordre de rire avec des conneries pas possibles (que je n'oserais même pas aborder ici !) ... quand hier, il m'a dit tout-à-fait sérieusement : "Frère, je ne comprends pas comment tu as fait pour avoir 3 enfants intelligents !" ... le salopiot !:mad::love:

Un jour, on discutait en rigolant de ma "prématurité" ... le lendemain matin il me téléphonait en disant : "Salut Frère, que foetus aujourd'hui ??????" :rateau: ... :rose:Je sais ! mais ça nous fait rigoler !

Mais tout ça nous éloigne de notre sujet de départ ...:o
 
Hum...
consonne ?

Si seulement les cons sonnaient, ça serait bien pratique pour les repérer de loin.

Sur ce, je vous laisse, y a un truc qui sonne.
 
Chez le gynéco :
Docteur, y a un con qui sonne. C'est le mien, ou c'est vous ?
 
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Réactions: Powerdom
je lis ce fil et je me dis que j'aurais finalement plus mal tourner; surtout comparé à certains qui traînent ici...

Merci thebig pour cette prise de conscience !
:zen:
 
Bien sûr, "l'incident" cité ci-dessous est un cas isolé ... mais j'ai bien aimé la citation dans l'un des commentaires : "La culture de l'excuse est l'un des paramètres d'une société décadente".

J'ajouterais également qu'il ne faut pas oublier que pour 1 ado qui fait des "conneries", il y en a 10.000 autres qui vivent normalement dans le respect des autres !:zen:

Le père du jeune handicapé agressé par quatre jeunes exige une punition - Le Point

...ça interpelle quand même...
 
Oui, ça interpelle, mais les commentaires affligeants m'interpellent presque plus...
 
il me tarde néanmoins de savoir si la sanction sera plus ou moins lourde que de cogner un chat...

Pour en revenir au fil, je pense pour ma part que la vie est plus cool maintenant. J'ai 50 ans un garçon de 17 et une fille de 14.
Ils ont toujours eu chacun leur chambre, (pas moi) une vie peinard, (moi pas toujours) de bonnes écoles, ils ne sont pas chiants.
A la naissance de mon garçon j'ai démissionné pour m'occuper de lui et j'ai continué avec ma fille. Je pense que beaucoup de choses dans l'évolution de l'enfant vient de là. J'ai beaucoup lui a cette époque. tout ce qui me passait sous la main sur l'éducation des enfants.

mon préféré restera "tout se joue avant 6 ans".
j'ai essayé de faire de mon mieux (j'essaye encore ;) ) mais je garde toujours avec moi pour mes enfants l'adage suivant : Ne combat pas le mauvais, mais augmente le bon, le mauvais disparaîtra.
Tout ça pour dire que si la vie d'avant peut paraître "romantique" vue de maintenant, je pense que c'est quand même beaucoup plus facile maintenant. ;)
 
Vous me direz que ça tourne à l'obsession, mais voici une news récente sur un site pro (pas de lien accessible possible).

L’Institut nationalde la santé et de la recherche médicale a remis, le 5 février, à Mme Danièle Jourdain-Menninger,présidente de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt),une expertise collective sur les conduites addictives à l’adolescence.

Ce document, qui s’inscrit dans le cadre du Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les conduites addictives 2013-2017,dresse un tableau des consommations des différentes substances addictives, ainsi que des dommages causée qui sont particulier dans cette tranche d’âge.

Et le constat est préoccupant concernant en particulier l’alcool, le tabac et le cannabis, dont les dommages sont majeurs chez les adolescents qui ont une sensibilité accrue aux effets neurotoxiques de ces substances.

Ainsi, pour l’alcool, l’usage régulier commence dès le collège ; et, à 17 ans, 59 % des garçons et des filles rapportent avoir déjà été ivres au cours de leur vie et 53 % déclarent avoir vécu au cours du mois précédant l’enquête, une alcoolisation ponctuelle importante. La France occupe une position médiane en Europe pour les alcoolisations ponctuelles importantes à 16 ans, elle se situe au-dessus de la moyenne pour la consommation régulière d’alcool.

Le tabac a été expérimenté en 2011 par 2 jeunes sur 3 à l’âge de 17 ans ; et 30 % des filles et 33 % des garçons sont fumeurs quotidiens. Cette prévalence place la France parmi les pays ayant le plus de jeunes fumeurs.

Concernant le cannabis, 42 % des adolescents de 17 ans en ont déjà fumé au moins une fois (39 % des filles et 44 % des garçons), avec de premières expérimentations dès le collège. Et parmi les adolescents âgés de 17 ans, 5 % présenteraient en 2011 un risque d’usage problématique voire de dépendance : 7 % des garçons et 3 % des filles. Là encore la France se situe parmi les forts consommateurs.



Les experts de l’Inserm font plusieurs recommandations visant à prévenir l’initiation ou à en retarder l’âge, en améliorant, en particulier, l’information vers les jeunes et leurs parents, en renforçant la formation des intervenants, et en développant des actions de première ligne, telles que des "consultations jeunes consommateurs".