Les paroles de chansons conduisent en prison

iDiot a dit:
Ils traquent les utilisateurs de peer-to-peer qui pompent des films mais ils ne respectent pas les droits d'auteurs non plus... http://www.grioo.com/info3779.html
Il y a un gros écart entre vouloir respecter l'esprit des droits d'auteur et trouver formidables des gens qui font du fric avec de "l'artistique" comme ils le feraient avec du jambon à l'os si ça rapportait autant.

Dans l'article que tu cites, les droits d'auteur de cette femme ont été piétinés par l'industrie du cinéma - la critique de cette dernière ne doit pas entraîner de remise en cause de la première par contagion.

D'une certaine manière, les gens qui téléchargent de la musique illégallement ont des pratiques moralement similaires à celles denoncées dans l'article.
Il faut parfois balayer un peu devant sa porte : voler un voleur reste du vol.
 
iKool a dit:
D'une certaine manière, les gens qui téléchargent de la musique illégallement ont des pratiques moralement similaires à celles denoncées dans l'article.

On parle de paroles de chansons la, pas de musique en MP3.

Moi, je viens de passer du temps à placer toutes les paroles que je pouvais sur les chansons que j'avais achetés sur l'iTms, je n'ai vraiment pas l'impression d'avoir commis un crime.
 
iDiot a dit:
"L'industrie de la musique continue sa rafle impitoyable envers tous ceux qui portent atteinte de près ou de loin à ses intérêts.
À ce sujet, il restait encore un point noir concernant les paroles de musiques, diffusées gratuitement sur la toile par de nombreux sites, et qui faisaient toujours plaisir aux fans (qui avaient bien entendu acheté légalement leurs musiques).
Et bien ce point noir semble maintenant éclairci, suite à une décision de la justice qui risque fort de faire jurisprudence dans le domaine, et qui donne finalement raison à l'industrie de la musique (comment ça, on s'en doutait ?).

Une lourde condamnation pour des récidivistes

Le site Miditext.com avait été suspendu en mai 2002, suite à une décision du tribunal de grande instance de Paris qui avait jugé les auteurs du site pour "exploitation illicite de paroles protégées par droit d'auteurs".
Les auteurs devaient alors fermer leur site et ne plus diffuser des paroles de musiques protégées sur Internet.
Seulement, un mois après, un autre site Internet ouvrait ses portes sous le nom de Miditext.net.
Il proposait le même contenu, mais sous un nom de domaine différent.
Les auteurs du nouveau site, qui sont ceux qui ont été condamnés en 2002, ont été retrouvés et se sont de nouveau jugés et condamnés à six mois d'emprisonnement avec sursis et 20 000 Euros d'amende.

Le "tout répressif" est-il une solution ?

Ce n'est pas la première fois que l'industrie de la musique tente d'empêcher la diffusion de paroles de chansons sur la toile, puisque le site paroles.net s'était également fait rappeler à l'ordre en mars 2003.
L'auteur du site soucieux de ne pas s'attirer d'ennuis avec la justice, s'est alors exécuté en retirant certaines paroles de son site, qui n'y sont maintenant plus accessibles.
Cependant, c'est la première fois qu'une condamnation est appliqué pour diffusion de paroles sur Internet, et cela a tout de même de quoi faire froid dans le dos, surtout dans la mesure où le "délit" semble mineur en comparaison de la diffusion de la musique elle même au format MP3.
Cependant, un communiqué de la CSDEM affirme que les éditeurs sont maintenant de plus en plus nombreux à mettre en ligne les paroles de leurs auteurs, ce qui justifierait alors que de telles actions soient entreprises.

Ainsi, après les fichiers numériques, les sonneries de portable, l'industrie de la musique veut également interdire la diffusion gratuite de paroles.
Attendez vous bientôt à voir une amende accrochée à la porte de votre salle de bain pour avoir sifflé sous la douche..."


Personnellement, ça me trou le cul :affraid: (excusez du terme...) Je ne vois pas en quoi ça porte préjudice à leur marché... :mouais:

Où va t'on? :nailbiting:

Totalement d'accord. :)
 
iKool a dit:
voler un voleur reste du vol.

Plus personne n'est innocent dans ce cas... je suis un voleur, tu es un voleur, ils sont des voleurs... on peut laisser tomber tous les procés et on fonctionne comme ça... :siffle:

Non plus sérieusement, je ne sais pas trop comment réagir devant ce genre de chose... ça me dépasse...
 
C'est encore un écran de fumée, il n'y a pas eu de grosse affaire de pédophilie sur le net alors ils trouvent d'autres dangereux trafiquants.
Je repense de plus en plus souvent aux paroles de la chanson "Police : Milice" (je ne citerais ici que le titre, on ne sait jamais) ; la police et la gendarmerie sont utilisée comme une milice tout juste digne d'un second couteau pour la mafia des majors.
D'autant que, comme pour les partitions, s'il s'agit d'un cadre privé ou pédagogique il n'y a vraiment aucun mal, quand-même.
Et comme pour le mp3 ça peut permettre de découvrir d'autres choses, j'ai souvent découvert des chansons magnifiques sur des forums ou autre, ce qui m'a donné envie de les écouter et - éventuellement - d'acheter le disque.
Bientôt on sera condamné pour avoir chantonné dans la rue alors qu'on laisse la star ac massacrer le patrimoine ; imaginez, un flic vous arrête parceque vous écoutez un disque dans la voiture avec la fenêtre baissée :rolleyes: (cela dit certaines fois ils feraient bien de le faire pour éviter d'avoir à supporter les BOUM BOUM BOUM BOUM BOUM BOUM des Jackys décérébrés).
 
kaviar a dit:
J'aurais une petite question :
A t'on encore le droit de chanter sous sa douche, ou bien faut-il payer des droits ??

tant que tu ne pisses pas en même temps... oui :eek:


oui, je sors... :D
 
Une chanson, c'est un compositeur, un parolier, un interprète... et tout le système de distribution qui va avec... Chacune des personnes intervenant dans ce processus doit être payée. Si le fait que la diffusion non autorisée de paroles soit sanctionnée vous choque, c'est que fondamentalement vous respectez plus le musicien que l'écrivain... Prenons le cas de Femmes... Je vous aime, paroles de Jean-Loup Dabadie et musique de Julien Clerc. Vous seriez choqué que la musique de cette chanson, sans les paroles, soit diffusée (à la radio, sur Internet), sans que Julien Clerc soit rétribué, non ? Alors, pourquoi considérez-vous que la diffusion des paroles sans la musique, ou de la partition, sans rétribution de leurs auteurs, n'est pas condamnable ? Ce n'est pas parce que beaucoup de chansons contemporaines meublent une mélodie de paroles insignifiantes que celles-ci sont systématiquement subordonnées à la partition (en plus, c'est un jugement esthétique... pas une valeur juridique). Prenez Jean Ferrat lorsqu'il chante Aragon, que seraient vraiment ses chansons sans le talent de celui qui a écrit ces poèmes ? Ce n'est pas que j'approuve la course au brevetage et autres droits d'une certaine industrie, effrayée de voir ses ventes se réduire du fait du piratage, ou de perdre le monopole de celles-ci avec l'iTMS... Seulement, tout le reste est une question de mesure des ayant droit... Imaginez que vous écriviez et publiiez un recueil de poème... Un compositeur ou un chanteur vous dit : « J'aimerais bien utiliser vos textes pour mon album... » D'accord, l'album sort et vous êtes rétribué sur les ventes du disque... Alors, quelqu'un met en ligne, sans vous consulter, les paroles de l'album... Vous vous retrouvez avec tous vos textes diffusés gratuitement sur Internet, causant du préjudice aux ventes de votre livre, vous seriez content ? Encore une fois, on n'a jamais interdit à personne de recopier les paroles d'une chanson qu'il a achetée... Ce qu'on lui reproche, c'est de le faire s'il n'a pas acheté la musique auparavant, ou de les diffuser...
 
Antiphon a dit:
Ce qu'on lui reproche, c'est de le faire s'il n'a pas acheté la musique auparavant, ou de les diffuser...
J'achète rien .. j'allume ma radio ou ma télé .. je pousse sur le bouton record et j'ai tout gratis ...
(je sais .. je sais ... la redevance,les supports, etc ... justement je ne payerai pas un sou de plus pour le téléchargement ... j'ai déjà donné!)

Le reste de ton argumentation Antiphon c'est du bla-bla

Tu essayes quoi? ... de nous faire croire que composer un morceau de 3 minutes ou écrire 20 lignes de textes meritent plus d'argent que toute une vie de travail d'un ouvrier chez Renault ... ça en devient obscène!

Voilà mon avis :mad:
 
Antiphon a dit:
Une chanson, c'est un compositeur, un parolier, un interprète... et tout le système de distribution qui va avec... Chacune des personnes intervenant dans ce processus doit être payée. Si le fait que la diffusion non autorisée de paroles soit sanctionnée vous choque, c'est que fondamentalement vous respectez plus le musicien que l'écrivain... Prenons le cas de Femmes... Je vous aime, paroles de Jean-Loup Dabadie et musique de Julien Clerc. Vous seriez choqué que la musique de cette chanson, sans les paroles, soit diffusée (à la radio, sur Internet), sans que Julien Clerc soit rétribué, non ? Alors, pourquoi considérez-vous que la diffusion des paroles sans la musique, ou de la partition, sans rétribution de leurs auteurs, n'est pas condamnable ? Ce n'est pas parce que beaucoup de chansons contemporaines meublent une mélodie de paroles insignifiantes que celles-ci sont systématiquement subordonnées à la partition (en plus, c'est un jugement esthétique... pas une valeur juridique). Prenez Jean Ferrat lorsqu'il chante Aragon, que seraient vraiment ses chansons sans le talent de celui qui a écrit ces poèmes ? Ce n'est pas que j'approuve la course au brevetage et autres droits d'une certaine industrie, effrayée de voir ses ventes se réduire du fait du piratage, ou de perdre le monopole de celles-ci avec l'iTMS... Seulement, tout le reste est une question de mesure des ayant droit... Imaginez que vous écriviez et publiiez un recueil de poème... Un compositeur ou un chanteur vous dit : « J'aimerais bien utiliser vos textes pour mon album... » D'accord, l'album sort et vous êtes rétribué sur les ventes du disque... Alors, quelqu'un met en ligne, sans vous consulter, les paroles de l'album... Vous vous retrouvez avec tous vos textes diffusés gratuitement sur Internet, causant du préjudice aux ventes de votre livre, vous seriez content ? Encore une fois, on n'a jamais interdit à personne de recopier les paroles d'une chanson qu'il a achetée... Ce qu'on lui reproche, c'est de le faire s'il n'a pas acheté la musique auparavant, ou de les diffuser...

C'est un peut tendancieux tout de même. Lorsque tu achète de la musique (par iTMS ou autre) tu n'achète pas que la musique, non?? Tu ne pense pas que tu a le droit de posséder les paroles? Dans les boites de CDs tu les a bien. Alors quand tu l'achète par internet je ne vois pas en quoi ce serait illégal. :nailbiting:
 
Justement non, elles ne sont pas toujours dans le disque, ou pas toujours lisibles.
J'aime beaucoup les wriggles mais les paroles du dernier album sont parfois illisibles, heureusement que je les ai trouvées sur leur site.
Et pour ce qui est de recopier les paroles, c'est déjà parfois coton en français mais pour les amateurs de musique "étrangophone" ce n'est pas du tout cuit ; personellement j'aime certaines musiques chinoises, je ne me sens pas franchement d'écouter 50 fois chaque mot pour en saisir l'intonnation.
Et la différence entre diffuser un livre sur le net et des paroles est quand-même assez vaste.
C'est quoi cette manière de traiter une personne qui veut pouvoir chantonner comme un criminel ? Personellement je suis animateur BAFA et grateux de base, j'aime animer des soirées autours du feu, à l'ancienne, j'achète régulièrement des livrets ou des recueils mais sans le net je n'aurais pas été bien loin quand-même, franchement, tu me vois passer une heure à essayer de recopier les paroles d'oreille (ou mieux : de mémoire ?) vu le peu de temps libre que laissent les mômes ?
 
Juste un point que je n'ai pas lu dans vos réactions : les textes de paroles sont trouvables légalement... car vendus (genre par exemple les livres de guitare pour scouts et assimilés). Auquel cas les éditeurs du livret reversent des droits aux auteurs, ou à la SACEM, bref ils payent le droit de diffuser par écrit ces textes.
J'étais le premier à être content de trouver des paroles sur le net gratos, mais sur le fond on ne peut pas vraiment atttaquer ce genre de décision. Pour ma part je comparerais ça plus à la littérature (que se passera-t-il quand on mettra le contenu intégral d'un roman récent en accès gratuit ?).

Enfin, même si la sanction paraît évidemment tellement lourde qu'on s'interroge sur l'indépendance de la justice :)sick: ), les gars condamnés sont quand même dans une situation de récidive après une première action en justice contre eux... :mouais: Le responsable de paroles.net a obtempéré et du coup a pu maintenir son site ouvert. A méditer.

:zen:
 
[MGZ] alèm a dit:
oui mais... ce sont ces fameuses paroles qui rapportent tant aux auteurs de Bashung etc...
c'est tout à fait vrai mais en ce cas , il faudrait que les paroles figurent sur toutes les pochettes de singles et même d'albums.. ce qui est loin d'être la majorité ..
soit les paroles sont bien et les editeurs les donnent soit c'est nul à leurs yeux et alors .. silence !!

(exemple , album de béyoncé ... je ne sais pas si les paroles valent le coup .. c'est pas mon problème d'ailleurs ... mais elles ne figurent meme pas sur le livret du cd officiel :siffle: :hein: :rateau: :mouais: .. résultat si je veux juste suivre un peu un ou deux couplets ... et bin je vais où? sur le net ...)
 
Tout à fait d'accord avec toi quetzalk...

Surtout que, lorsqu'on reprend les éléments du jugement, il y a accumulation :
1) MidiText récidivait.
2) Ils gagnaient de l'argent grâce à l'utilisation de ces contenus, par l'intermédiaire de la publicité et de la vente d'autres produits.
3) Ils diffusaient des paroles ET des partitions.
4) Ils le faisaient sans l'accord des éditeurs qui vendent celles-ci et en ont acquis les droits auprès des auteurs ou de leurs héritiers.
 
Le truc c'est que quand on achète un morçeau sur iinternet ou dans un magazin une part de l'argent revient au parolier, il gagne déjà sa vie,

donc normalement si on ne fait pas d'argent, il n'y pas de problème....
 
jo_6466 a dit:
J'achète rien .. j'allume ma radio ou ma télé .. je pousse sur le bouton record et j'ai tout gratis ...
Notez qu'à l'époque de la sortie des K7 audio enregistrable et du matériel adéquat pour le faire, on annoncait la mort des maisons de disque, puisque otut un chacun pouvait enregistrer la radio sur K7. (Et que celui qui ne l'a jamais fait me jette la première pierre:rolleyes:)

Ce fut la même chose avec les CD gravables (et oui, avant l'ADSL, le souci était qu'un CD acheté était copié, selon les maisons de disque, en 10 exemplaires ou plsu, et c'était autant d'argent perdu pour eux), et pareil, annonce de la mort des maisons de disque.
--> Résultat : une taxe sur pas mal de matos lié de prêt ou de loin au MP3 (donc le iPod Nano :siffle: )

Après, même histoire avec le téléchargement des MP3. On a eu l'iTMS...

Et maintenant, c'est au tour des paroles.... Pourtant, qui n'a pas déjà eu du mal à comprendre un morceau en anglais, ou ne s'est pas demandé comment s'écrit tel ou tel mot, pour pouvoir en chercher une traduction?
Et pour ce qui est des paroles dans les CD, il y a quelques années, elles étaient quasi systématiquement dans le livret. Mais après réflexion, l'idée de les vendre à part, ça rapporte encore plus, autant en profiter!

Au final, ceux que certains croient défendre ici (musiciens, paroliers et artistes en général) sont ceux qui récupèrent le plus petit pourcentage de tout ce que nous payons... Le problème n'est peut être pas tout à fait là où on le cherche...

Eddy

PS : Et je ne remet pas sur la table la GROSSE différence de qualité sonore entre un MP3 et un CD audio, chose que tout le monde a oublié depuis l'apparition de l'iTMS :nailbiting:

LeConcombreMaske a dit:
Cherchez l'intrus ?? :siffle: :D
Bruel :D