Lettres mortes

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Mais quelle idée tu as eu d'envoyer le lien vers ce blog de vacances à ma famille ?
Qu'est ce que j'en ai à faire de te voir en photo à l'autre boût du monde avec ce trou du cul ?
Qu'est ce que ça peut me foutre de savoir dans quel palace tu passes tes nuits avec ce connard ?
Pour moi, jusqu'à présent, tout cela n'existait pas, ça n'avait rien de concret. Et je me prends ça en pleine tête.
J'ai des envies de meurtre.

Tu me manques.

Et tu le sais.
 
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Réactions: teo
Tu guettes tout ce qui pourrait indiquer que je suis prète à te lacher et tu oublies, dans la foulée, de remarquer à quel point je tiens à toi!!
Tu as peur de découvrir quelque chose de mauvais que je te cache et ça t'empèche de voir les belles choses que je ne te cache pas!
 
Conceptrice,

Tu fumes
Tu bois
Tu délires
Tu le trompes

Et tu nous trompes tous.
Va vivre ta vie de femme.
Désormais, tu n'as plus de fils, irresponsable conne de mère.
 
C'est étrange comme je pense à vous en ce moment. Deux mois ou presque que l'on s'est vu, et encore, c'était plutôt en coup de vent. A tous les sens du terme d'ailleurs, étant donné la tempête qui nous fût offerte ce jour-là.
Vous ne prenez guère soin de moi ces temps-ci. Non pas que je n'y sois pas habituée, c'est vrai : il faut être au bord du gouffre pour mobiliser votre attention au risque d'y laisser sa santé et sa raison, et ça fait bien longtemps que je ne joue plus à ça. Non mais oh.
Et puis, je suis émancipée désormais, alors bon, tout ça je m'en cogne un peu.

Je rêve de trucs très simples, vous savez. D'être accueillie avec un grand sourire chaleureux qui met à l'aise. De discussions sous les arbres dans ce jardin immense, en face de la basse-cour, oui pourquoi pas, j'aime bien cet emplacement, il est typique de l'endroit. De regards sincères pendant qu'on se demande "comment vas-tu". D'entendre autre chose quand j'annonce ma venue que "oh non, j'ai pas du tout envie t'entendre tes âneries, je vais encore m'inquiéter, j'ai pas le temps", même si j'en rigole chaque fois, convaincue qu'au fond c'est tout le contraire. De recevoir des cartes postales quand vous voyagez, des coups de fil de temps en temps.
Tout ça, vous le savez très bien que j'y tiens puisque je l'ai bien souvent exprimé. Et j'ai du mal à croire que ce soit au-dessus de vos capacités. Si c'est un jeu, faudrait que ça s'arrête. Parce que la vie est courte, ouais. Et quand il en manquera un ou deux dans le lot, on fera moins les marioles devant le néant qui nous étouffera chaque fois que vous ou moi chercheront le réconfort de souvenirs gais partagés quand on était vivants, quand il était temps.

Ce serait con.

Allez, à d'main !
 
Quel talent ! Quelle diplomate tu fais, ma belle !
Tu étais pleine de colère et de ressentiment. Tu as su parler calmement, sans rien oublier, en expliquant bien ce qu'il s'était passé tout en prenant soin de ne pas trop impliquer l'adversaire, afin de ne pas le braquer. Pas un mot plus haut que l'autre. A peine quelques superlatifs, et encore... Un vrai travail de maitre rhéteur.

C'est gagné. Face à ton flègme salutaire, il a bien essayé de s'énerver, de fuir, de dramatiser histoire de ne prenre aucune responsabilité. Le seul contraste entre nos deux intonations a suffi pour tourner en ridicule cette attitude infantile dont il avait fait preuve pendant ces dernières semaines.
Au final, tu as tout gagné, ma jolie : tu as équilibré ces rapports qui te bouffaient l'espace et l'énergie. Désormais, tu respires. T'as récupéré ton appart, ton frigo et ton veto sur ta playlist. Ca sent la liberté, tiens.

C'est chouette, ça me va.
 
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Réactions: teo, katelijn et aCLR
Je me souviens du jour de tes trente ans
L'après-midi, tu avais surfé sur la Nord d'Hossegor
C'était un gros jour
La dernière vague
Le take-off énorme
Et ce tube interminable
Dont tu es sorti
Le visage mouillé par la vague et les larmes

Et puis après
Tu as marché longuement
Dans les ocres du coucher
Regardant encore l'endroit où tu étais quelques minutes auparavant
Tu n'en voulais pas de tes tentes ans
Plus tard, dans l'ombre d'une dune, tu as vomi de rage tout ce que tu avais bu pour "fêter ça"

Mais ce que tu as vomi, c'était ton avenir
Ta bile répandue sur les dunes te l'a fait lire
Une cartographie de ta décadence
Les contours d'une lente déchéance
La terrible géographie du temps

Tu aurais voulu figer ce moment
Arrêter le mouvement du jeune homme dans la vague
Etre là, éternellement,
Dans ce pli coloré de l'être

Oui, je me souviens de ce jour, de toi et de tes trente ans

Parce que tu étais moi
 
P

Est-ce que tu sais seulement combien aujourd'hui ça me coûte en énergie de sortir de mon lit, d'enfiler un pantalon et de payer quelqu'un habillée en tailleur pour qu'elle m'écoute ? Est-ce que tu sais à quels risques tu m'exposes ? Est-ce que tu te rends compte du fait que je suis en examens pour la Xième fois cette année, et que j'ai de plus en plus peur, à chaque session qui passe de ne pas pouvoir tenir le coup ? Tu sais le pire en fait? Je n'ai plus peur de la réaction des gens dans l'auditoire, j'ai peur de votre réaction. Je sais que vous m'attendez tous au tournant. D'ailleurs ta soeur me l'a fait bien remarquer. On ne me demande plus si j'ai réussi mes examens, on s'attache surtout à savoir si je n'ai pas craqué. Hé bien si, j'ai craqué. Mon esprit s'est fissuré. Oh oh, je cache, je cache si bien que j'ai appris à hurler en silence. Tu as déjà essayé de hurler en silence ? La bouche ouverte, l'entier du corps figé dans des tremblements de douleur ? C'est terrifiant, un peu comme de se retenir de vomir alors la gerbe remonte. Il faut lutter. Alors, je bois des litres d'eau pour qu'elle redescende, et je me tais. Sauf ce matin. J'ai parlé longuement de toi à cette personne en tailleur. Ne t'inquiète pas, rien de méchant, enfin, pas de méchanceté gratuitement, juste la vérité. J'ai tout déballé, presque. Et tu sais quoi ? J'en avais déjà la nausée. C'est peut-être là d'où vient cette phobie de vomir qui m'accompagne depuis plus de 10 ans. J'attends, j'attends que ça sorte, sans en avoir tout à fait le courage. Sauf qu'aujourd'hui, même si j'ai toujours peur, je suis passée au stade supérieur. Famille-s, je vous hais.

Il était passé 23heures, j'ai bataillé toute la fin d'après-midi pour ne pas trop penser à tout ça, lutter contre l'angoisse de recevoir un Xème sms de ta part, lutter contre ma mauvaise humeur, tenter de faire disparaître la nausée, j'étais à bout. Pif paf, deux messages à la suite. Je fais gaffe à ma santé, mais je sais que je suis sur le fil, et à ce moment-là, je me suis sentie basculer. J'ai voulu une dernière fois comprendre le sens de tout ça et j'ai lâchement pris mon téléphone pour te parler. Je t'ai parlé comme une vulgaire copine, oui tu as eu le mot juste, parce que je n'ai simplement pas l'impression d'être autre chose pour toi papa.

À bout, cette nuit j'ai hurlé. Je hurle de plus en plus fort, de plus en plus longtemps. Mais j'ai pas réussi à souffrir en silence. Oh ne t'inquiète pas, j'ai attendu d'être isolée. J'ai été bien éduquée, j'ai fait comme toi, suivi l'exemple vu et revu, et suis partie faire mon tour habituel. Tu sais où me mène ce tour si je vais jusqu'au bout, sans rebrousser chemin ? Aux urgences psychiatriques.
C'est chouette là-bas, t'as du café à volonté toute la nuit si tu veux. Ils le mettent même pas en supplément sur la facture finale.

S'il n'était pas parti avant moi, et tu t'imagines bien que je n'ai pas (encore ?) les couilles pour te le dire en face, je m'en serais allée. Tes dernières paroles m'en ont intimement persuadée. Merci.
Mais voilà, je dois me oups vous préserver…
 
Cher masque,

Il devient de plus en plus difficile de te tenir en vie. Retoucher les fissures, rajouter du maquillage, rehausser les coins des lèvres, resserrer l’élastique pour te tenir haut et droit ; tout ça me demande du temps et me fatigue. J’ai fuit tout le monde cette semaine, car tu n’étais plus assez solide. Tu te fais vieux et ça se voit trop. Ne pas pouvoir compter sur toi pour me ressourcer auprès des gens qui comptent m’a profondément déçu.
Je te demande simplement de me dire si je peux encore compter sur toi, si tu tiendras encore le coup ces prochains jours. Je ne peux me permettre de laisser transparaître ce noir qui me ronge. Ca peux faire des dégâts. J’ai encore besoin que tu travailles pour moi pendant que je remet tout en place. Laisse moi du temps pour m’adapter à cette peur de la maladie, pour trouver la bonne solution à ma relation avec lui, à savoir ce que je veux avec l’autre, à me faire à ces retrouvailles que j’ai probablement loupé, après 15 ans d’absence, par ta faute.
Tient moi au courant de la suite.
Amicalement.
 
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Réactions: stephaaanie
Je ne viendrai plus dans ce thread ... plus jamais ! :(
Je préfère ignorer ce qui me fait mal et ton chagrin, Aurélie, m'a bouleversé...
J'ai l'habitude des mots mais ils me manquent ce soir ... je déteste le gâchis d'une jeunesse blessée et ton cri me poursuit...
J'aimerais partager, consoler, rassurer mais je me trouve vain...
Je ne peux te proposer que mon silence, une pensée sincère et la promesse que demain sera un autre jour ... le soleil se lèvera et tu sentiras la caresse du vent dans tes cheveux ... et les rires de tes ami(e)s.
Ce sera bien ! ... tu verras ...:zen:
 
Voilà donc... moins d'une semaine finalement... Quelques jours de plus, quelques jours encore... Votre main si blanche, si mince dans la mienne dimanche dernier... et l'ombre de sa prèsence dans votre chambre., je l'ai reconnu, il est des choses que l'on n'oublie pas, jamais... oui, j'ai su alors que c'était la dernière fois que je vous voyais, que je vous parlais... vous étiez si las... à bout... dans l'attente de la délivrance, de cette libération méritée... En vous quittant pourtant, je me disais que j'avais beaucoup de chose à vous dire encore. Je sais aujourd'hui tous ces mots inutiles, je sais aujourd'hui que vous saviez...

Vous allez me manquer...
 
Vos cendres sont là... vous êtes là... là ou vous le souhaitiez... 5 jours...
Saint Pur Malt priez pour vous... pour nous... pour moi... nous avons plus que de raison, fait offrande et levé notre verre à votre souvenir... vous étiez avec nous...nous buvions à vous, avec vous... et nous avons pleuré... pas trop longtemps... les larmes dans le pur malt, vous n'auriez pas aimé cela...
Merci pour tout, merci pour ça aussi... merci pour ces vieux démons enfin occis...

Vous allez nous manquer...
 
Voilà papi,

le mur est fini. Deux ans que tu nous tannais avec cette histoire de séparation à faire. Deux ans que tu nous disais que les chats passaient par cette portion de terrain non-bâti. Deux ans que les monticules générés par leurs déjections aux pieds de tes rosiers te gênais.

Alors nous l'avons fait. Je me rappelle les débuts difficiles et tes encouragements –Y va t'y'arriver ?– Les fois où tu épiais l'avancement lorsque nous avions le dos tourné. Les railleries de tes proches qui doutaient de nos capacités.

Je me rappelle qu'il en avait été de même pour la palissade. Un vieux mur de briques que tu trouvait moche. Quelques boursouflures qui risquaient d'écraser tes plates-bandes. Nous avions donc descendu ce mur et élever un claustra de bois avec une pergola en bout, histoire de profiter de notre terrasse au calme. Nous avions même posé quelques plantes en pots au dessus de la partie basse de cette séparation afin de l'agrémenter.

Tu paraissais content de nos efforts.

Seulement, il a fallu d'un échange houleux trois jours avant la fin de l'élévation du mur pour que tu montres à nouveau ton mécontentement. Tu veux qu'on enlève les plantes en pots parce ce qu'elles grainent sur la terre en dessous. Que cela t'obliges à passer le sarcloir plus souvent puisque tu ne supportes pas la moindre pousse verte dans ta terre brune. Que dès qu'un pétale flétrit ou une feuille de rosier s'assombrisse, tu uses de ton sécateur parce que tu es – un jardinier potager et pas un jardinier des fleurs –

Et bien sache papi que je ne ferai rien de ces griefs. Nous avons assez bossé pour donner une nouvelle jeunesse à cette mitoyenneté pour que tu nous foutent la paix. Passe un coup de désherbant, comme te l'a suggéré ta belle-fille, et arrête de nous polluer l'existence.

Si tenté que les herbicides ne soient pas néfastes pour la santé. Si tenté que ceux-ci ne rejoignent pas la nappe phréatique qui alimente toute la vallée…
 
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Réactions: stephaaanie
Tu sais, je ne pensais pas que tu aurais cet effet sur moi. Je me suis assise dans la voiture hier et des larmes ont coulé. Pas de sanglots, pas des larmes de rage, de blessure ou de déception... Non. Juste le trop-plein de tristesse qui déborde. 27 semaines, c'est trop tôt, bcp trop tôt. Reste au chaud encore quelques longues semaines je t'en prie. Ne leur fais pas ça. Tu n'en as pas le droit... Offrir la joie du bonheur à venir pendant quelques jours, semaines, mois et tout à coup hop, disparaître. C'est dur, beaucoup trop dur... Je sais, tu n'y peux rien, c'est comme ça, c'est la vie... mais la douleur est là. Je ne souhaite que personne ne passe par là, que cela soit une amie ou ma pire ennemie. Ce n'est pas humain.
Ta maman est une rare des personnes à avoir compris que malgré, ou plutôt grâce à mon parcours je saurais me réjouir de cette nouvelle il y a quelques mois. Que non, je ne serai pas jalouse ou aigrie de son bonheur. Elle sait également qu'en cas de coup dur je serai là non seulement parce que j'ai passé par là mais surtout parce que c'est une amie, tout simplement... Alors écoute bien ce que je vais te dire : ne sois pas pressé, reste au chaud. Autorisation de sortie au plus tôt fin octobre! Mais si tu veux attendre mi-décembre j'en serais ravie...
 
Content de t'avoir vu, l'autre soir.

Heureux d'entendre à nouveau ta voix, te saisir à nouveau ton regard...
Une année va-t-elle encore nous éloigner ? Curieusement, alors que tu seras plus loin, il me sera plus facile de venir te voir ; si tu le souhaites - je sais que tu le souhaites. Il nous faut absolument partager d'autres instants, ensemble - comme l'autre jour, comme cet été... ; comme avant.

Je ne sais plus tout à fait à quel niveau situé ça
Bien incapable de le décrire... Mais je sais qu'il arrive que ça m'envahisse, comme ce soir, comme cet été - comme avant.

Mais je sais aussi qu'on en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir. C'est déjà fait.

Je vais passer à autre chose, bien sûr. ;)

En attendant de te revoir, je t'embrasse.

J.
 
Cher Monsieur l'Administrateur,

Vous avez encore trifouillé un je-ne-sais-quoi superflu-à-vos-yeux, et réduit de ce fait d'une unité un compte que j'ai mis tant d'application à rendre symétrique.
C'est ennuyeux.
Je me vois donc en train de dépenser une énergie peu banale pour arrondir mon cercle et retomber sur mes pattes.
D'aucuns taquins m'objecteront que ceci n'est pas une lettre morte.
Ils ne connaissent pas le tenancier de ces lieux.
C'est lettre est aussi morte que l'autre.
Toute mon absence de respect, amiral de bateau-lavoir, bayadère de carnaval, troglodyte de serveurs, tortionnaire de fils innocents, scaphandrier d'eau de vaisselle, papou des carpathes !

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Chère.

Je ne devrais pas t'écrire. Mais tu m'écris, toi.
Tu laisses des messages dans des endroits publics. Je n'en vois pas l'intérêt, mais j'en saisis l'occasion.

Cela fait bien longtemps que je ne sais plus ce qu'il y a dans ta tête, et que j'ai cessé de le chercher. Je ne suis plus uni à toi depuis longtemps. Depuis avant que notre fils naisse. C'est toi qui l'a voulu, qui a voulu. Partir. Vivre autre chose.
C'était, ce fut, très douloureux. Pour toi comme pour moi. Mais tu partais, dans une autre histoire, un autre homme.
Pourquoi je te dis tout ça ? Je te l'ai déjà dit, et nos versions sont irréversiblement différentes.
Je voulais te dire que je t'ai aimé, sans y penser vraiment. Nous avons grandi ensemble, nous nous sommes attachés irrémédiablement l'un à l'autre, et nous n'avons pas su rebondir, au bout de quinze ans.
J'ai cru qu'en ne construisant aucune colère, je t'aiderai. Je ne sais pas. Je sais aujourd'hui qu'ainsi, j'ai compromis alors toute possibilité de reconstruire notre couple.
C'est une chose que ma marraine ne m'avait pas appris, ça.
Mais peut être ne le savait-elle pas.
En tout cas, je sais aussi que rien ne sert de mettre des si. Il n'y a pas de si.
Tu m'as quitté. Je n'ai pas voulu revenir. C'est ainsi. Tu m'en voudras toute ta vie ? Tu ne supporteras jamais que je vive une autre vie que celle que tu voulais que je vive ? Je le supporterais, dans la mesure du possible.
Mais si tu pouvais essayer de passer à autre chose, la vie serait plus savoureuse. Surtout pour toi. En tout cas, moi, la haine me laisse toujours un mauvais gout dans la bouche. Elle m'empêche de croquer la vie à pleines dents.
Je t'embrasse.






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Chère A...
Le rendez-vous manqué de ce matin me laisse une certaine mélancolie.
Etait-ce raisonnable de toutes façons?
Je ne sais que penser, si ce n'est que je me fiche du raisonnable.
A très vite, je le sais.
 
Mademoiselle,
vous êtes arrivée, perdue parmi la foule, je vous cherchais du regard. Un rayon de soleil au milieu de ces gens qui se retrouvent et s'étreignent. Un sourire timide et quelques mots échangés.
Ces heures passées avec vous, mais aussi avec tant d'autres et l'impossibilité de s'isoler. Je vous ai regardé évoluer et rire sans que jamais l'envie de vous serrer dans mes bras ne me quitte.
J'avais envie de me pencher vers vous et de vous emmener loin de là, abandonnant les autres et leurs rires que je n'entendais que comme un bruit de fond, n'écoutant que le votre.
Comme un adolescent, j'étais paralysé par votre regard et votre sourire que je guettais à chaque instant. Je vous sentais près de moi et j'avais envie d'effleurer votre main.
J'avais envie de sentir votre chaleur dans mes bras, goûter votre peau et vos lèvres, m'endormir simplement près de vous.
A votre contact, j'ai retrouvé un sentiment que je croyais enfoui.
Je me suis senti vivant.
Vous allez me manquer.
Beaucoup.
 
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Réactions: teo
Salut Ami,
Nous nous sommes rencontrés
Un jour
Comme ça
Comme un autre
C’aurait pu être un autre jour
Mais, voilà, c’était le jour
Alors, comment te dire mon amitié ?
Parce que tu me ressembles ?
Oui, peut-être
Non, parce que nous avons tout fait pour ne pas nous ressembler
Au point
D’être des ennemis
Nous avons fait l’expérience de l’hostilité
Nous avions raison
Là était le lien
La ruse
J’étais où tu ne m’attendais pas
Je n’étais pas où tu m’attendais

Et là, tu es où je ne t’attendrai plus
 
Cher sens de la Vie,
Ne nous serions pas perdus de vue ces temps-ci ?
Ces vaines agitations, ces gens sérieux autant qu'ennuyeux, ces passions futiles.....Cette mascarade d'existence...Est-ce bien toi ?
Il m'avait semblé que tu avais un goût de fruit, un parfum de fleur, la légèreté d'une brise, comme une eau claire qui court sans aucun doute, de sa source vers l'océan, qu'il suffisait de t'aimer pour se laisser porter, d'être confiant quant elle devenait plus turbulente.
Est-ce moi qui ai fermé les yeux, qui nage, frénétiquement, à contre courant, qui boit la tasse, m'accroche au bord, me cogne sur les rochers à trop vouloir les éviter...?
Sûrement, car ce sentiment de vide, de manque de toi, de faim ne peut-être que le signe de ton absence.
Cher sens de ma vie, il faut qu'on se retrouve...vite, avant que je devienne sérieux et ennuyeux, que je m'attache à ces vaines agitations, à leurs passions futiles et que je crois en autre chose que toi.

Your beloved child !
 
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Réactions: CouleurSud