Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
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Bonsoir ma rose,

Alors finalement tu es partie...
Je ne peux pas t'en vouloir, juste vouloir savoir, comprendre mieux...
La corde a cassé, alors que tu l'as sentais solide...
Notre île restera déserte
La musique un souvenir

Il me reste malgré tout une consolation, la dernière fois où je t'ai vu tu riais avec tes magnifiques yeux noirs, qui brillaient ...

....
 
Bonsoir, ou ce qu'on veut comme formule de politesse,

J'ai longtemps séjourné
Dans une grande maison
La tienne
Celle où il faut parler
La maison où était le jeu multicolore du monde
Ce dont tu parlais avait des couleurs
Parce que tu parlais

Et puis, un jour, les couleurs se sont ternies
Parce que ce que tu disais
N'avait plus d'orient
Aucun soleil levant pour éclairer
Quelques lettres éparses
Des traces échouées

Mais non
C'est moi qui n'ai plus rien à dire
C'est moi qui me suis éparpillé

Tu m'as quitté

Et je n'ai plus rien à dire


(toi, la parole)
 
a toi mon petit propriétaire.

je te loue se "superbe apart depuis 1 ans. tu ma promis des travaux et des travaux, mais rien n'est fait donc j'ai décidé de te quitté.

et la tu me demande de resté encore 3 mois alors que l'on avais dit 2, mais sur le contrat s'est bien 3 (co?^%@#ard).

tu a oublier de me donné la fiche de consomation energétique du logement et comme par hazard il est en classe G soit la pire qui existe.

du coup tu me fait loupé un superbe apart car je ne peut pas payé deux loyer pendant deux mois.
je ne sais pas quoi te dire si se n'est que pour un mec qui voulait être maire de ma jolie ville je suis bien heureux que tu ne soit pas passer.

je ne sais pas comment cette histoire vas finir mais en tous cas je me barre de chez toi. ha oui au fait il ne fait pas 40 m carré mais 30 maxi.

je ne te dit pas bonne journée et te botte le cul en passant (ha oui je t'es pas dit mais je crois que tu vas avoir une très mauvaise pub ).
 
mon préavis posé et pas d'argent pour un double loyer :):):)
j'ai cherché toute la journée une solution pour pouvoir chopé cet apartement super simpa mais en vain j'ai dut non.

rangement de maison on virre le courrier du jour et la comme dans les film il y a une envellope qui tombe. une lettre de la chance qui vas me faire gagné 10 0000 0000 00 de dollar kekquoi?

bha non une lettre des HLM pour me dire que j'ai une maison qui m'attend en janvier. avec un jardin un garage et une chambre et un bureau. 71 mettre carré de vivable si s'est pas le luxe avec un chauffage qui chauffe et des fenetre qui ferme et une salle de bain qui n'es pas pourrit.

merci mon petit ange ou je ne sais quoi. je crois que je vais dormir cette nuit.
;)


merci a vous tous aussi pour vos conseil et soutien sa fait plaisir et sa remonte le moral.
 
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Réactions: teo
compte rendu pour mon anges

maison visité = OK (ta vue grand mon ange)
travail = OK passage de 55 a 75 % de temps accepté

petite question tu en garde pour les autre des bonnes nouvelles ou tu a décidé de tous m'envoyer comme sa.
merci merci merci merci merci merci merci merci merco merci merci merci....
 
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Réactions: katelijn
Salut cousinos,
Avec ta belle gueule de tête brûlée, ado, tu traçais déjà en hors piste et faisais flipper tes parents. Plus tard, tu as choisi de partir, vivre autrement, loin de la Suisse, de la France ou du Canada. Un coup de foudre pour un continent, un pays. Un peu comme ton grand-père. Vous êtes né le même jour. Pas tout à fait le même chemin mais tu lui ressemblais beaucoup.
Tu as fini tes études à Bogota, tu es parti enseigner dans les montagnes colombiennes et dieu sait qu'on a flippé encore quand la situation est devenu tendue avec les autorités. Tu étais loin des zones de tension dont on parle parfois aux infos, mais c'est toujours dangereux quand on est du côté des personnes qui n'ont rien contre ceux qui ont plus. Je ne saurais même pas situer sur une carte la région où tu as créé ton chez toi.
On s'est revu y'a quoi, deux ans ? C'était cool de se retrouver un peu, parler de nos vies, reprendre contact comme on pouvait, le téléphone et les emails là-bas, ça le faisait moyen et j'ai jamais été assez aventurier pour avoir l'envie de t'y rejoindre pour des vacances. Dommage.
J'ai toujours admiré tes parents pour ce qu'ils ont su encaisser entre toi et ton frère. Tu allais bientôt le rejoindre, lui et son fils, pour des vacances un peu sauvages comme ça vous était déjà arrivé. Un accident de la route, sans doute banal, sur les routes péruviennes. Tu n'as pas souffert à ce que je sais.
Les cousinos australiens, américains et européens vont se sentir seuls.

Life sucks.
 
Mademoiselle,
Je vous entend souvent jouir dans l'appartement du dessous
J'entends vos soupirs et vos cris

Rien de pervers dans cette écoute due au hasard.
Juste un sourire qui prouve que l'amour est vivant.
Un souffle de vie qui vous rendrait presque jolie comme l'orgasme peut rendre belle toutes les femmes.

Et puis la réalité revient
Et je vous croise dans l'escalier.
Femme banale dans une vie banale

Comme ma vie finalement...
 
Il neige dehors, tout est blanc, le ciel est gris.
Je pense à toutes les personnes qui sont passées dans la boutique aujourd'hui.

Je voudrais vous demander de comprendre que, si vous êtes unique , vous n'êtes pas seul à avoir besoin de nos services pour votre matériel électronique. Bien entendu c'est important, voir vital pour certain. Malgré tout, si votre code génétique vous rend unique, votre demande n'est pas isolée, et vous n'êtes pas le seul à avoir besoin d'aide.

Je vous aide dès que je le peux, mais je suis incapable de résoudre le problème pour hier.

Merci de votre compréhension
 
Mes envies ne correspondent pas à mes capacités. J'ai compris, merci.
Tu sais convaincre. Note qu'après de 10 ans, ce serait normal que le message commence à rentrer.
 
Salut île,

Tu es toute refermée sur toi
Comme un écrin, tu préserves ceux que tu abrites
Oui, il faut les protéger
Ils ont choisi de s'arrêter là
D'aimer le découpage strict de tes rivages
De rêver au lointain que tu leur laisse voir
Sans jamais sortir de ta forme circulaire
Car les îles sont des cercles
Où on revient toujours au même
A ceux que tu accueilles
Tu offres le repos

Mais, île,
Tu ne fais qu'enfermer
Tes locataires dans de petites îles
Chacun est une île
Dans l'isolement de ton insularité
Le repos que tu offres
Est traversé de cauchemars
De ceux qui réveillent
Au milieu de la nuit

Pour que nous allions voir que tu es toujours une île
Que nous ne te quitterons jamais
Malgré notre désir
De lointain

Le désir
D'une autre île...
Où...

etc.
 
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Réactions: kasarus
Tu vois, c'est exactement pour ces raisons que j'ai dit Stop. En t'appelant, je pensais que certaines choses avaient peut être changé, que tu avais compris. Et non. Aucune évolution dans le même genre de situations. Aucun soutien. Je n'attendais pas grand chose, juste quelques mots de réconfort, une proposition pour un verre ou je ne sais quoi. Mais non, rien.
Comment oses-tu poser toutes tes conditions à mon retour si tu agis comme ça ?

Si mon entretien de lundi ne donne rien, je songe à tout planter, me barrer d'ici. Dès le 31, plus rien ne me retiendra ici à présent. Plus de job, plus d'attaches. Où ? je n'en sais rien. Peut-être traverser l'Atlantique. J'aurai quelques mois de salaire pour me retourner.

Triste déception.
 
Lettres mortes.

Le français s'en est allé, faute de combattants.
Le fond repartiront,... comme s'il avait été présent.

Marre des échanges où la "conspuation" règne, marre des discussions où les réflexions ne sont que des phénomènes optiques, marre de se dire que la vie, c'est ça?
Lettres mortes...
S'en allèrent vers un monde meilleur, un monde où la majorité des cons n'existe plus, un monde où on n'est pas obligé de se dire qu' on est peut-être encore plus con que les cons qui nous insupportent.

De la tolérance?

Oui, bien sûr, c'est confortable, la tolérance, surtout que pour tolérer, on a besoin de se sentir supérieur, non?
Ah, et marre de se demander si à chaque fois que l'on pense progresser dans la clairvoyance, on ne s'enfonce pas encore plus dans l'aveuglement, comme se crever les yeux avec le piolet de l'archéologue...
Cherchant pour ne plus se trouver.


Marre d'être loin.
De la prépa, des responsabilités futures qui m'étouffent déjà...

Marre d'être loin de toi.

ARIANE, reviens...
Dans le labyrinthique enchevêtrement des heures, je t'ai perdue, cette semaine.

"Je m'habitue vite..." Un peu de temps pour réaliser ma peine.

Mon cri silencieux m'étouffe, me broie comme un blizzard glacé résorbant tout.

Je t'aime.
 
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Réactions: PATOCHMAN
L'a(l)chimie des corps rends parfois le processus difficile à comprendre. Comment est-il possible, par - 5° à l'extérieur, de faire fondre un coeur de pierre. La RDM (Résistance des Matériaux, pour toi, l'ami(e) néophyte) va pourtant à l'encontre du process; Dans la vraie vie plus c'est froid, moins c'est mou et plus ça casse.
Et bien, dans notre cas, non, quelques jours passés à feu doux, dans la rigueur de l'hivers n'ont tendance qu'a ramollir le coeur du dit personnage. Ca doit sûrement être une réaction chimique bien connue et qu'on découvre tous un jour ou l'autre, comprenant deux ingrédients et une transformation proche de la dissolution. Je reste pourtant perplexe, la capacité à influer sur le personnage me fais peur, quelle maîtrise peut elle obtenir? Quels actes sera-t-il prêt à accomplir pour son ingrédient fétiche?

Tant de confiance est anormal, je me méfie, elle est capable de ramollir le coeur, qu'elle se méfie, une fois mou, elle ne pourra plus le fendre!
 
A toi, la « chose » au fond de moi,

Bravo, tu y es arrivée! Tu as accompli ton projet abject avec brio : je suis à genoux. Ces longues années de torture morale, de culpabilité, de frustrations, de critiques acerbes, de jugements, de punitions, ont finalement réussi à me détruire. Tu as vécu en moi comme un parasite, te servant de mon propre corps, de mon propre cerveau pour me briser. Tu dois être heureuse, toi au moins. Comme d’habitude, tu me laisses dans le désarroi de l’échec pendant que tu savoures ton ultime victoire.
Depuis douze ans, ta ligne de conduite est la souffrance : me faire mal, me faire très mal, toujours plus, de manière toujours plus perverse, comme une tumeur maligne. Tu as réussi à me faire penser que c’était le seul moyen de me sentir vivante. Certains se coupent avec des lames de rasoir, certains se brûlent avec leur cigarette, toi tu me ronges de l’intérieur. Avec toi, je choisis le pire, à tous les coups. Chaque jour qui se lève, chaque soir qui tombe, tu sabotes mes projets, mes envies et mes rêves. Tu brises tout, tout ce que tu touches devient moribond, comme moi aujourd'hui.
Tu m’as traîné au plus profond, là où la lumière ne parvient plus, là où il fait si froid. J’essaye de me dire que, désormais, je ne peux que rebondir, m’extirper de ce trou morbide. La remontée à la surface promet d’être longue et douloureuse. Peut-être que je retomberai à la moitié de mon ascension. Il faudra de la persévérance, un sentiment que je ne connais pas encore. C’est pourquoi je décide de me séparer de toi et te propose de cesser ici notre collaboration. Je sais que tu n’accepteras pas facilement ce licenciement, je sais que tu reviendras à la charge, inlassablement. Mais, cette fois, je me battrai et je gagnerai contre toi.
Tu es virée, définitivement.


M.
 
Salut toi,

Ca fait un petit moment que je ne t'ai pas "parlé". Ca fera 10 ans l'été prochain...
Tu vois, ces promesses d'ados que l'on s'était faite, tiennent toujours. Je ne t'ai pas oublié. Je ne vois pas comment d'ailleurs, un bout de moi est parti avec toi et je conserverai toujours cette cicatrice au fond de moi.

Le temps passe, avec lui l'érosion, la disparition de ces sensations, souvenirs concrets qui s'effacent un peu plus chaque jour. Je ne me souviens plus de ton visage, de ton odeur, et de toutes ces choses que je ne voulais pas oublier. Elle sont pourtant parties.

Je ne souffre plus de tout ça, j'ai réussi à passer outre. Je sais juste qu'un bout de toi existe toujours au fond de moi, mais il est devenu flou. Est ce encore de l'amour, je ne sais même plus.

Il est des moments ou je repense à toi, à nous, à ce que nous avons fait, à ce que nous aurions aimé faire, mais il n'y a plus de tristesse totale. Juste le besoin de me souvenir, de me donner un petit sourire.

La vie a été très dure à poursuivre sans toi au début, j'y ai mis le temps. Je sais bien que parfois cette étape importante de ma vie est sensible. Et puis tu sais comment l'humain est fait, quand rien ne va, ou qu'on en a l'impression, on se raccroche aux souvenirs, pas forcément les plus joyeux.

Ce soir c'est un peu ça. Besoin de te parler comme si tu étais encore là, comme si la vie nous avait séparé autrement, sans rien attendre de particulier en retour, juste l'apaisement d'avoir dit ce que j'avais besoin de te dire.

Ce fut particulièrement lourd à porter comme douleur parfois ton départ. J'ai mis tant de temps à l'admettre, puis à l'accepter, à me pardonner ce qui au final n'était pas de mon fait. Bien sûr j'aurais pu mieux faire, mais à quoi bon regretter maintenant ? Qu'est ce que ça changerai ?


Me voilà donc à te donner des nouvelles, alors que seul dans ma tête et mon coeur tu existes encore un peu. Mais ça me fait du bien.

Une sensation de déjà vu, déjà vécu, je repars à zéro, moins douloureux néanmoins, même si cela reste dur de toujours rebondir après un ou des échecs.
Je vais bientôt pouvoir repartir de chez les parents, reprendre ce que je considère une vie normale, ou du moins essayer d'y prétendre.


Tu m'as bien connu, tu imagines bien la montagne que je me fais de tout ça. Un nouveau boulot qui me plaît, mais assez loin, la recherche d'un appart, et l'envie de retrouver quelqu'un de bien avec qui construire ma vie. Je ne sais pas par quel bout prendre tout ça.
J'suis toujours aussi nul sur ce dernier point. Comme il y a presque 13 ans. Si tu ne m'avais pas sauté dessus, je n'aurais peut être jamais trouvé le courage de te dire que tu me plaisais.

Ben voilà, j'en suis au même point. Et puis faut avouer que tu n'aides pas vraiment. Tout en restant vigilant à ne pas faire d'amalgame entre toi, et celle qui viendra ; forcément j'aimerais, je rêve même, retrouver cette alchimie instantanée, qui nous a lié, avec quelqu'un.

J'avais écrit à ta maman, avec la maladroitesse d'un jeune homme de 19 ans, complètement paumé, complètement détruit par ce qui t'es arrivé et nous est arrivé, elle ne m'avait pas répondu. Il est des moments ou j'aimerais bien avoir de ses nouvelles tout de même, savoir ce que sont devenu tes 2 frères. Mais je n'ai pas envie de raviver non plus chez elle, tes frères et peut être même chez moi, cette douleur que cela a été.

Cette lettre morte est peut être un peu confuse, mais j'aurais tellement de choses à te dire si je le pouvais, que forcément, tout vient en vrac.

Le plus important pour moi, serait de te dire que je ne t'ai pas oublié. Mais j'ai arrêté de souffrir de ça. Te dire qu'en ce moment c'est pas la grande forme, je me sens un peu paumé, cette impression de marcher dans le brouillard. Te dire que je serais tout de même fier de te raconter les morceaux de ma vie depuis ton départ, ce que j'ai réussi, ce que j'ai loupé, et peut être pourquoi je les ai loupé.

Te dire que j'ai le sourire quand des souvenirs de nous me reviennent à l'esprit.
Te dire que j'ai un pincement au coeur quand je vois ma maman penser à toi. Tu étais si inquiète de ce que mes parents pouvait penser de toi, tu vois, j'aimerais te transmettre l'empreinte que tu as laissé aussi chez eux.

Mais surtout te dire à quel point tu auras marqué ma vie, à quel point tu as influé ce que je suis aujourd'hui, en bien ou en mal, à quel point d'avoir été le seul de ta trop courte vie m'honore, à quel point je te remercie.

Non cette larme qui coule sur ma joue n'est pas emplie de douleur, juste d'avoir évoqué un peu de toi me fait pleurer tout en souriant. Des larmes de bons souvenirs en somme.

Même avec des bribes de souvenirs, je ne t'oublie pas, et je n'oublie pas l'amour qu'il y a pu avoir entre nous.
 
"Tu trouves toujours les mots… " Je lis ces mots alors que cela fait plus de 2 jours que je me bats avec lettres de motivation, CV etc. Autant dire que la page blanche m’effraie et me laisse bien perplexe. Trouver les mots pour se vendre, pour passer devant les autres. Qu’est-ce que cela ne me correspond pas !! Peut-être est-ce pour cela que je ne les trouve justement pas ces putains de mots. Savoir se vendre. Peut-être est-ce cela qui m’a manqué pour la "déloger"?
 
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Réactions: teo
Je...
Non.
Ben non. Enfin, si, mais pas comme ça, non.
Hé hé hé.
Enfin c'est pas grave. J'arrête de rire et je reviens te dire ce que je voulais te dire. Tu vas voir, je vais te faire une spéciale dédicace.
Hé hé hé.

Franchement, t'as bien fait, ça m'a fait plaisir de visiter ce beau bâtiment.
Hé hé hé.





Hou, pas beau l'écrieur, pas beau!
 
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Réactions: mado
hazard ou pas sa fait 1094 jours que tu est parti.

hier soir en recherchant un forum je suis retombé sur un poste, celui du jours ou tu a eu cette accident. dure remonté de souvenir 3 ans a deux jours près. merde j'ai l'age au quelle tu est partie. sa me met le moral a -10.

je pense que tu t'éclate bien là ou tu est. petite pensé pour toi, ta famille, t'es ami(e)s et tous les autres a qui tu manque.

biz