Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
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J'ai quitté la maison aujourd'hui.
Je ne sais pas si je rentrerai.
Plus l'envie de te parler.
Plus l'envie de te voir.
Encore moins de t'entendre me reprocher tout et rien.
La fatigue.
Et aussi l'envie de m'amuser.
Une page qui hésite à se tourner et attend de savoir de quel côté elle va tomber. C'est ce que je suis aujourd'hui.
 
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Réactions: teo et TibomonG4
Hi.

Des efforts. Beaucoup.
Prendre sur soi. Beaucoup.
Accepter. Beaucoup.


Demande toi comment je vis tout ça.
Suffit de pas grand chose.
Un mot par-ci, par-là.
Des réponses, de temps à autre.

Tu fais des trucs si magiques.
Je suis sûr que tu peux y arriver.

Et tout ça, c'est pas des obligations. Juste de la politesse et de l'intérêt.
Vis ta vie, sois happy. Rien ne me fait plus plaisir. Honnêtement.

Seulement, quand quelqu'un se donne du mal, fais un signe, ne serai-ce qu'un peu. Juste un peu.

Je suis pas difficile.
Tu le sais. :)

Rien de compliqué, jamais.
Des broutilles, des broutilles qu'il disait Mercutio.
 
Salut à toi,

Et surtout merci. Toi qui m’as fait découvrir tant de choses, qui m’as pris la main pendant ces 6 derniers mois. Toi qui m’as ouvert l’esprit et qui m’as fait voir le monde autrement. Merci à toi qui as partagé mes joies et mes peines et qui étais toujours la pour moi. Merci pour tous ces souvenirs que tu me laisses, toutes ces choses que tu m’as données et toutes celles que tu m’as prises. Merci pour tout ce que tu m’as appris, même à mes dépends.

Je te quitte aujourd’hui. C’est fini entre nous. Je m’en vais ce soir, sans regret, mais non sans tristesse. Mon départ me déchire le cœur, mais il est inéluctable. Ne me retiens pas, ce n’en sera que plus dur. Ne me montre pas tes bons côtés, je les ai déjà tous en mémoire. Sache que je penserai souvent à toi. De toute façon je ne peux plus t’oublier. Tu fais partie intégrante de ma vie et va l’influencer du mieux que tu peux. Je ne peux plus t’oublier mais je dois te quitter, triste paradoxe.

Encore une fois, merci pour tout et à bientôt, New York.
 
2 mois après​

Les semaines passent avec ces mots qui se baladent dans ma tête et qui aimeraient bien se poser sur du papier pour enfin s’envoler vers une autre destination, suivant le sens du souffle du vent qui passerait par là ; mais je suis incapable de vraiment te les faire parvenir. Je ne sais pas pourquoi. Car je n’ai jamais été aussi persuadée de ce que je voulais. J’imagine que c’est pour reculer l’échéance de la fin, pour garder encore un bout de toi en moi, pour croire encore que la magie ne s’est pas envolée….
T’annoncer que je mets fin à notre relation, et dire simplement << voilà, c’est comme ça>>, m’obsède depuis que je suis rentrée. Je ne veux évidemment pas effacer ce que nous avons construit pendant toutes ces années. Nos échanges d’adolescents naïfs qui croient que tout est possible et qui ne pensent pas à l’avenir. Nos relations de jeunes adultes partagés entre faire nos vies et garder ces doux partages interdits. Aujourd’hui, les adultes un peu moins jeunes que nous sommes cherchent vraiment trop à savoir où l’on met les pieds et de ce fait nous commençons à nous déchirer. Je ne veux pas de ça ! Je ne veux pas de cette haine que j’ai ressentie ce jour où j’ai failli tout casser dans ces murs qui n’étaient même pas les tiens. Je t’ai déjà haï mais cette haine n’était que l’autre côté de la passion. Celle qui grandie à présent est plus dangereuse car elle est remplie de jalousie et d’attentes. Des attentes…nous savons tous les deux qu’on ne peux même pas y songer. Je t’ai demandé notre dernier soir de me dire que je ne devais rien attendre de toi, pour que je l’entende clairement Tu n’as pas voulu, répliquant que j’étais dure de dire ça. Mais regarde nous ! Regarde toi ! Où pouvons-nous les placer ces putains d’attentes ?! Alors je veux te dire à présent que je ne veux plus de cette intimité. Je ne veux plus de tes mains sur mon corps. Je ne veux plus de tes baisers qui me dévorent de tout mon être. Je ne veux plus de ton souffle au creux de ma nuque ni de ces regards remplis de désir. Si les larmes doivent couler, elles ne seront plus par culpabilité. Je les accepteraient évidemment mais seulement si elles viennent de ton histoire. J’accepterai aussi ta main dans la mienne mais sans jeu de doigts. Je la prendrai pour te soutenir et t’aider à te retrouver s’il le faut.
Tu l’auras compris donc, je souhaite aujourd’hui transformer notre amour en amitié, avant qu’il ne se transforme en déchirure irréparable.
C’est dur de clore autant d’années. J’ai peur. Mais il le faut. Pour nous.
Amicalement.
 
18 ans que nous nous connaissons. 18 ans d’amitié. 18 ans de complicité.1 seul coups de tonnerre est venu perturber cette complicité. C’était il y a bien longtemps. Un peu de jalousie de ma part : tu étais déjà en couple avec P., moi seule. Un peu d’envie de ta part : tu ne te permettais pas de vivre les choses de notre âge, moi si. L’orage a duré… 1 jour.

Malgré les kilomètres qui nous séparent, cette complicité perdure. Des semaines sans se voir, sans se téléphoner, mais chacune sait que l’autre est là, discrètement. C’est réconfortant ce genre de certitude. Cela réchauffe le cœur les soirs d’ "hiver".
Des jours sans se parler et soudain, un après-midi entier autours d’un café, d’un thé, d’une bière, d’une bouteille de vin selon les envies, l’humeur, le moral. Des heures à parler, de tout de rien, de toi, de moi, de nos vies, ou alors juste observer les gens autour de nous. Des choses simples et sincères. J‘aurais aimé te présenter qqu’un qui est comme ça aussi, mais la vie est parfois compliquée. Tu le sais.

Tu sais tout de moi. Mes soucis, mes joies, mes p’tits bonheurs, mes peines. Tu me décryptes sans que je ne dise rien : mes yeux brillants, un p’tit sourire, un air fatigué, une clope allumée un peu trop nerveusement, des lèvres qui se crispent, un rire…

Tu m’as soutenue dans mes choix sans jamais me juger. En septembre 07, tu m’as encouragée à acheter ce billet de train "Tu le regretteras si tu n’y vas pas… Vis !". Il y a qques mois, tu as porté ces putain de briques au haut des ces 4 étages sans ascenseur. Hier, tu as compris. "Un moment de bonheur ne se refuse jamais… ".

Merci à E. qui court vers moi pour me faire un bisou et me dire "Heureusement que je n’ ai pas mis mes bas rayés, tu me les aurais volés !", merci à P. "Tu vois la porte là-bas… Elle te sera toujours ouverte" m’a-t-il glissé discrètement lorsque nous étions seuls il y a qques mois.

Merci à toi, pour ta présence, ton soutien, ton rire, nos déconnades…
 
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Réactions: benkenobi et meskh
Madame (je vous appelle Mme même si vous devez avoir qques années de moins que moi),
je ne vous aime pas. Vous ne me connaisez pas. Vous ne m'avez rien fait mais je ne vous aime pas. Vous ne savez pas prendre soin des gens qui vous entoure et pour cela, je vous en veux et ne vous aime pas.
 
CHER MONSIEUR TOYOTA
Quand tu fais une revision, tête de noeud, dis a tes débiles mentaux de garagistes de remettre de l'huile après la vidange !!!
:mad::o:o:mad:

histoire vraie vécue par mon oncle hier
 
Con d'artiste du 9eme,

Essaie de mettre ton vernissage un autre jour que pile sur mes cours d'art graphique la prochaine fois.

Boulet ! :o :D
 
Toi, le connard qui m'a grillé un feu sous le nez et que j'ai évité de justesse, si je te recroise, ce n'est pas ton rétro que je défonce. :zen:
 
Je ne vais quand même pas commencer par une formule de politesse !

Tu as été le premier vieux, le premier adulte, que j’ai traité de connard, les yeux dans les yeux. Etrange expérience.
Je suis polie à l’origine. Mais hier si je t’avais pécho à la sortie, je t’aurais fait sauter le dentier, j’aurais rétamé sa gueule à ta décolorée et rayé ta benz.
Je voulais te dire, je regrette. Oh ! Non pas de t’avoir insulté mais de ne pas avoir su rester maîtresse de moi-même, de ne pas avoir su argumenter logiquement et calmement. J’ai pensé bien trop tard à tout ce que j’aurais dû faire ou dire, c’est toujours comme ça.
Finalement tu as eu ce que tu voulais : j’étais seule, vous étiez deux. Même quand le gentil Monsieur à plaidé en ma faveur, tu as fait preuve d’une mauvaise foi sans limite.
Au moins je ne me suis pas faite marché dessus, tu as passé devant 100 personnes pour un vieux con ! Et ça, ça n’a pas de prix !
 
J'avais anticipé ce moment, sachant c'était une possibilité de ce que tu avais choisi comme ta vie sans nous. Mais j'évitais d'y penser. C'est donc définitif.

Garder les bons moments. Il faudra me souvenir et me dire que tu avais accepté le contact, le premier après si longtemps, et que tu as su qu'on pensait à toi, qu'on t'aimait toujours et qu'on te voulait à nos côtés. C'était jeudi dernier, étrange timing, du vrai toi, pas vrai ? Je ne réalise pas encore.

Ton fils
 
Il nous avait accueilli dans sa maison aux bambous. Avait accepté avec plaisir nos tentes, partagé la grande table, souri de nos excès, tenté de tromper ta vigilance même :)
Tu étais heureux, il l'était aussi.

A très bientôt Olivier.
(k)
:zen:
 
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Réactions: WebOliver
Salut ducon,

Enfin !

Enfin ton assurance de mierda s'est réveillée et a semble t'il fait une propal à la hauteur de ce que la mienne attendait.

Enfin je vais pouvoir repartir, reconstruire vraiment ma vie, me refaire un chez moi, m'offrir quelques cadeaux, offrir quelques cadeaux, mais tout ça n'est que matériel.

Un genou, un pied, et le peu de confiance en moi, voilà ce que tu m'aura pris. Alors tu comprendra bien que je ne te remercierai quand même pas hein ?

L'autre mauvaise nouvelle, c'est que la moitié de ce que je vais toucher, sera de ta poche, parce que ton assurance refuse de tout payer.

Tant qu'on y est, n'oublie pas que la sécu elle aussi aura quelques petits trucs a te réclamer.

En espérant qu'au moins cela te serve de leçon, et que tu n'oublies pas tout ce que ça m'a coûté.

Je te dis à bientôt... Au tribunal.
Au moins je me sens soulagé.
 
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Réactions: teo et Fab'Fab
Coucou Love,

Tu m'as redonné tout ce que je croyais avoir perdu.

Nos discussions, nos nuits, nos matins, notre espoir, notre avenir, notre enfant...

Ton regard le matin, tes rires, nos deux corps complices, ....

Aucun mot n'est assez riche, pour te dire combien je t'aime

Je l'écris ici , par pudeur, en étant certain que tu le ressent...

Cette lettre n'est pas morte, elle est pleine de vie, d'amour, et de toi .
 
Arrête ça: m'appeler juste avant ou pendant le week-end pour savoir si je fais quelque chose. Tu devrais le savoir pourtant : mes week-end ressemblent à un désert rocailleux, vide, abrupte et rude. Je suis un saint-Bernard, quelqu'un à qui l'on pense quand le moral ne va pas, quand on a besoin de parler. Quand il s'agit de se faire une toile ou une sortie, c'est une autre chanson. Je disparais des répertoires téléphoniques. Donc évite de me poser la question chaque week-end. Tu ne fais que me retourner ma solitude en pleine figure.
Le 24, je serai certainement là. Ne t'inquiètes pas. Je n'ai pas perdu mon côté gourmet, J. nous préparera certainement un superbe menu le connaissant. Quel cadeau je voudrais ? Le seul qui me ferait vraiment plaisir ne s'achète pas, il s'offre. Mais malheureusement, c'est impossible. Donc quelques livres feront l'affaire. J'ai du temps à tuer. Je vais en profiter pour tenter de faire reculer mon ignorance crasse.
Le 31 ? N'y pense même pas! Je crois avoir passer l'âge de me joindre à vous et surtout, je n'en ai aucune envie. Un DVD, quelques friandises accompagneront le passage à l'an 2009.

S'il te plaît, lâche-moi les basket. Tu n'as jamais été une amie et tu ne le seras jamais. Tu es ma mère.
 
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Réactions: Lila et TibomonG4
Nous, les PARENTS, qui avons peur !
Qui regardons, impuissants, monter la violence et, derrière les portes fermées de la crainte et de la tendresse, retenons nos enfants et leur disons « Attendez » au lieu de leur crier « Allez » !
Nous qui redoutons leur échec et voudrions choisir leurs directions ; qui tremblons à l'avance des luttes qu'ils auront à livrer et saignons des blessures dont ils souffriront.
Nous qui, pour parler de notre jeunesse, employons des mots étrangers à la leur et réduisons le Monde à la crainte que nous en avons.
Nous qui leur avons lu de si fantastiques histoires d'Aventure et d'Espérance et répondons «sécurité, sagesse, prudence» à leur fringale de vivre.
Nous, les PARENTS qui ne faisons pas confiance à leur Jeunesse.

Nous, les ADULTES, à qui leur Jeunesse fait peur !
Nous qui ne savons plus respirer, entendre, aimer.
Nous qui amassons et ne savons pour quoi, courons et ne savons vers quoi.
Nous qui leur montrons le passé au lieu de leur ouvrir l'avenir.
Nous, les modèles dont l'enfant s'efforce d'imiter les gestes ; dont il a appris par cœur les exploits fantastiques, qui avons conquis l'univers, fait reculer la mort et su parfois choisir celle-ci plutôt que de trahir ce à quoi nous croyions ; nous qui préférons, aujourd’hui, sécurité à liberté, ignorance à risque, silence à échange.
Nous qui blindons nos portes, piégeons nos jardins et nous préparons à l'apocalypse.
Nous, les ADULTES, qui avons perdu confiance en l'avenir et en qui nos enfants perdent confiance.

Toi que J'Aime, à qui les mots font peur : ceux qu'on vit et ceux qu'on pleure, les mots-chanson repris par tous, le mot «Bonheur », le mot « Amour ».
Toi qui te ris des mots-tambour, des mots-drapeau, Pureté, Constance ou Idéal.
Toi qui te gardes des passions, interromps ton élan et prétends ainsi survoler la souffrance.
Toi qui peux tant et ne veux rien.
Toi que J'Aime et qui refuses ta confiance à la Vie

NOUS TOUS !!!

Puisque la lutte est inévitable, la violence à nos portes et celles-ci destinées à être forcées, acceptons de laisser nos enfants préparer leurs armes : de l'attente et de la peur ne peuvent naître que la fuite ou la paralysie.
La lutte les stimulera, les coups les feront progresser.

Acceptons qu'ils choisissent leur Avenir !
Que dans un Monde qui ne sait plus vers quoi il va et craint sa destruction, leurs buts soient différents des nôtres.
Et si ce qui, pour nous, s'appelle « réussir » était « rater » pour eux ?
Le seul danger qu'ils courraient serait, entre quatre murs à toute épreuve, à épreuve de souffrance, de plaisir, de poésie et de folie, de s'endormir pour se réveiller vaincus sans avoir lutté. Ce serait, par peur du risque, de ne rien risquer et se laisser aller au fil d une eau sans vie où, bientôt, ils ne distingueraient plus le reflet de leur visage, où ne passeraient plus le Rêve, ni l'Espoir, ni la nécessaire Utopie.

Acceptons de les laisser trouver leurs Bonheurs ! Et, si, à la grande- route que nous voudrions leur tracer, ils préfèrent les chemins hasardeux, pleins d embûches mais aussi de soleil : ce sont sans doute ceux de demain…

Relisons les livres que nous aimions, enfants ! Ils nous parlaient de nous et emplissaient nos poitrines d'Univers possibles. Les histoires qu'ils racontaient nous faisaient accepter de jouer la partie de la Vie, parce que derrière le visage qui pleure, il y a le visage qui rit et tout ce qui fleurit superbement avant de disparaître pour ressurgir plus loin, fort du vertige de l'Eternité.

Osons leur parler de ce qui ne finira pas ! : de Dieu, si nous pouvons, de la Beauté, du Don de soi, de l'Amour, de ce que l'on éprouve lorsqu'on a progressé ne serait-ce que d'un pas, ne fut-ce que dans l'obscurité.

Disons à leur naïveté « tu peux » ! Disons à leur faiblesse « vas-y » et à leur jeunesse que la lutte n'est pas perdue et la Paix toujours à reconquérir !
N'oublions jamais de leur donner des raisons d espérer, de se réjouir et d'aimer.
Redevenons exemples ! Pour leur permettre, en leur ouvrant l'Espoir, de devenir, à leur tour, modèles et adultes.

[FONT=&quot]Et toi, Confiance, motclé qui ouvres toutes les portes, mot-marée qui balaies la peur et les doutes, j'ai la tête levée, j'ai les yeux ouverts, je cherche autour de moi, prête à te recevoir, pour te partager avec celui que j'Aime!
[/FONT]
 
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Réactions: La mouette