Lettres mortes

pas d'au revoir, pas d'adieu.
je n'y crois pas plus que toi.

à demain.
 
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Réactions: mado
Ça me saoule le copinage, la cooptation, les systèmes de notation, ceux qui s'apprécient, ceux qui ne s'apprécient pas, des clans qui se forment...
Pas d'ami virtuel sur les forums...
 
Dernière édition par un modérateur:
qu'il te merde a sec pourquoi poser une question aussi débile alors que tu connais la reponse bichou :eek:

Dis-donc toi, tu fais doublon, nous on a tatouille® pour la grosse vulgarité...:eek:
 
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Réactions: da capo
qu'il te merde a sec pourquoi poser une question aussi débile alors que tu connais la reponse bichou :eek:

Eh bien, ton nouveau pseudo n'aura pas fait long feu, déjà banni. Hé non je sais pas ce que ça veut dire l’abus de cassis te fait vomir, je me saoule pas la gueule au cassis. Tu as peut-être, d’après ce que j'ai cru comprendre, des connaissances en développement, alors reviens mais change de ville ou de pays. Adresse ip et adresse mail différentes. Change de lagunage aussi. Les gros mots c'est puérils et immatures. Exprime toi normalement. Bonne continuation à toi :)
 
Dernière édition par un modérateur:
une lettre de toi, je n'attendais plus, je l'ai décachetée rapidement. Un recto verso de ton écriture arrondie.
Je l'ai lue deux fois. Tes larmes ont tachés le papier quadrillé. Ce papier rose que tu as toujours utilisé.
Tu m'expliques ta vie et tes envies, tes regrets de me savoir loin souvent.
Ce courrier restera une lettre morte. je n'y répondrais pas. Trop de temps a passé.
 
Le cœur qui s'emballe et s'effondre dans une chute vertigineuse au creux des chairs. Tout ceci se passe à l'intérieur et se doit d'y rester. Grave ? Non. Difficile ? Oui. Il reste le plus précieux, non ?
 
Dernière édition:
Lorsque les yeux s'ouvrent sur un de ces paysages couverts d'eau sur lequel il neige par la seule volonté d'une main fantasque, lorsque le Nord est sud, sud est nord, il n'y a de place que pour le cataclysme.
Tourbillons et rafales terrifiants emportent tout ce qui n'est pas assez solide, tout ce qui est fragile ou dont la vie s'éteint...
Crier, pleurer, hurler ? Juste apaiser, écouter, comprendre, discerner, aider à rester le chef de sa destinée.
Celui qui ne sait pas, fait défaut, disparaît aussitôt. Abnégation.
Dans ce paysage d'eau, porteuse de neige, puissante et féroce, capable de bouleversements, seul l'intelligent survit et voit la beauté de vivre demain. Le coeur encore plus haut.
 
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Réactions: Cratès
Qu'il est long ce temps... Temps de rien ou de pas grand chose. Temps pour se taire. Temps pour repenser en riant à l'épaisseur de l'univers lorsqu'il explose en mille éclats de lumière bleue.
 
Ce soir, j'ai envie de t'écrire ... à toi p.... de dépression perverse qui m'a valu le pire Noël de mon existence !:(

Tu l'avais pourtant laissée en paix ces derniers jours et il a fallu que tu reviennes à la charge durant cette période promise à la paix et à l'amour pour semer l'angoisse et la violence et détruire nos projets familiaux ... Tu as gâché ces quelques jours dans lesquels j'avais mis tant d'espoir !

Je te hais, toi, l'insidieuse et la perverse qui a fait que ce soir, et pour la première fois, j'ai envie de tout abandonner et de baisser les bras !

Le courage commence à me manquer ... à force de te traquer depuis des années dans les arcanes de l'âme de mon épouse, à force de te poursuivre au jour le jour, j'en arrive à perdre ta trace dans un brouillard de haine, de solitude et de désespoir !

Ce soir, je me demande si j'ai encore la force et l'envie de te vaincre ?:(

Je te dis bravo ! Tu as frappé en traître, très fort au bon moment et au bon endroit ... Je suis à terre ! Te reste plus qu'à sonner l'hallali !
 
Douze ans, cela faisait douze que nous avions fait ce voyage de près de cinq cent kilomètres pour t’accompagner dans ta nouvelle résidence, ton château. Il y avait toi, ton fils, son fils, ta future petite belle-fille et ton chat — ce dernier drogué pour qu’il supporte le voyage.

Tu étais contente de faire un long trajet en voiture mais un peu inquiète. Pour ce voyage, tu étais avec nous mais pas complètement : un partie de tes souvenirs avait déjà été avalée. Le périple fut calme. Nous ne nous étions pas beaucoup arrêtés ; tu étais la seule à avoir conservé ton appétit. C’était le début de l’été.

Douze années se sont écoulées, nous avons été chacun à notre tour dérobé à ta mémoire. Tu as été libérée mercredi de tes douleurs tues, ressenties et oubliées simultanément. Tu n’aurais pas aimé que je pleure alors j’essaye de faire remonter mes souvenirs, à ta mémoire, plutôt que mes larmes.

Je ne réussis pas à tous les coups.

P.S. au lecteur : pas de coup de boule surtout, merci
 
Pourquoi jouer à l'anguille ? Quelques minutes, quelques réponses. Quelles qu'elles soient, je les respecterai. Tu le sais,non ?

bise Vous
 
L'évidence, c'est une évidence. Quelle évidence ? Et bien, je ne sais pas. La lumière, c'est une lumière. Une lumière ? Oui, parce que la lumière est à l'aveugle ce que le brouillard est à celui qui voit ; une sensation, quelque chose d'impalpable qui fait juste se sentir vivant, doucement, sans heurter, discrètement mais vivant. Insuffisant. Réfléchi ! Une esquisse, c'était une esquisse. Une esquisse ? Oui. Parce que sinon, c'est encore trop peu dire, trop peu décrire ; la toile est trop petite et l'œuvre fantastique. Et ? Ne pas la perdre au milieu d'une banquise, d'un désert, ne pas la laisser en apesanteur au fond des abysses, en chute libre dans le vide, sauver l'immensité. C'est ça, c'est évident, c'est à l'opposé du silence et du vide.