Je crois aussi que, pour mes amis, il a été difficile d'intégrer la dimension du suicide ...
La société actuelle admet difficilement qu'un de ses membres décide unilatéralement de la quitter alors que cette même société se veut responsable du bien-être physique et moral de ses dits membres.
Avec le recul, le tabou que représente le suicide, acte cruel, violent et difficilement compréhensible s'il en est, reste bien ancré dans les esprits et est difficile à accepter.
Personnellement, j'ai toujours assumé la décision de mon épouse et je n'ai eu aucune honte, ni gêne quelconque à dire toute la vérité sur ce sujet - il en est de même pour mes enfants.
Dans ma région, il est quasiment impossible de trouver une structure d'aide spécialisée pour aider les "victimes" du suicide d'un proche ... Mon projet est d'oeuvrer en ce sens et de voir ce qui peut être réalisé .... aide psychologique ciblée, groupes de paroles et d'échanges, rencontres, etc...
Si le drame que je vis actuellement peut être susceptible d'apporter un certain réconfort à d'autres personnes confrontées à la même situation, je me dois de faire quelque chose, par respect et par amour pour mon épouse disparue.
Mes amis ont donc été confrontés à mon deuil, période durant laquelle j'ai à maintes reprises refusé tous liens sociaux autres que proches, et au tabou lié au suicide de mon épouse qui, bien évidemment compliquait leur tâche ... J'admets donc que leur rôle n'a pas été facilité.
Mais le temps sera notre meilleur allié ... Du moins je l'espère.
Encore merci à toutes et tous ... :zen:
La société actuelle admet difficilement qu'un de ses membres décide unilatéralement de la quitter alors que cette même société se veut responsable du bien-être physique et moral de ses dits membres.
Avec le recul, le tabou que représente le suicide, acte cruel, violent et difficilement compréhensible s'il en est, reste bien ancré dans les esprits et est difficile à accepter.
Personnellement, j'ai toujours assumé la décision de mon épouse et je n'ai eu aucune honte, ni gêne quelconque à dire toute la vérité sur ce sujet - il en est de même pour mes enfants.
Dans ma région, il est quasiment impossible de trouver une structure d'aide spécialisée pour aider les "victimes" du suicide d'un proche ... Mon projet est d'oeuvrer en ce sens et de voir ce qui peut être réalisé .... aide psychologique ciblée, groupes de paroles et d'échanges, rencontres, etc...
Si le drame que je vis actuellement peut être susceptible d'apporter un certain réconfort à d'autres personnes confrontées à la même situation, je me dois de faire quelque chose, par respect et par amour pour mon épouse disparue.
Mes amis ont donc été confrontés à mon deuil, période durant laquelle j'ai à maintes reprises refusé tous liens sociaux autres que proches, et au tabou lié au suicide de mon épouse qui, bien évidemment compliquait leur tâche ... J'admets donc que leur rôle n'a pas été facilité.
Mais le temps sera notre meilleur allié ... Du moins je l'espère.
Encore merci à toutes et tous ... :zen:
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