On prend les paris ?

C'est précisément cet intérêt pour les actionnaires qui a mené Apple où elle en est aujourd'hui.

Pour la personne qui disait que si l'on pouvait se payer les anciens modèles on pouvait se payer les nouveaux, c'est logiquement intenable. Parce qu'on pourrait progresser dans ce cas par palier de 200 euros et dire à chaque fois la même chose. Ce raisonnement marche à condition de considérer que le type qui payait 1300 euros pour une machine le faisait facilement. La raison pour laquelle je n'ai pas mis une telle somme dans ma machine il y a deux ans, c'est que la machine à ce prix-là ne suffisait pas à mes besoins. Alors j'ai revu à la baisse sur de l'obsolète qui mérite de sortir de l'offre Apple selon MacG.

Dans les faits, quand vous faites déjà des efforts pour une machine à 1200-1300 euros à condition qu'elle ait une vraie plus-value, mais que c'est déjà un gros effort et qu'on vous demande 1700 euros pour une entrée de gamme avec beaucoup de points litigieux (petit SSD, mémoire un peu juste de base), que cette machine ne remplit même pas votre cahier des charges minimum, vous faites quoi ? Ben vous ne faites pas un "effort" supplémentaire, parce que vous êtes déjà au taquet et que la machine ne vous convient plus.


J'ai acheté l'entrée de gamme Apple en regrettant fortement de ne pas avoir d'écran Retina (d'autant plus qu'Apple optimise ses logiciels pour les écrans Retina et pour les SSD) et en étant obligé au final d'y placer un SSD et 16GO de RAM pour qu'elle soit utilisable confortablement avec FileVault activé. J'ai attendu deux ans pour faire cette upgrade, je n'aurais pas pu le faire d'emblée. J'ai un portable uniquement parce que deux ordinateurs, c'est trop cher pour moi. Ma compagne se démerde avec un iBook qui rame pas mal et un PC du boulot du même acabit. Il me faut un disque dur conséquent (d'autant plus que Photos ne supporte pas d'être déporté sur un DD externe, il me semble) pour gérer les fichiers de la famille.
La facture pour le portable de base avec deux malheureux ports, elle va s'élever au-delà des 2000, quasi 2200 euros si je veux à la fois un disque dur et de la RAM.

J'aurais pu envisager un petit modèle et un abonnement iCloud, seulement voilà : ma connexion, à la maison dépasse à peine 2MO. C'est donc ingérable.

Je ne pense pas être un cas particulier. La classe moyenne, ça n'est pas uniquement des urbains friqués et sans enfants.
 
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Je pense aussi que les tarifs ont atteint un point de rupture pour la masse. Je n'arrive pas à me résoudre à payer 2200 euros ou 2679e pour un 13" à 512 gigas/ 1tera.

Il va falloir attendre la rev 2, mais sans trop d'espoir quand même ... et même si le lancement semble bon grâce au bobos et fanboys, il faut espérer une grosse chute ensuite. Apple a vraiment besoin de reprendre une claque comme en 96/97 !

La config mini pour moi serait le 15" avec 1 To de SSD et la Radeon 460, soit 4000 euros. Cela ne les vaut pas du tout !!!

Comme j'ai déjà dit, le portable le plus cher que j'ai payé est mon Titanium 550 à 3500 euros, mais la Radeon était la meilleur CG du moment, le format 16/10 était nouveau, et la finesse de 1" sympa, tout en laissant la possibilité de gonfler la RAM et le DD, ce que j'ai fait plusieurs fois. L'écart avec le monde PC était énorme, et puis c'était du PowerPC. J'en avais pour mon argent, et c'est pour ça que j'ai acheté. Là, le rapport matos/prix est rompu. Une machine complètement verrouillée et figée, avec connectique minimaliste, pas plus fine que les PC récents de la concurrence, devrait coûter nettement moins cher qu'une machine upgradable et riche en possibilités !!!

A se demander si la pomme n'a pas poussé la marge à 50% de marge sur un truc comme ça ...

+1 Le docteur
 
J'ai connu toutes les époques de la pomme, sauf l'Apple I, et je crois qu'on est arrivé au pire dans l'énorme histoire de cette entreprise (même en 95/96 quand c'était dur, j'adorais le matos). Heureusement que les bobos sont actuellement nombreux sur cette planète pour remplir les caisses ...

Tu racontes n'importe quoi. Le premier Macintosh sorti le 22 janvier 1984 coûtait 2,495$, ce qui ferait aujourd'hui 5,825$. Il tournait à une fréquence de 8Mhz et avait une mémoire RAM de 128k. Un lecteur de disquette 400k. Depuis, Apple a été annoncée comme morte une centaine de fois (70 fois depuis 1995).
 
Tu racontes n'importe quoi. Le premier Macintosh sorti le 22 janvier 1984 coûtait 2,495$, ce qui ferait aujourd'hui 5,825$. Il tournait à une fréquence de 8Mhz et avait une mémoire RAM de 128k. Un lecteur de disquette 400k. Depuis, Apple a été annoncée comme morte une centaine de fois (70 fois depuis 1995).

Oui mais ce n'était PAS le hardware d'un vulgaire PC à cette époque. Avec le 68000 et le PowerPC, on pouvait accepter que ce soit plus cher parce que c'était différent et produit en plus petite quantité.

Quand presque tout est fait par Intel, le prix est injustifiable !!!

Et je n'ai absolument pas évoqué la mort d'Apple, surtout que dans ces années là je faisait partie de ceux qui essayait de pousser la plateforme, tellement c'était dur. Aujourd'hui Apple est une boite très riche, très méprisante pour ses clients et arrogante, et a juste besoin d'une bonne baffe pour revenir sur terre ... et d'avoir d'autres dirigeants ;)
 
C'est

Dans les faits, quand vous faites déjà des efforts pour une machine à 1200-1300 euros à condition qu'elle ait une vraie plus-value, mais que c'est déjà un gros effort et qu'on vous demande 1700 euros pour une entrée de gamme avec beaucoup de points litigieux (petit SSD, mémoire un peu juste de base), que cette machine ne remplit même pas votre cahier des charges minimum, vous faites quoi ? Ben vous ne faites pas un "effort" supplémentaire, parce que vous êtes déjà au taquet et que la machine ne vous convient plus.
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Dans l'idée je vous rejoins. En ce qui le concerne une machine c'est minimum 5 ans de vie. Ce qui revient grossomodo a 20 euro par mois, hors de question de changer une machine tous les deux ans.
Avec le nouveau cachet d'entrée la note est plutôt salée, sans doute le moment de changer ses habitudes ?
Pour les photo je ne pense pas que vous avez besoin de Photo d'Apple. Pour ma part tout est sur un disque externe sur mon réseau personnel, j'y ai accès avec tout mes ibidule.
 
Avec la nouvelle trouvaille sur le WiFi du MBP 13" sans Touch Bar, on peu s'attendre à tout. Y compris pour 1700 €
Oui, les paris sont ouverts !
 
Je ne pense pas que le nouveau Macbook pro fera un bide, au contraire, je suis sur que ça marchera. Le manque de port ne me dérange pas, au contraire, je l'aurai couplé avec un hub, caché, j'aurais trouvé ça plus esthétique ( plus aucun câble, mon rêve ). Après, je remarque que j'ai une utilisation très statique et sédentaire de mon macbook pro retina, il ne bouge jamais de là ou il est. Du coup, j'ai un écran déporté, un DD externe, mais le tout bien caché. J'ai trois câble : HDMI, USB ( qui renvoi sur un HUB usb ) et le micro / casque de connecté. Je m'achèterai un HUB Thunderbolt plus tard, ils sont trop excessif pour le moment. Alors si j'avais les moyens, je prendrais le nouveau macbook pro en 13" avec un HUB en USB-C. Sans soucis je signe :)
 
Je ne pense pas que le nouveau Macbook pro fera un bide, au contraire, je suis sur que ça marchera. Le manque de port ne me dérange pas, au contraire, je l'aurai couplé avec un hub, caché, j'aurais trouvé ça plus esthétique ( plus aucun câble, mon rêve ). Après, je remarque que j'ai une utilisation très statique et sédentaire de mon macbook pro retina, il ne bouge jamais de là ou il est. Du coup, j'ai un écran déporté, un DD externe, mais le tout bien caché. J'ai trois câble : HDMI, USB ( qui renvoi sur un HUB usb ) et le micro / casque de connecté. Je m'achèterai un HUB Thunderbolt plus tard, ils sont trop excessif pour le moment. Alors si j'avais les moyens, je prendrais le nouveau macbook pro en 13" avec un HUB en USB-C. Sans soucis je signe :)
Apple a véritablement intérêt a ne pas foirer une seule version de Mac Os.
Mes avis sont que c'est tout ce que ça prendrait désormais pour lancer une exode durable.
 
Pour ma part, si je comprends bien que l'on puisse rager de voir les prix flamber sur des ordis dont beaucoup attendaient un renouvellement conséquent (ingénieux, malin, voire visionnaire), je peine à comprendre que l'on s'ingénie à ne pas voir ce qu'est cette entreprise américaine : qu'il s'agit bien d'une entreprise et non d'une organisation ou d'un organisme ou d'une institution dont l'ambition — humanitaire ? — serait de "démocratiser" le génie informatique en offrant son lot d'ingéniosités au plus grand nombre. Il me semble qu'à vouloir s'ingénier à penser en ces termes, la concurrence est plus appropriée : que l'on songe, par exemple, à certains coups d'essais informatiques — voués à l'échec et... qui ont échoué — dans le domaine des distributions-systèmes libres. Là, il y a en effet de quoi faire et même de quoi rêver : mais qui installe, chez soi, à partir d'un ordi fabriqué ad hoc, un système dont il faut apprendre les langages pour pouvoir le piloter à peu près (Hé, pour le wifi, je le trouve où le greffon Wi-K-32fa ?) Il est temps que je reçoive mon mbp sans touch bar.
 
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Réactions: jmaubert
Pour ma part, si je comprends bien que l'on puisse rager de voir les prix flamber sur des ordis dont beaucoup attendaient un renouvellement conséquent (ingénieux, malin, voire visionnaire), je peine à comprendre que l'on s'ingénie à ne pas voir ce qu'est cette entreprise américaine : qu'il s'agit bien d'une entreprise et non d'une organisation ou d'un organisme ou d'une institution dont l'ambition — humanitaire ? — serait de "démocratiser" le génie informatique en offrant son lot d'ingéniosités au plus grand nombre. Il me semble qu'à vouloir s'ingénier à penser en ces termes, la concurrence est plus appropriée : que l'on songe, par exemple, à certains coups d'essais informatiques — voués à l'échec et... qui ont échoué — dans le domaine des distributions-systèmes libres. Là, il y a en effet de quoi faire et même de quoi rêver : mais qui installe, chez soi, à partir d'un ordi fabriqué ad hoc, un système dont il faut apprendre les langages pour pouvoir le piloter à peu près (Hé, pour le wifi, je le trouve où le greffon Wi-K-32fa ?) Il est temps que je reçoive mon mbp sans touch bar.

Regarde l'article de Mac G. Ce n'est pas un problème de version du Wi-Fi, mais d'un manque d'antenne ! Il en faut 3, et la pingrerie fait qu'il n'y a que de 2. Du coup la performance est celle d'un standard précédent !
 
Photos j'y tiens, dans la mesure où je tiens à utiliser les "facilités" d'Apple. Et de la même manière, je ne vais pas me faire un serveur personnel chez moi. Si je commence à faire des trucs comme ça, autant passer sur PC.

Je viens de jeter un œil aux estimations que je fais. Je pense que si je devais coller 2400 euros chez Apple je m'achéterais plutôt deux machines (mais je ne le ferai pas) : un MBA et un iMac, voire un Mac mini.

@Bigdidou : c'est intéressant ta proposition. Effectivement! un Yoga à 800 euros ou une autre machine Lenovo à 700 euros avec encore des ports VGA, c'est très tentant.

Sinon, l'éternel : "les entreprises, c'est fait pour faire du profit" extrêmement discutable mais qui a pour lui d'être un constat de fait (se prenant pour un jugement de valeur, néanmoins), ça va deux secondes. Si la bourse ne les tenaient pas par les leurs ils n'en seraient pas à s'octroyer des marges pareilles et à tenter en permanence de les exploser.
 
@iluro_64 Question performance, le problème est le même avec le macbook 12" : on peut souhaiter plus de perfs, mais peut-on attendre davantage d'une machine aux proportions si rétrécies ? Mon four à gaz encombre un petit peu ma cuisine, mais beaucoup moins, beaucoup beaucoup moins que mon four à bois : mais la pizza que je cuis dans l'un n'aura jamais la saveur d'une pâte cuite à la flamme.
@Le docteur … « extrêmement discutable » ? À ce niveau de développement d’une société, c’est, me semble-t-il, une réalité d’une grande banalité. Qu’on le déplore, c’est autre chose. Heureusement qu’existent encore quelques âmes charitables prêtes à s’investir dans des organisations dont le profit n’est pas le (seul) mot d’ordre. Mais enfin… Nous avons rêvé/nous rêvons encore d'une entreprise (américaine) qui nous offre du rêve. Mais les temps ont changé/sont en passe de changer : la "pensée" entrepreneuriale, c'est sur des temps très courts et des calculs hyper-rapides qu'elle se développe dorénavant : pour résumer, son slogan pourrait être : "C'est maintenant ou jamais." Ou encore : "C'est maintenant plus que jamais." Et pour cela, les marketers clivent de plus en plus leur cible au point que celle-ci ne puisse même plus élaborer son choix d'achat : "comme tu ne peux pas choisir, parce que le choix que nous te proposons obéit à des calculs qui n'ont plus rien à voir, ni avec l'ingéniosité, ni avec la technique, mais procèdent tous de calculs financiers court-termistes (dont tu te doutes un tout petit peu), ne réfléchis pas plus : choisis sans plus attendre, profite pour qu’à mon tour je puisse aussi prendre ma part du gâteau. » Alors, qui marionnettise l’autre ? Et puis, si je profite, suis-je marionnettisé ?
 
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Après, j'ai testé un retour sous windows 10 après un an sur Macbook air 13". Et bien, j'ai tenu un mois. Je suis repassé sous Mac. Donc je quitterai pas Apple ( Niveau Macbook ) et même si je n'ai pas les moyens de me prendre le dernier né de la gamme, je prendrai peut être celui de l'année d'avant. Je prendrai cette cuvée 2016 en 13" dans un an ( quand il baissera un peu de prix du moins ) et ça m'ira parfaitement :)
 
Réfléchis. A partir du moment où l'on estime que le seul et unique but d'une entreprise est de faire du profit et qu'on renonce à l'idée qu'un entrepreneur produise quelque chose qu'il puisse estimer avoir une valeur autre que marchande (je ne parle pas de philanthropie mais d'intérêt pour ce qu'on produit) on pose comme valeur la valeur marchande.

Si l'intérêt pour le produit disparaît totalement l'idée même d'entreprise (dans la dimension que prétend lui donner le libéralisme, d'ailleurs) s'écroule et tout ce que nous racontent les grands patrons et les économistes n'est que du vent. Le problème c'est qu'aucune société ne tient sur une négation de valeur et l'ultralibéralisme continue à prôner les valeurs de libre concurrence, de désir d'entreprendre, etc.

Ceux qui voient que c'est en mensonge ont raison, mais s'il choisissent le cynisme, comme ils semblent le prétendre ils devraient alors cesser de vanter la supériorité de l'ultralibéralisme et avouer que c'est un cancer de nos sociétés.
 
Sinon, pour revenir à Apple, j'ai été vérifier et non, je ne prendrais pas un Mac mini, c'est trop cher en fait si on veut le "pousser" un peu. A moins qu'on puisse encore l'ouvrir et l'upgrader facilement (mais je pense que c'est fini).

Pour ce qui est du choix de l'occasion, ça devient compliqué. Avec la vitesse de renouvellement des systèmes alliée à la décision d'Apple ne pas maintenir au-delà de l'antépénultième système, en deux ans le système installé sur la machine est obsolète (pour des raisons de sécurité). En général tu peux upgrader quelques fois mais si à un moment Apple passe à un changement majeur (comme pour iWork et la synchronisation avec les iPhone/iPad dernièrement) tu te retrouves vite avec une machine qui elle-même devient authentiquement obsolète parce qu'on te coupe un usage sans te laisser de possibilité de le changer. J'ai connu déjà deux bascules de ce genre (MobileMe et le changement de format des fichiers iWork), donc ça peut arriver. Si j'avais acheté mon iPad d'occasion, il aurait été encore plus vite obsolète.

Le choix de l'occasion me paraît plus compliqué qu'avant, d'autant plus que les systèmes obsolètes sont plus gênants maintenant que les produits Apple sont visés par davantage de malandrinciels.
Que dire aussi de l'obsolescence des machines quand on verrouille tout.
Mon MB late 2008 n'a même pas eu à voir une autre batterie, il n'y en avait plus quand celle d'origine a donné des signes de fatigues (on pourrait y voir un signe de qualité). Certes on peut aller voir ailleurs, mais avec quel niveau de finition et et sécurité ? Et qu'en sera-t-il pour les machines où les batteries sont quasi incrustées pour qu'on ne puisse pas les changer nous-mêmes (ou avec des difficultés parfois importantes) ?
 
« Réfléchis. » Merci, mais à qui vaut l’adresse ?
… « l’intérêt pour le produit » ? Mais qui parle d’« intérêt » ? Le produit possède sa propre plus-value : il est désirable, c’est un signe extérieur de richesse (matérielle), c’est un signe pour les autres : « Mon PC est un Mac, tu as vu ? »
Mais qu’est-ce qui ne l’est pas ? Lorsque je sors le pain de mon four (à bois) et que je l’offre à mon voisin, qu’est-ce que je ne lui dis pas ? Que je possède un four à bois (mais il le sait), que je sais faire du pain (mais il le voit) et que je lui en offre (qu’est-ce qu’il est généreux, mon voisin). Si l’intérêt pour le produit n’avait pas disparu depuis belle lurette, nous mangerions du pain que nous ferions nous-mêmes et nous l’échangerions avec notre voisin contre un coup de main ponctuel.
 
Sinon, pour revenir à Apple, j'ai été vérifier et non, je ne prendrais pas un Mac mini, c'est trop cher en fait si on veut le "pousser" un peu. A moins qu'on puisse encore l'ouvrir et l'upgrader facilement (mais je pense que c'est fini).

Pour ce qui est du choix de l'occasion, ça devient compliqué. Avec la vitesse de renouvellement des systèmes alliée à la décision d'Apple ne pas maintenir au-delà de l'antépénultième système, en deux ans le système installé sur la machine est obsolète (pour des raisons de sécurité). En général tu peux upgrader quelques fois mais si à un moment Apple passe à un changement majeur (comme pour iWork et la synchronisation avec les iPhone/iPad dernièrement) tu te retrouves vite avec une machine qui elle-même devient authentiquement obsolète parce qu'on te coupe un usage sans te laisser de possibilité de le changer. J'ai connu déjà deux bascules de ce genre (MobileMe et le changement de format des fichiers iWork), donc ça peut arriver. Si j'avais acheté mon iPad d'occasion, il aurait été encore plus vite obsolète.

Le choix de l'occasion me paraît plus compliqué qu'avant, d'autant plus que les systèmes obsolètes sont plus gênants maintenant que les produits Apple sont visés par davantage de malandrinciels.
Que dire aussi de l'obsolescence des machines quand on verrouille tout.
Mon MB late 2008 n'a même pas eu à voir une autre batterie, il n'y en avait plus quand celle d'origine a donné des signes de fatigues (on pourrait y voir un signe de qualité). Certes on peut aller voir ailleurs, mais avec quel niveau de finition et et sécurité ? Et qu'en sera-t-il pour les machines où les batteries sont quasi incrustées pour qu'on ne puisse pas les changer nous-mêmes (ou avec des difficultés parfois importantes) ?
C'est un avis très intéressant pour moi! Je pense à peu près le contraire que toi sur tous les points.
Pour moi, il vaut mieux aujourd'hui acheter un Mac Mini 2012 d'occasion. J'ai moins peur aujourd'hui de prendre des processeurs très peu puissant. J'ai l'impression qu'on est arrivé à la fin de la course à la puissance, et que l'obsolescence matérielle ne peut plus arriver que de façon malhonnête.
J'ai également vécu les "transitions" AppleWork, iWork et MobileMe. La prochaine à mon avis sera le passage au processeur ARM. D'ici là je ne m'attend plus à grand chose.
Ai je tord? Toi tu crains que Apple rende nos machines obsolètes via des màj software?
C'est ce qui me ferait penser que si Apple foire un OS, on verra une exode vers Linux, Chrome, et Windows...
 
« Réfléchis. » Merci, mais à qui vaut l’adresse ?
… « l’intérêt pour le produit » ? Mais qui parle d’« intérêt » ? Le produit possède sa propre plus-value : il est désirable, c’est un signe extérieur de richesse (matérielle), c’est un signe pour les autres : « Mon PC est un Mac, tu as vu ? »
Mais qu’est-ce qui ne l’est pas ? Lorsque je sors le pain de mon four (à bois) et que je l’offre à mon voisin, qu’est-ce que je ne lui dis pas ? Que je possède un four à bois (mais il le sait), que je sais faire du pain (mais il le voit) et que je lui en offre (qu’est-ce qu’il est généreux, mon voisin). Si l’intérêt pour le produit n’avait pas disparu depuis belle lurette, nous mangerions du pain que nous ferions nous-mêmes et nous l’échangerions avec notre voisin contre un coup de main ponctuel.
A toi ? Tu étais juste au-dessus mais mccawley2012 a répondu entre deux. Je n'ai pas rectifié pensant que c'était évident.
On peut penser ce qu'on veut de Jobs et je n'en fais pas un saint, mais je pense qu'il avait un i
Réfléchis et relis aussi, ici : je ne parle de l'intérêt du consommateur mais de l'intérêt de celui qui produit pour ce qu'il produit. On appelle ça faire une "œuvre" et pas simplement produire pour faire du fric.
On peut penser ce qu'on veut de Steve Jobs, et je n'en fais pas un saint, mais il semble bien qu'il s'intéressait à ce qu'il produisait. Il ne carburait pas uniquement au fric, sinon il ne se serait pas impliqué à ce point. Un entrepreneur qui se contretape de ce qu'il fait est un parasite de l'économie et participe à en faire un système ignoble qui tourne à vide.
 
Même dans beaucoup de grandes sociétés où l’on vit large, la rentabilité à TOUT prix parasite toute inventivité. J’en ai moi-même fait les frais il y bien longtemps quand l’informatique — Tiens donc ? — a débarqué dans la boîte dans laquelle j’officiais et qu’il est devenu possible, avec une seule machine, de réduire de moitié le nombre de salariés et d’automatiser des tâches qui relevaient jusque-là du seul savoir-faire individuel et indivis. Faire une œuvre pour soi, quand on est du métier, cela signifie : n’avoir fait aucun compromis avec soi, ce qui est noble, rare et courageux, mais cela veut dire aussi s’exposer au risque de mourir de faim ou de vivre de peu. Il y a des peintres, ainsi, qui font du chien au kilomètre parce que le chien est devenu leur gagne-pain quand pour d’autres, c’est la pomme. Tu parles d’une œuvre. Mais le vin que tu bois à leur table vaut bien toutes leurs pommes. Il y aussi des informaticiens dans la nécessité de faire beaucoup de concessions quant à l’esprit de leurs applications : polir l’interface, la conformer à certains attendus actuels, supprimer toute complexité, etc.
Peut-être l’homme dont tu parles vivait-il effectivement de son désir puisqu’il vivait aussi de son ingéniosité. Mais pour beaucoup, les compromis remplacent la gratuité. Le savoir-faire que je possédais coûtait trop cher et je me souviendrai toute ma vie du jour où un individu en costume — j’aime bien les costumes — est arrivé avec sa calculette afin d’optimiser les coûts de production techniques et humains : ce qui me reliait alors personnellement aux outils que j’utilisais n’avait pas de prix, mais ça avait un coût. Le coût d’une œuvre ? Peut-être bien. Bref. Il faudrait faire l’expérience d’être un petit peu entrepreneur pour ressentir ce que veut dire le mot compromis et faire aussi un petit peu l’expérience de créer et de chercher à exposer, à vendre, à vivre de son art-commerce, pour comprendre qu’on ne peut pas se résoudre complètement à créer pour soi-même. Ou alors si : pour soi, dans son espace privé à soi. Mais là je crois que je sors largement de la question. Excursion. Bon, je n’en peux plus d’attendre ce macbook pro sans touch bar, moi.
 
Même dans beaucoup de grandes sociétés où l’on vit large, la rentabilité à TOUT prix parasite toute inventivité. J’en ai moi-même fait les frais il y bien longtemps quand l’informatique — Tiens donc ? — a débarqué dans la boîte dans laquelle j’officiais et qu’il est devenu possible, avec une seule machine, de réduire de moitié le nombre de salariés et d’automatiser des tâches qui relevaient jusque-là du seul savoir-faire individuel et indivis. Faire une œuvre pour soi, quand on est du métier, cela signifie : n’avoir fait aucun compromis avec soi, ce qui est noble, rare et courageux, mais cela veut dire aussi s’exposer au risque de mourir de faim ou de vivre de peu. Il y a des peintres, ainsi, qui font du chien au kilomètre parce que le chien est devenu leur gagne-pain quand pour d’autres, c’est la pomme. Tu parles d’une œuvre. Mais le vin que tu bois à leur table vaut bien toutes leurs pommes. Il y aussi des informaticiens dans la nécessité de faire beaucoup de concessions quant à l’esprit de leurs applications : polir l’interface, la conformer à certains attendus actuels, supprimer toute complexité, etc.
Peut-être l’homme dont tu parles vivait-il effectivement de son désir puisqu’il vivait aussi de son ingéniosité. Mais pour beaucoup, les compromis remplacent la gratuité. Le savoir-faire que je possédais coûtait trop cher et je me souviendrai toute ma vie du jour où un individu en costume — j’aime bien les costumes — est arrivé avec sa calculette afin d’optimiser les coûts de production techniques et humains : ce qui me reliait alors personnellement aux outils que j’utilisais n’avait pas de prix, mais ça avait un coût. Le coût d’une œuvre ? Peut-être bien. Bref. Il faudrait faire l’expérience d’être un petit peu entrepreneur pour ressentir ce que veut dire le mot compromis et faire aussi un petit peu l’expérience de créer et de chercher à exposer, à vendre, à vivre de son art-commerce, pour comprendre qu’on ne peut pas se résoudre complètement à créer pour soi-même. Ou alors si : pour soi, dans son espace privé à soi. Mais là je crois que je sors largement de la question. Excursion. Bon, je n’en peux plus d’attendre ce macbook pro sans touch bar, moi.
Voilà un débat fort intéressant avec deux points de vue opposés mais qui se rapprochent malgré tout. Ce débat est aussi ancien que la nature humaine et on pourra en discuter des heures, des années sans l'épuiser. Son intérêt réside surtout dans le fait d'échanger ses opinions; Merci à tous les deux !
A toi ? Tu étais juste au-dessus mais mccawley2012 a répondu entre deux. Je n'ai pas rectifié pensant que c'était évident.
On peut penser ce qu'on veut de Jobs et je n'en fais pas un saint, mais je pense qu'il avait un i
Réfléchis et relis aussi, ici : je ne parle de l'intérêt du consommateur mais de l'intérêt de celui qui produit pour ce qu'il produit. On appelle ça faire une "œuvre" et pas simplement produire pour faire du fric.
On peut penser ce qu'on veut de Steve Jobs, et je n'en fais pas un saint, mais il semble bien qu'il s'intéressait à ce qu'il produisait. Il ne carburait pas uniquement au fric, sinon il ne se serait pas impliqué à ce point. Un entrepreneur qui se contretape de ce qu'il fait est un parasite de l'économie et participe à en faire un système ignoble qui tourne à vide.

Même dans beaucoup de grandes sociétés où l’on vit large, la rentabilité à TOUT prix parasite toute inventivité. J’en ai moi-même fait les frais il y bien longtemps quand l’informatique — Tiens donc ? — a débarqué dans la boîte dans laquelle j’officiais et qu’il est devenu possible, avec une seule machine, de réduire de moitié le nombre de salariés et d’automatiser des tâches qui relevaient jusque-là du seul savoir-faire individuel et indivis. Faire une œuvre pour soi, quand on est du métier, cela signifie : n’avoir fait aucun compromis avec soi, ce qui est noble, rare et courageux, mais cela veut dire aussi s’exposer au risque de mourir de faim ou de vivre de peu. Il y a des peintres, ainsi, qui font du chien au kilomètre parce que le chien est devenu leur gagne-pain quand pour d’autres, c’est la pomme. Tu parles d’une œuvre. Mais le vin que tu bois à leur table vaut bien toutes leurs pommes. Il y aussi des informaticiens dans la nécessité de faire beaucoup de concessions quant à l’esprit de leurs applications : polir l’interface, la conformer à certains attendus actuels, supprimer toute complexité, etc.
Peut-être l’homme dont tu parles vivait-il effectivement de son désir puisqu’il vivait aussi de son ingéniosité. Mais pour beaucoup, les compromis remplacent la gratuité. Le savoir-faire que je possédais coûtait trop cher et je me souviendrai toute ma vie du jour où un individu en costume — j’aime bien les costumes — est arrivé avec sa calculette afin d’optimiser les coûts de production techniques et humains : ce qui me reliait alors personnellement aux outils que j’utilisais n’avait pas de prix, mais ça avait un coût. Le coût d’une œuvre ? Peut-être bien. Bref. Il faudrait faire l’expérience d’être un petit peu entrepreneur pour ressentir ce que veut dire le mot compromis et faire aussi un petit peu l’expérience de créer et de chercher à exposer, à vendre, à vivre de son art-commerce, pour comprendre qu’on ne peut pas se résoudre complètement à créer pour soi-même. Ou alors si : pour soi, dans son espace privé à soi. Mais là je crois que je sors largement de la question. Excursion. Bon, je n’en peux plus d’attendre ce macbook pro sans touch bar, moi.