Petites réflexions avant départ...

PATOCHMAN

Membre vénérable
Club iGen
12 Septembre 2004
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CORSICA
Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.

Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...

Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...

Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...

Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...

Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...
 
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Réactions: petitchaperonrouge
Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.

Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...

Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...

Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...

Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...

Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...

Je te conseille la corse, c'est très joli si l'on excepte les autochtones un peu trop irascibles à mon goût...:D
 
... si l'on excepte les autochtones un peu trop irascibles à mon goût...:D

Ah ! :heu: ... les cochons sont pourtant très accueillants parait il... surtout ceux dont le prénom est figatelli...


Edith : Rogeur's pour ton aimepet... je te tel... ;)
 
Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
ben non justement , tes reflexions montrent déjà que tu ne ""feras"" sans doute pas le touriste
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.
ce qui peut être radicalement different que tourister betassement
(et c'est pas très difficile, en ce cas on peut plutot parler de voyager , ce qui est légèrement different)

sois toi même

( hummmmmmmmm :siffle::mouais: :D)
Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...
humm et Aout c'est ti pas une periode consacrée? :rateau:
Periode consacrée pour de sacrés cons de touristes betas (ou à leur décharge coincés par un planning d'employeur, mais ca n'excuse pas certains de leurs comportements)
Aout c'est quand même le grand lacher annuel !

et un détail ce sont tes vacances , t'es pas en representation ni devant le tribunal ( des autochtones) mais pour vivre autre chose

à la rigueur tu seras face à ta conscience et ses interrogations special vacances
est ce que je manque de respect si je veux 2 desserts?
puis je prendre une bière en sandales ou c'est trop la honte touriste?
suis je un individu recu par un autre ou n'est ce qu'un rapport marchand?
ton envie d'hurler: naaaan, je ne suis pas qu'un paquet d'' fric, regarde moi ô tenancier, ne vois tu pas que je suis zin hom zossi? ( si tu enchaines direct avec tavernier aimes tu les films de gladiateurs? tu prends un risque)

Partir bien c'est pas très dur, et ceci même en plein milieu de basse-cour à touristes
c'est avant tout un etat d'esprit, avec un peu de bon sens et du nez, on sort des sentiers battus ( en Aout ce sont des boulevards balisés ) et on agit autrement
une des techniques de base c'est si tout le monde tourne à gauche toi tu tournes à droite, explorer autrement, parfois avec une certaine lenteur volontaire, sentir le lieu
( les touristes de base eux ne le font pas, par manque d'envie ou parce qu'ils ont le nez collé au viseur pour filmer ce qu'il "faut filmer", parfois par simple trouille ou parce que eux ne sont pas venus pour ca)

non tu ne seras pas ami à la vie à la mort avec tous ceux que tu croises, mais selon l'attitude il peut se passer des choses étonnantes.
Je suis un ex bourlingueur et quand on voyage de maniere intelligente je t'assure qu'il peut se passer des choses formidables, depuis le simple respect mutuel jusqu'à invitations divers- je ne parle bien entendu pas des accroches à touristes à visées purement marchandes- mais d'authentiques invites à partager, un moment ,une discussion, un repas, un evenement familial ou local ou plus, ca se joue à presque rien , une facon de se comporter , un sourire etc

j'ai plein d'exemples en tête parfois des trucs siderants de gentillesse
y a des gens bien partout
( et des cons partout , que ce soit coté voyageurs que du coté de ceux qui en vivent )
----
de ce que je connais de toi, je dirai , pas de soucis
 
Ah mais c'est qu'en plein milieu de la mer Méditerranéenne, je croise rarement des tas de gens, surtout en attendant l'heure à laquelle tout le monde est rentré, pour aller mouiller peinard dans des coins peu fréquentés... :D
et bien tu vois , t'as compris l'truc
sens de l'observation , adaptabilité et satisfactions selon des critères personnels

Et ce qui vaut pour cet endroit vaut pour le reste du monde
:D
 
Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.

Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...

Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...

Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...

Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...

Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...

Hélas tu sais bien que c'est impossible... Les rapports de production capitalistes sont tels que tu es le consommateur, inévitablement, ce qui dans ce type de marché du "dépaysement" et du "voyage" se nomme un touriste.

Quant au "sortir des sentiers battus" cela est en train de devenir le nouveau mode de marketing touristique, un nouveau marché. Dans le même genre "original-pas-comme-les-autres", tu connais la marque Apple ? Tu sais ces ordinateurs et autres gadgets des gens rebelles qui se révoltent contre le système. J'ai trouvé un site internet qui réunit cette communauté d'originaux - voire de marginaux - rétifs à tout formatage consumériste et on y parle des résultats d'Apple : http://www.macg.co/unes/voir/127309/apple-des-resultats-records

Il va bien y avoir quelques belles âmes de gôche sur ce forum qui vont t'envoyer des liens sur le "tourisme durable". C'est déjà pas si mal mais c'est au fond le même rapport qui prédomine. Le gîte rural archi-authentique tenu par un ancien cadre sup' d'IBM lassé du fric, au fin fond des Cévennes, attend le client donc le touriste, de même que l'habitant du Moyen-Atlas qui va te faire vivre une expérience radicalement différente des hôtels d'Agadir. Et lui il en a encore plus besoin que l'ancien cadre sup' d'IBM rangé des voitures.

Alors que faire ?
J'ai rencontré une fois un authentique voyageur qui avait décidé d'inverser les rapports de production : il partait le plus longtemps que lui permettait un visa touriste et il trouvait un petit job à faire sur place. De consommateur il devenait producteur et il s'approchait au mieux des réalités sociales d'un pays. Mais bon ce n'est pas si évident à faire. Je crois qu'il n'avait pas trop de problèmes matériels car il possédait un appart' à Paris. Je pense que c'était un héritier. Pas un salarié aux 5 semaines de congés annuels. Sa posture, valable en théorie, ne pouvait être réalisable que par une "élite" très restreinte.

Mais alors ?
Assumer clairement sa position de touriste, dans son segment de marché. C'est peut-être en poussant au bout cette logique du banal qu'on peut la dépasser et faire de vraies rencontres.
Dubuffet déclarait : "Il faut peindre comme tout le monde !". On lui répondait : "Mais personne ne peint comme vous !" et il rétorquait : "Car personne ne peint comme toute le monde !".
Une chose est sûre : vouloir être original est la chose la plus banale car tout le monde veut l'être.
 
et bien tu vois , t'as compris l'truc
sens de l'observation , adaptabilité et satisfactions selon des critères personnels

Et ce qui vaut pour cet endroit vaut pour le reste du monde
:D

Suceur de teub !!!
 
Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.

Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...

Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...

Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...

Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...

Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...


Typique le touriste super relou qui fait nimporte quoi et qui se permet tout parce qu'il croit être le "bon touriste".

Allez, au goulag ou chez Pierre et vacances !!!
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Allez, au goulag ou chez Pierre et vacances !!!
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Ah mais tu vas voir que le goulag va devenir la nouvelle destination "hype" du tourisme-pas-comme-les-autres. A moins que ce ne soit déjà fait.
Comme le Bronx pour lequel des tour-operators organisent des visites pour se faire frémir façon réserve africaine de Thoiry dans les Yvelines.

Peut-être d'ailleurs que l'un des moyens de moins faire chier les autochtones c'est justement d'aller chez P et V. On est entre touristes, tout est sur place. L'emplacement est choisi pour sa relative discrétion. Non non. Pas d'idées reçues. Assumer le banal, à donf. La solution aux problèmes du Patoch' te dis-je !
 
Allez, au goulag ou chez Pierre et vacances !!!
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y a des endroits où ca se combine !
certains "clubs de vacances" sont "gardés" et parfois t'as même des guirlandes de barbelés autour
(on ne sait pas toujours si c'est pour empêcher d'entrer ou de sortir d'ailleurs...:D)
 
Tu pars avec ta femme? :D

Oui...

---------- Nouveau message ajouté à 17h37 ---------- Le message précédent a été envoyé à 17h28 ----------

T'as jamais rien pêché de mieux qu'un goujon :rolleyes:

Toi t'as failli pécho -12 ... Mais comme je pars demain, j'ai décidé de commencer à me détendre, et je ne boulerai rouge à nouveau qu'à mon retour... Vas en paix, ami casse-burnes... :D :D :D


Quand aux goujons en Méditerranée, mon con... :siffle:
 
Moi je pars à Montpellier pour les vacances ....
Oui sur place :)
Mais plus tôt dans la saison, je traverse la Méditerranée pour aller voir les cochons qui s'appellent Figatelli
Pis plus tard, quand les feuilles tombent, je vais manger des pâtes pas cuites de l'autre côté des Alpes