Voilà... Dans moins d'une semaine, je vais faire comme tout le monde : Le touriste.
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.
Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...
Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...
Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...
Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...
Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...
Je pars, je me casse, je prends le large... Changer d'air.
Depuis deux mois, plus en fait, j'observe ceux qui font pareil ici...
Impossible de ne pas me demander quelle est la conception du tourisme de bon nombre de pignoufs, pour qui ça semble se résumer à consommer du soleil et de l'espace au sol, se balader avec une caméra vissée à l'oeil (je me demande toujours comment ils font pour arriver à marcher sans se viander) sans rien voir de ce qu'il y a autour d'eux...
Mon caractère insulaire me porte à les regarder débarquer par vagues successives avec méfiance, curiosité aussi, avant que ne s'installe l'inévitable lassitude qui me saisit chaque année... Bruyants, sans gêne, agglutinés, nombreux, trop... Ce qui fait qu'on en vient à regretter le pourcentage de gens "bien", "valables", qui se trouvent forcément noyés dans la masse et avec qui on aimerait prendre le temps de bavarder et d'échanger...
Je vais donc essayer de ne pas ressembler à ce que je déteste pendant 15 jours...
Être discret, se fondre et se perdre... Observer ceux chez qui je vais, tenter de les comprendre, retourner où je suis déjà passé, histoire de ne pas dire comme j'entends parfois "Ah ah ah... Je connais bien. J'y suis allé une semaine il y a trois ans! Tu parles!"
Ne pas prendre trop de place... Ne pas faire trop de bruit...
Partir peu, mais partir bien... Se donner les moyens d'attendre pour partir dans de bonnes conditions... C'est à dire ne pas partir à tout prix tous les ans aux périodes consacrées, attendre pour ne pas se retrouver en position de simple consommateur d'espace, de loisirs... Vivre, un peu, mais ailleurs...