Salut
mokuchley.
Je vois que tu te débats toujours
comme un beau diable pour apurer ton panneau des
Notifications dans les
Préférences Système
Tu peux faire confiance
a priori à
Jean 
pour la pertinence des commandes proposées. Mais sachant que tu aimes
mesurer l'impact de tes actions dans
OS X, lorsque tu en opères (ce pour quoi tu te fies beaucoup plus à la dimension
graphique, qui te permet d'avoir l'
intuition de ce que tu fais ; qu'à des commandes en mode
texte qui te donnent une impression de rabâchage aveugle à les reprendre sans les comprendre) - je te propose un petit morceau d'
art oratoire (une de mes spécialités) destiné à
boucher les trous de l'ignorance par le procédé rhétorique de la
persuasion...
♤
Il existe dans
OS X un certain nombre de répertoires invisibles d'un point de vue graphique (c'est-à-dire que le
Finder n'a pas le pouvoir d'afficher). S'ils ont été rendus invisibles par les ingénieurs de la , c'est pour une double raison : ils contiennent des fichiers
critiques pour le fonctionnement du Système (mais tu vas me dire : et la Bibliothèque du Système, alors, la
/System/Library : elle ne recèle pas des éléments critiques aussi ? Pourquoi n'est-elle pas alors invisible pareillement ?) ; mais ces fichiers
critiques sont également relativement
inscrutables pour le non-initié dans leur fonction comme dans leur syntaxe. Je me figure que la combinaison des ces deux valeurs :
critique x
inscrutable a dû décider les développeurs de l'OS à les frapper d'invisibilité graphique.
Le répertoire
var fait partie de ces répertoires invisibles graphiquement. Ce nom :
var est l'abrégé de l'anglais "
variable" - dont se laisse aisément tirer l'idée que les éléments qu'il contient ont pour caractéristique d'avoir un contenu
variable, ou
évolutif, avec l'histoire du système (histoire dont le facteur responsable direct est la
liberté d'action de l'utilisateur dans sa session).
Dans ce répertoire
var, existe un sous-répertoire intitulé
folders (nom anglais pour "
dossiers"), dans lequel pullulent littéralement des bases de données (
databases - fichiers portant l'extension
.db) dans lesquelles se trouvent enregistrés les résultats de certains choix de l'utilisateur. Dont, en ce qui concerne particulièrement le sujet de ton fil, les choix des applications par-delà les applications Apple natives autorisées à délivrer des notifications dans la session de l'utilisateur.
Pour apurer, par conséquent, le panneau du
Centre de Notifications de toutes les applications qui ont été autorisées en sus du "
default" (les Apple natives) à délivrer des notifications, il suffit donc de supprimer les bases de données
.db correspondantes dans le répertoire invisible
/var/folders, et le Système, au re-démarrage, re-créera automatiquement une base de données des notifications ramenée au "
default" : rien que les applications Apple natives.
♧
L'accès à cette base de données des notifications dans le dossier invisible graphiquement :
/var/folders est rendu compliqué par une arborescence aux intitulés variables eux-mêmes pour chaque configuration logique individuelle d'un Mac. Pour quelqu'un qui sait rendre visibles les éléments invisibles de l'OS afin que le
Finder les affiche, la navigation graphique décisive est la suivante => aller at:
/private/var/folders/v-/xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx/0. Ce qui s'interprète ainsi : le répertoire
var que j'ai évoqué au tout début (celui qui recèle les données à contenu variable, càd. évolutif) est en fait, depuis l'origine d'
OS X, un sous-répertoire du répertoire global
/private localisé à la racine du système de fichiers de l'OS. Mais, exceptionnellement, un lien symbolique au sous-répertoire
/private/var se trouve créé à la racine même de l'OS à côté du répertoire parent
/private (sous la forme donc :
⤻var) afin que ce sous-répertoire soit d'accès direct pour tous les processus qui le requièrent. Dans le répertoire
/private/var donc (ou
⤻var), il faut chercher à l'intérieur du dossier
folders un dossier dont l'intitulé est semi-constant et semi-variable : le dossier
vx,
v étant la constante et
x la variable. Dans mon OS, c'est
v8, chez toi c'est
v_. Dans ce dossier
v_ (chez toi), il faut encore passer un dossier à intitulé variable de 30 caractères alpha-numériques, chez toi :
q800w9hx27n8m5bk9nql3bgw0000gq, et là, on retombe sur une arborescence nominalement constante consistant en 3 dossiers :
0,
C et
T.
Les contenus de
C et
T sont frappés d'un sens interdit graphique. Le dossier
0, par contre, en accès graphique ouvert, est le dossier recelant les bases de données enregistrant les actions de l'utilisateur. Graphiquement parlant, il te faut donc (dans ton OS) à toute force rallier la localisation :
/private/var/folders/v_/q800w9hx27n8m5bk9nql3bgw0000gq/0. Comme tu aimes les actions graphiques, pourquoi ne lances-tu pas «
Onyx» pour aller dans ses menus à :
Paramètres/Finder => cocher la case : "
Afficher les fichiers et les dossiers cachés" ? Cela te permettrait de naviguer en mode
Finder jusqu'au dossier
0 évoqué (et ensuite, en décochant la case "
Afficher les fichiers et les dossiers cachés" dans «
Onyx», tu ferais de nouveau rentrer dans l'invisible les éléments de l'OS normalement cachés au
Finder).
De ce point de vue, la commande fournie par
Jean:
Bloc de code:
cd `getconf DARWIN_USER_DIR`
est le strict équivalent, en mode
ligne de commande, de la navigation graphique que je viens de te décrire selon le protocole de l'
art oratoire. En effet,
cd (abrégé de
change_directory : changer le répertoire) est la commande, dans le «
Terminal», qui permet à l'opérateur du
shell (toi =
nom$) de changer sa localisation dans l'arborescence de l'OS. Au lieu d'être, par défaut, localisé à la racine de ton dossier de compte =
nom des
Utilisateurs (
/Users), tu vas de retrouver localisé dans le dossier
0 que j'ai évoqué ci-dessus, parce que l'argument que tu passes à la commande
cd est :
`getconf DARWIN_USER_DIR` = par l'opérateur
getconf ("obtenir les variables de la configuration existante") aller au "répertoire_d'utilisateur_de_Darwin
". Par suite de quoi, ton invite de commande désormais devient :
où tu vois que tu es localisé en tant qu'opérateur
nom dans le dossier
0, alors que ta localisation primitive était :
où le tilde
~ désignait en abrégé la localisation de la racine de ton dossier de compte (chemin absolu :
/Users/nom). Et lorsque
Jean de demande d'enchaîner par :
cela revient à invoquer l'exécutable
pwd, abrégé de : "
print_working_directory" = "imprimer le chemin absolu du répertoire de localisation actif". Ce qui te donne bien :
Bloc de code:
[/private]/var/folders/v_/q800w9hx27n8m5bk9nql3bgw0000gq/0
.
♡
Bon : le problème, en ligne de commande, quand bien même tu te retrouves loggé dans ton
shell en tant qu'opérateur dans le dossier d'utilisateur
0, c'est que tu
ne vois pas ses contenus, et donc tu persistes à avoir l'impression d'opérer complètement en aveugle. Il te faudrait passer une commande de type :
pour lister en mode
texte toujours les entrées de ce dossier
0.
Eh bien ! Si, dans l'interface d'«
Onyx», tu as choisi d'afficher les fichiers et dossiers cachés, une fois entré dans le dossier
0 en question, tu
vois qu'il se compose d'un certain nombre d'éléments, dont un dossier intitulé :
com.apple.notificationcenter. Le voilà ton dossier recelant les bases de données des applications habilités à délivrer des notifications. Ouvre ce dossier : tu tombes sur un sous-dossier
db, dont tu comprends qu'il veut dire en abrégé :
database (base de données) et dedans tu trouves les 3 fichiers critiques :
db,
db-shm et
db-wal.
Tu as le choix (graphiquement parlant) de benner (à la corbeille) soit le 1er degré de l'arborescence (le dossier
com.apple.notificationcenter), soit le 2è degré (
com.apple.notificationcenter/db), soit le seul 3è degré (les 3 fichiers
com.apple.notificationcenter/db/db,
com.apple.notificationcenter/db/db-shm et
com.apple.notificationcenter/db/db-wal). Tu noteras que si tu passes la commande de
Jean:
Bloc de code:
rm -rf com.apple.notificationcenter
cela revient au même en ligne de commande sur le 1er degré de l'arborescence, puisque tu invoques l'utilitaire
rm (abrégé de "
remove" : supprimer) avec l'option
-rf (
r comme "
recursive" = le dossier parent avec tout son contenu inclus et
f comme "
force" = sans demander de permission en mode interactif) avec pour cible l'élément contenu dans le répertoire
0 de localisation : le dossier
com.apple.notificationcenter.
♢
Oui, mais comment je
sais à l'avance (va demander un esprit inquisiteur) que les fichiers
db,
db-shm et
db-wal contiennent bien les paramètres des applications habilitées à fournir des notifications ? Càd. comment je
mesure à l'avance l'effet de ma suppression (en ligne de commande, par exemple) ? Eh bien ! Tu veux savoir comment
macomaniac (personnellement parlant) s'y est pris, lorsqu'au tout début de ce fil il te proposait de supprimer le dossier
com.apple.notificationcenter localisé dans le dossier
0 dont on parle, alors qu'au départ il n'avait pas la plus petite idée de là où chercher ni sur quoi opérer ?
Il a lancé son fidèle outil de recherche, le petit logiciel «
iFilex», avec comme critère de recherche l'expression :
notificationcenter, et il a obtenu
131 entrées dans
OS X qu'il a explorées
terme à terme. Et c'est seulement en ralliant la localisation
/private/var/folders/v-/xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx/0/com.apple.notificationcenter/db => spécifiquement le fichier
db-wal (comme
data_base_wallet : le "porte-feuille_base-de-données"), qu'en l'ouvrant par l'éditeur de fichiers-système «
TextWrangler», il s'est aperçu qu'étaient bien consignées les entrées correspondant terme à terme à celles inscrites dans le panneau du
Centre de Notifications des
Préférences Système. Une vraie chasse au
dahu, cette affaire... Et, mise-à-la-corbeille opérée, avec re-démarrage à la clé, il a pu vérifier a) que le panneau du
Centre de Notifications des
Préférences Système était bien apuré, càd. ramené au "
default" des applications Apple natives ; et b) (en remontant de l'
effet à la
raison_de_l'effet) que le fichier
db-wal avait bien été re-créé réduit lui-même au "
default" des applications Apple natives dans son contenu ré-affiché par «
TextWrangler».
Toute cette histoire me rappelle,
philosophiquement parlant, la déclaration d'
Emmanuel Kant : «
Les concepts sans intuitions sont vides, les intuitions sans concepts sont aveugles» : il faut bien une certaines « logique opératoire »
a priori, une « orientation méthodologique », pour se diriger rationnellement dans une recherche ; mais, à un point donné, il faut absolument qu'une « intuition de contenu » intervienne, pour se rendre compte qu'il y a bien une « donnée opératoire », et pas un simple « concept formel ». C'est-à-dire qu'il faut bien accéder à un « contenu de fichier », l'ouvrir et... le lire, pour avoir l'
intuition sémantique de sa valeur, par-delà la conception formelle de la syntaxe...
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