En effet le besoins des uns ne sont pas ceux des autres, iphoto est bien pratique pour certains (moi le premier
), aperture ou pour d'autres (éventuellement les mêmes), Canto Cumulus pour d'autres ; de la même façon qu'il y a bento, filemaker ou oracle.
On peut parfaitement ne pas aimer la logique d'iphoto mais ça me semble abusif de dire qu'il n'a pas de logique. Je lui trouve des défauts agaçants mais sa logique ne me pose aucun problème.
Le rangement "invisible, quasi-"physique par événements est celui qu'on avait pus ou moins avec les négatifs. On peut regretter que le rangement soit trop "plat", pas assez hiérarchisé mais c'est plutôt élémentaire et le classement par défaut chronologique est une technique parfaitement cohérente. Ensuite, tout ce qui est visible : albums, etc est un rangement virtuel qui permet comme le fait tout bon catalogueur de ranger la même photos dans plusieurs cases sans avoir à la dupliquer, c'est le ba-ba du virtuel et d'une façon ou d'une autre, pour les catalogueurs, comme toute base de données, c'est un outil de base. C'est vrai que les gens font parfois la confusion entre rouleaux-évènements d'un côté (rangement physique) et albums de l'autre (rangement virtuel) alors que ça n'a rien à voir mais la confusion sera également possible dans n'importe quel logiciel qui gèrera les deux aspects.
Je passerai peut-être un jour à aperture ou lightroom, essentiellement le jour où j'aurais le temps
mais ce n'est pas forcément demain. Iphoto permet au moins aux utilisateurs lambda d'avoir leurs photos ensemble (j'ai vu des gens chercher leurs photos sur un PC
). Pour la sécurité anti-crash, le logiciel n'y changera pas grand-chose. Plus précisément, on aura peut-être moins de risques de perdre mots-clefs et autres mais pour ne pas perdre les photos elles-mêmes, la seule solution, ce sont les doubles physiques : le fait d'utiliser un disque dur avec lightroom ne le rend pas plus résistants aux pannes que l'utiliser avec iphoto ou autre.
Il faut essayer, là comme ailleurs, deux ou trois logiciels dans la gamme de prix qui convient à l'utilisateur et choisir celui avec lequel on se sent le plus en phase (comme pour le choix d'un appareil). A priori, plein de logiciels actuels permettent à un "amateur" de gérer correctement sa photothèque sans forcément passer par la case logiciel pro. Pour ce qui est du nombre de photos, iphoto n'a pas l'air d'être spécialement perturbé d'avoir à gérer une photothèque de 30 000 photos, ça laisse déjà un peu de marge
Il ne faut pas utiliser iphoto si on ne l'aime pas mais la haine n'est pas toujours objective (l'amour non plus d'ailleurs
).
Un autre nain de jardin, qui non seulement ne savait pas faire de mails à sa naissance mais a même connu l'époque où on parlait d'abord de Gopher et où le web était un jouet qui ne semblait pas très sérieux