Pascal 77 a dit:En France, c'est le syndicalisme, qu'il faudrait revoir, et pas seulement l'ouvrier, je met ceux de l'encadrement et du patronat dans le même sac, ils ne pensent tous règler les différents que par l'épreuve de force.
d'accord avec toi sur ce point (mais je ne sais pas si c'est spécifique à la France) : j'ai souvenir que quand j'étais interne puis assistant, une mesure légale obtenue suite à des négociations "banales" ou à un premier conflit (genre : le droit aux congés maternité pour les internes femmes... ben oui, longtemps ça n'était pas pris en compte !!!), bref une mesure ne sera appliquée QUE ET UNIQUEMENT après un DEUXIEME conflit qui aura pour seul but l'application de... la loi votée précédemment :rateau: :rateau: :mouais: . En général ça aura donc pris 2 ans de retard, énervé tout le monde, etc, et enfin l'Etat finira par honorer ses engagements (et déshonorer ses enfants...).
Et ce que ce soit avec un gouvernement de droite, de gauche, de haut ou d'en bas, et concernant une catégorie intéressante puisqu'à mi-chemin entre étudiants/prolos et salariés presque fonctionnaires/supposés futurs riches, donc difficile à classer.
Bref le tort en incombe aux syndicats sans doute (encore une fois, je ne niais pas les excès, je ne les défends pas systématiquement, je voulais pointer la manière dont on en cause souvent hâtivement), mais aussi sans doute à la manière dont le système institutionnel est organisé dans son ensemble : combien de jours de grève évitables simplement avec un peu plus de loyauté, en évitant de mettre 4 ans à pondre des décrets d'application (ça s'est vu) ??? J'imagine dans quel état doivent être les gens qui sont confrontés à ça pendant toute leur carrière...