Mon gloup-gloup.
Je suis d'accord avec toi sur l'auteur du billet, et le titre raccoleur qu'il lui avait donné ne me plaisait pas, c'est pour ça que j'ai changé d'accroche.
Il n'empêche que, de mon point de vue :
- Aucune raison administrative ou économique ne peut raisonnablement justifier une mesure de ce type. La raison avancée est elle-même débile. Pour avoir eu affaire à des enfants de toutes nationalités, et leur avoir enseigné le ski, je peux te garantir, comme le feraient tous les bons professionnels de l'enfance, que tu n'as pas besoin de parler la langue de l'enfant pour qu'il te comprenne sur les sujets essentiels comme la discipline ou la sécurité.
- Si les francophones ne sont pas acceptés au nom de ce principe, je n'ose imaginer à quelle sauce seront accommodés les enfants germanophones, hispanophones, anglophones, etc... Il n'y a donc pas d'étrangers, pas de touristes, pas de résidents européens, dans ce coin de la Belgique ?
Que le règlement soit finalement invalidé sera une bonne chose. Mais que des autorités communales puissent imaginer les mettre en uvre est symptomatique d'une véritable dérive d'une partie (petite ?) de la communauté flamande vers le développement séparé des communautés linguistiques belges.
Et le "développement séparé", ça pue. Comment on dit, en flamand, développement séparé ?