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Shake it baby

Je me trouve environ 50/80 kilometres de l'epicentre, c'etait assez impressionant, mais vraiment rien de grave ici. C'est assez bluffant de voir que des secousses ont ete ressenties aussi loin que Beijing ou Shanghai ... Maintenant ce ne sont que des petites secousses.

Par contre la population locale a decidee de passer la nuit dehors. Les tentes ont poussees comme des champignons sur les bandes d'herbes dans les parcs ou il est normalement interdit de marcher.


Dis le copain de Tintin tu veux nous attendrir là… :siffle:

Amnesty International a dit:
Évidemment, les chiffres officiels ne sont pas si alarmants, mais l'enquête sur le terrain permet d'établir des statistiques qui font frémir. Amnesty International a eu connaissance de 2088 exécutions en 1999, 1263 en 2000 et au moins 2468 en 2001. On a également répertorié 500 exécutions en six semaines en 1996 et environ 10000 exécutions dans l'année 1983, autres périodes de campagnes meurtrières.

8000 de moins, permet moi d'être cynique ça me fait ni chaud ni froid… :mouais:
 
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Réactions: jpmiss
Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà lu dans le nouvel obs de la semaine passée,
le cas échéant je le poste ici, je le trouve intéressant.

Nº2270
SEMAINE DU JEUDI 08 Mai 2008



"L'élite intellectuelle dans les pays développés trouve parfaitement normal de s'inquiéter de la surpopulation dans le monde, mais elle oublie toujours un fait. La vraie surpopulation, c'est celle du bétail."
L'auteur de ces phrases n'est pas un vachophobe excentrique ou un végétarien fanatique mais l'économiste américain Jeremy Rifkin, auteur, entre deux essais sur le travail ou les nouvelles technologies, du passionnant «Beyond Beef», un essai sur l'impact dévastateur de l'industrie de l'élevage.

Surpopulation ? Avec 1,4 milliard de vaches, notre planète croule en effet littéralement sous le bétail : le poids cumulé de tous ces ruminants est supérieur à celui de toute la population humaine avec ses 6 milliards d'habitants ! Et c'est
de pire en pire. La production de viande a été multipliée par cinq depuis les années 1950, pour passer à 265 millions de tonnes. Et devrait encore doubler sur les vingt années à venir.
De quoi affoler les experts en alimentation, qui se demandent bien comment la terre pourra nourrir les 3 milliards d'humains supplémentaires de ces prochaines décennies. La concurrence entre les animaux d'élevage et les hommes s'annonce très rude. Car 80% de l'alimentation animale proviennent de cultures qui conviendraient également à la consommation humaine : maïs, soja. A l'ère de l'élevage industriel, nos bêtes accaparent à elles toutes seules 60% de la production mondiale de céréales, soit 670 millions de tonnes. Un volume qui suffirait amplement à nourrir les 850 millions d'êtres humains souffrant de malnutrition. En fait, d'un point de vue malthusien, la viande n'est pas «rentable». On estime qu'un végétarien consomme en moyenne 180 kilos de grains par an alors qu'un consommateur de viande en gaspille 930 kilos par an. Pour comparer le rendement de diverses spécialités agricoles, les agronomes calculent un taux de conversion alimentaire qui correspond au rapport entre le nombre de protéines consommées et produites. Pour obtenir 1 calorie de poulet, il faut ainsi environ 4 calories de nourriture végétale. Idem pour le porc ou les oeufs.
Pour le lait, on grimpe à 8. Et pour le boeuf, à 17, voire bien plus ! En comparaison, la pomme de terre est bien moins gourmande, son taux de conversion n'étant que de 0,46.
Et encore, on ne compte pas les besoins en eau : pour produire 100 grammes de boeuf, il faut 25 000 litres d'eau.

Glouton, notre cheptel est aussi expansionniste. Au total, l'élevage et la production des aliments pour le bétail squattent 78% des terres agricoles mondiales, soit 30% de toute la surface du globe, trois fois plus qu'en 1960. «Sur un hectare de terrain, un agriculteur peut nourrir une trentaine de personnes s'il le consacre à la culture de légumes ou de fruits. S'il produit des oeufs ou de la viande, le ratio passe à cinq personnes. Et à beaucoup, beaucoup, moins, s'il ne s'agit que de viande rouge», dit ainsi Bruno Parmentier, auteur de «Nourrir l'humanité» et directeur de l'Ecole supérieure d'Agriculture d'Angers.

Le plus insensé ? C'est que toute cette bidoche est en priorité destinée à 0,1% de la population de la planète, l'infime petite minorité des riches de ce monde. Notre consommation de viande est passée de 30 kilos par personne et par an en 1919 à plus de 100 kilos aujourd'hui. C'est trois fois plus que la quantité préconisée par les organismes de santé. Non seulement notre régime carnivore affame la planète, mais il nous tue aussi par la recrudescence des maladies de «biens nourris» : accidents cardiovasculaires, diabète, obésité...

Et pour ne rien arranger, il contribue au réchauffement climatique. Selon un rapport publié en 2006 par la FAO, l'élevage est responsable de 18% des émissions des gaz à effet de serre. Soit plus que le secteur des transports ! Avec leurs flatulences chargées de méthane, leurs tonnes de fumier gorgé de gaz hilarant, le fameux NO2 également des plus nocifs, sans compter les émissions d'ammoniac synonymes de pluies acides et leurs déjections qui polluent les nappes phréatiques, nos charmants bovins sont des périls verts à quatre pattes. L'extension de leurs pâturages fait des ravages. En Amérique centrale, 20% des zones sylvestres ont déjà été ratiboisées. Et c'est encore pire au Brésil, où 38% de l'Amazonie ont été sacrifiés pour les bovins. Une déforestation qui s'accélère avec les immenses plantations de soja destinées à nourrir nos vaches, toujours elles.

Mon royaume pour une entrecôte.

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Source nouvelobs.com : http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2270/articles/a374222-.html
 
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Réactions: JPTK et fredintosh
On reste dans la tendance.:siffle:
À noter le sur le champ(s) avec la photo derrière (encore? :D)
 
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