Adobe, le constat ?

D'accord aussi....
En plus ce n'était pas le débat... Ce qui m'interresse c'est de savoir ce que pensent vraiment les graphistes de la suite Adobe en terme de production. J'ai autant de respect pour les utilisateur d'Xpress (et FrameMaker), qu'InDesign que Illustrator, FreeHand, etc... Ce qui compte c'est de faire du bon (beau) boulot !
 
Perso j'utilise Xpress 4 (classic) pour les maquettes.
Illustrator 10 pour mes dessins vecto (pour mes dessins persos, avec les transparences et tout le bordel c'est un vrai plaisir).
Mais quand je dois faire des schémas pour le boulot, je vectorise tout et j'exporte en format 8.
Je ne me sers pas d'adobe ILL CS pour faire mes schémas, j'ai eu trop de soucis de compatibilité avec la version 10 et c'est un chouia plus fastidieux pour exporter en 9,8 etc. (fichiers non reconnus par la version 10, plantages a l'ouverture etc.)

Cependant sur ma vénérable machine Ill CS est plus rapide que la version 10 (nettement, c'est pas subjectif).

Pour résumer :
Xpress 4 classic / acrobat 5 pour le pdf/ Ill 10 en export 8 / Photoshop 7, aucun soucis comme ça, donc je pense pas changer de méthodologie de si tôt, surtout quand je dois rendre des boulots a des clients dans des délais précis.

SI je passe a Indesign un jour ca sera d'abord en me faisant doucement la main sur des boulots persos pour découvrir.
 
zigouiman a dit:
D'accord aussi....
En plus ce n'était pas le débat... Ce qui m'interresse c'est de savoir ce que pensent vraiment les graphistes de la suite Adobe en terme de production. ....
Franchement, j'aime bien ! :up:
Il y a quelques mois encore, je bossais sur XP4, Illustrator 8 et Photoshop 7, le tout en système 9.2... Depuis, je suis passé en OS X et j'ai adopté la suite CS. Je ne fais quasiment plus aucun boulot sur XPress, InDesign le remplace plus que parfaitement ! J'aime bien la possibilité de copier des tracés d'illustrator pour les coller dans ID, ça me sert pour des trucs tout bête comme la signature de l'agence qui change de couleur au grè des documents et ça je le fais direct dans ID. Plus la peine de faire des aller-retour avec Illustrator.
J'aime bien aussi la qualité d'affichage ; par défaut, j'ai choisis la qualité maximale pour les illustrations vectorielles et ça change quand même radicalement du pict dégueu des imports sous XP.
Illustrator CS est, faut l'avouer, vraiment lent :siffle: Mais bon, il a des avantages comme son module 3D qui permet, entre autres, de revenir sur tes transformations, de modifier les images plaquées, de rééditer le texte, etc. Des trucs qui étaient beaucoup plus lourds avec Dimension...
Sur Photoshop, pas de grands bouleversements (pour quoi faire ?), mais quelques améliorations comme par exemple la galerie des filtres...

Bref, ça roule :up:

Yama a dit:
et comme je deteste ça.... et que je fais jamais : que ça me tord les tripes et me decalque le moral.
C'est pas une sinécure d'être modo ;)
 
J'au trouvé ça sur le Blog de Zigmoon

"Illustrator CS une vrai catastrophe pour le flashage (tous les nouveaux effect sont superbe sur votre écran, mais sur un rip (et donc sur du papier) c'est inflashable !

Bon petit rappel sur illustrator (cela me feras du bien et en plus on ne pourra pas dire que je l'ai pas dis) pour la plus part des rips :

illustrator 8 (sans problème)
illustrator 9 ( les transparences marchent 1 fois sur 5 au flashage)
illustrator 10 (transparences c'est mieux mais toujours pas 100% ok, attention au ton direct dans cette version)
illustrator cs (version dead, ne même pas essayer)?

Merci au fait à Baax pour sa coopération...
 
Petit rappel perso :

Illustrator 8 : très bien pour les dinosaures qui bossent sous classic
Illustrator 9 : attention
Illustrator 10 : à éviter absolument
Illustrator CS (11) : fonctionne très bien, bien plus rapide que les v9 et 10, plante de temps en temps.

Qu'on importe dans le génial InDesign CS (ou qu'on colle directement pour des tracés simples, ce qui permet de conserver dans ID les tracés vectoriels) pour ensuite exporter un PDF flashable, ou bien qu'on enregistre directement un PDF, un fichier construit dans Illustrator CS est de loin le plus sûr des illustrator depuis la v8.

Et une mise en page, ça se construit plutôt dans InDesign (ou XPress), sauf si on est maso -- ce que je ne juge pas! ;) -- à moins, bien sûr, qu'on ait un besoin particulier de bosser sur les tracés vectoriels, ce qui ne semble pas vraiment le cas dans ta (belle) mise en page.
 
Tiens, je peux faire ça aussi sous Illustrator ! (voir pièce jointe)

OK, c'est vrai que InDesign est idéal pour la mise en page, j'ai juste peut-être trop révé du mix Xpress/Illustrator...
Pourtant c'est ce que fait ID dans l'esprit : une pincée d'Ilustrator et d'Xpress, mais j'arrive toujours pas être aussi à l'aise que sous Illustrator pour créer, assembler des éléments vectoriels.
Si le moteur de texte de CS n'était pas tout pourri, je ne serai pas passé aussi rapidement à InDesign... Mais bon pas le choix, non ?

Une question, dans ID, vous importez des fichier AI et PSD directement ?
OK mais pour le flashage ? Ca fout la merde, non ? Ou alors c'est super lourd à gérer...

Perso J'utilise toujours des fichier eps...

Le problème, c'est qu'on retouve beaucoup de fonctions d'Illustrator dans ID et certaines de ID dans Illustrator, quel intérêt alors ? C'est sûr pour Photoshop, c'est plus simple, mêmes si ses évolutions sont pas franchement significatives, c'est un monument (inégalable ?)...
 
zigouiman a dit:
Pourtant c'est ce que fait ID dans l'esprit : une pincée d'Ilustrator et d'Xpress, mais j'arrive toujours pas être aussi à l'aise que sous Illustrator pour créer, assembler des éléments vectoriels.

Au risque de se répéter: c'est tout à fait normal, InDesign n'étant pas conçu pour gérer ou assembler des éléments vectoriels, du moins à grande échelle... On se tourne alors vers Illustrator. Je crois qu'il faut bien distinguer chaque logiciels séparément, même si certaines fonctions de Photoshop et d'Illustrator se retrouvent sous InDesign.

Un exemple: une mise en page, simple ou complexe, devra être exécutée avec InDesign. Alors qu'une plaquette par exemple, avec beaucoup d'éléments graphiques, etc. pourra plus aisément être réalisée sous Illustrator.

Je résumerais ainsi: InDesign se trouve au centre du processus graphique, Illustrator et Photoshop gravitent autour: l'un pour le vectoriel, l'autre pour l'image et la photographie à proprement dit.

Il me semble que cela devrait être clair chez chacun, non?...
 
J'approuve.

zigouiman a dit:
Tiens, je peux faire ça aussi sous Illustrator ! (voir pièce jointe)
Ce sont deux projets sont totalement adaptés à Illustrator... ;) ici il n'y a pas de problème de gabarits, d'imposition, de gestion multi page, de feuilles de style de texte, etc. Que du vectoriel et un peu de texte... donc c'est parfaitement logique d'utiliser illustrator, même pour nous, je te rassure :)

En fait il ne s'agit pas d'imposer un outil ou un mode de fonctionnement mais bien d'utiliser l'outil le mieux conçu à chaque fois et on sent un certain hermétisme de ta part de ce côté là... on ne change pas facilement des habitudes même si elles ne nous servent pas toujours ;)


Sinon pour ta question sur les .ai et les .psd, ça m'intéresse aussi... si ceux qui travaillent comme ça peuvent nous faire partager un peu leur exérience...
 
No problemo pour les ai et psd !!!!

Autant que possible, j'importe en psd, et en rvb (sauf si la séparation a été faite par un vrai chromiste).

Le flashage se passe en exportant un pdf adéquat.

Ça fait 4 ans que je bosse comme ça, après 10 ans sur XPress, et je vous jure que quand je repasse sur ce logiciel, que j'ai adoré, c'est horrible. Comme depuis 3 semaines, dans une agence équipée de XP et AI 10 sur des G5 qui pleurent comme moi de n'avoir pas des logiciels à jour.
 
Il faut autant que possible imposer le pdf pour les flashages (quand c'est encore flashé).

Quelques flasheurs rechignent, demandent les fichiers sources, ou des EPS...
J'ai un imprimeur à qui je fournis des EPS compatibles Illustrator 8, mais à part lui je suis arrivé à envoyer du pdf partout.

MPO (usine de pressage), qui il y a un an ne voulait pas de pdf pour les digipaks, les recommande aujourd'hui.

C'est le format idéal, car il ne peut y avoir d'intervention sur les maquettes. Il faut, bien entendu, choisir de vectoriser toutes les polices à la génération du pdf, ce qui évite tout problème de police. Qui n'a jamais maudit ces problèmes là (polices bizarres, Multiple Master inflashables, OTF problématiques, TT gênantes... ou Type 1 ou 3 malheureuses) avec un flashage de fichier XPress, fontes fournies ?

Avec InDesign et l'export pdf, plus aucun problème d'exé. À condition de savoir bien régler ses préférences d'export, d'aplatissement de transparences.

C'est fa-bu-leux. Quels poids en moins !
 
Mouias...

Ok Zigouiman, là tu nous à fait du graphisme et indesign n'a rien à voir avec cela, bienque sur la deuxième composition j'aurai travailler avec les deux. Et dans l'absolu pour ce qui est des questions de méthode dont tu parlais, effectivement il n'y de méthodes ou de régles que celles qu'on s'invente. On appelle cela en générale le style...
Mais pour le reste, c'est à dire les questions pratiques, non théoriques mais fonctionnelles, je partage l'avis de Webolivier et de beaucoup d'autres dont Claude72 (et seulement si on lui enlève ses provocations). Il s'agit simplement de faire un travail propre qui satisfasse tous les interlocuteurs, du client à l'imprimeur.
Extrapolons un peu et prenons ta première des deux dernières compositions qui pourrait très bien convenir à une page web animée. Je te vois deja venir te plaindre qu'Illustrator ne gérerait pas bien les frames... :D
Je plaisante mais en caricaturant j'ai un peu l'impression d'entendre ce genre de choses, car moi aussi je vois souvent des maquettes réalisées dans word voire excel ou powerpoint, et là on atteint des sommets.

Dans Indesign j'importe.ai et .psd systèmatiquement, et parfois les .doc et excel
 
Bon alors importer du PSD dans ID, c'est pas la joie question affichage, c'est carrément crade par rapport à un fichier eps (et plus lourd à gérer...). Pour l'intégration des fichiers AI, il faut activer la compatibilité PDF à l'enregistrement dans Illustrator, et comme ça ralentit considérablement l'enregistrement (le temps qu'il mouline laborieusement son PDF) j'ai désactivé l'option dès que je suis passé à la version CS d'Illustrator... finallement les bonnes vieilles methodes (fichiers eps) me semblent toujours d'actualité...

Y'a un truc qui merde à la vectorisation des textes (enfin pour ceux qui vectorisent avant d'envoyer au flashage, c'est un choix....) quand il s'agit de texte dans un bloc avec couleur de fond. La couleur de fond disparait et le texte apparait en transparence....

Perso, je vois bien qu'on est en pleine transition technologique et tout le monde (moi y compris) doit remettre en cause ses methodes/habitudes de travail pour évoluer, sinon on devient un vieux dinosaure... Mais bon, globalement j'ai jamais vu autant de problèmes, entre ceux qui migrent de Xpress à InDesign, ceux dont les imprimeurs rechignent à flasher du PDF, même des fichiers InDesign, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne ! Qui n'a pas balancé son Suitcase à la poubelle en passant sur Panther, son accrobat 6, son Illustrator 10.... Je plains sincerement ceux qui apprenent le métier maintenant, c'est pas de la nostalgie, je trouve juste que c'est le bordel, y'a pas un flasheur qui bosse pareil. Je veux pas dire que c'était mieux avant (faut pas pousser) mais depuis 2 ans, à chaque nouvelle version des logiciels Adobe, je passe plus de temps à me prendre la tête qu'à bosser en toute quiétude (et quand on connait la dose de stress qu'engendre ce boulot !)

Le passage au CTP (impression des plaques) ça c'est unes super (r)évolution ! Parce qu'il n'y a plus la perte de points (1 à 2%) due à l'utilisation des films au moment de l'insolation des plaques. et on gagne du temps et de l'argent... en gagnant en qualité, bref que du bonheur !
Mais bon y'a encore des imprimeurs qui préfèrent faire d'abord des films et exigent des Cromalins (si si!) alors qu'un Iris est presque aussi bien pour moins cher... C''est sûr, on fait pas toujours des livres d'art...

Je suis le seul dans mon agence à avoir migré sur OSX (et G5) et la suite Adobe CS. Mes amis collègues ont 3 ou 4 générations de retard en logiciel sur moi (Illustrator 8, Xpress 4, Photohop 5.5) et tournent sur des G4 avec OS9. Et bien oui, ils ont envie de bosser et pas se prendre le choux à savoir pourquoi ils peuvent plus faire ce qu'ils faisaient facilement avant avec Illustrator...
On a tous envie d'évoluer sur les logiciels, mais je suis pas si sûr qu'Adobe répond aux besoins des utilisateurs, et s'il faut changer chaque poste pour un G5 avec 1Go de RAM, je suis pas certain du gain de productivité à l'investissement...

Ca serait sympa de voir de ce que vous faites comme boulot sous InDesign. C'est super interressant de voir qu'en tant que graphiste (si le mot a encore un sens) on n'est pas concurrent mais différents... Les niveaux d'exigences sont très différents en fonction des secteurs, des activités et des domaines de création...
 
WebOliver a dit:
Je résumerais ainsi: InDesign se trouve au centre du processus graphique, Illustrator et Photoshop gravitent autour: l'un pour le vectoriel, l'autre pour l'image et la photographie à proprement dit.
Il me semble que cela devrait être clair chez chacun, non?...
Je suis entièrement d'accord avec ces deux phrases, à au moins 110% (voire même un peu plus).


et seulement si on lui enlève ses provocations
Ce n'est pas de la provoc (ou plutôt je ne voulais pas faire de la provoc) : je dis simplement ce que je pense et comme je le pense...
Je ne critique pas la page, je donnes mon avis (sans prendre de gants) sur le logiciel utilisé pour la composer (d'autres ont dit la même chose que moi, mais avec des gants : je reconnais que la forme fait toute la différence, même si le fond est le même).
Depuis quelques années que je fais ce métier, j'ai pu constater (à mes dépends) que certains signes dans la conception du document sont annonciateurs de plus gros problèmes à venir. Un travail fait avec Illustrator est l'un de ces signes de mauvais augures*.


ses comentaires sont limites et prouvent en tout cas que pour lui il n'y a qu'une seule méhode de travail, la sienne.
Je travaille comme j'ai appris (mais peut-être que je n'ai rien compris à ce que l'on m'a appris, ou que tous ceux qui ont été mes "maîtres" sont aussi des nuls ?).
La méthode "textes avec ID (ou XPress), dessins avec Illustrator et photos dans Photoshop" est celle est préconisée par Adobe, enseignée dans les écoles, pratiquée dans tous les services pré-presse des imprimeries que j'ai connues et demandée par les imprimeurs dans toutes les spécifications techniques que j'ai lues : je n'ai rien inventé.


De plus je n'ai jamais eu de problèmes pour flasher mes fichier illustrator
Ah, tu flashes toi-même... tout s'explique !
C'est dommage que tu n'aies pas précisé ce détail hautement important et qui change tout : ça veut dire que tu "optimises" tes fichiers Illustrator pendant leur conception pour pouvoir les flasher sur ton matériel, ce qui t'évites la plupart des problèmes que je rencontre avec des fichiers venant de l'extérieur et qui ne sont pas toujours faits pour être flashés... et encore moins pour MA flasheuse !!!
De plus, tes fichiers n'ont pas besoin de passer sur un autre ordinateur, ce qui t'évites encore quelques problèmes.

Sauf qu'en te lisant, certains débutants vont se dire que la mise en page peut se faire sans problème avec Illustrator, mais eux contrairement à toi, vont vraiment faire n'importe quoi, parcequ'il n'auront ni tes connaissances du flashage, ni les connaissances nécessaires de la chaine graphique.
De la même manière, maintenant que Adobe a mis des fonctions de texte vectoriel dans Photoshop, je reçois de plus en plus de mises en pages entièrement faites avec Photoshop... (et souvent sur PC en plus) : du texte en corps 10, un fichier pour le recto, un fichier pour le verso, et tout ça aplatis : donc le texte n'est plus vectoriel... et c'est inimprimable correctement sur un papier recyclé avec une trame 120.

Pour en revenir au sujet original, je pense que Adobe devrait soit arrêter d'intégrer dans chaque logiciel des fonctions incomplètes des 2 autres (genre le texte vectoriel dans Photoshop qui est détruit si on importe l'image dans un autre logiciel, ou le texte dans Illustrator sans tous les enrichissements typographiques), soit ne vendre ces logiciels qu'à des clients formés correctement à leur utilisation (nan, nan pas taper, je sais que c'est irréaliste et irréalisable), soit carrément intégrer ID + Illustrator + Photoshop dans un même soft (ça ferait une sacrée usine à gaz), ou simplement réunir ensemble ID + Illustrator : ils ont déjà tellement de points communs que ça ne devrait pas être si difficile de faire un "super Illustrator" multipage avec des vraies repères de marge et des espaces fines insécables... et une boîte de dialogue d'impression correcte.




* petit florilège de quelques expériences (très) négatives :

1) le plus vieux dont je me souviens, c'est un 4 pages A4 en deux couleurs que j'ai roulé sur une offset mono (Roland Favorit RF0B) et sur un papier recyclé. Le doc avait été conçu avec Illustrator : le fond vert tramé à 30 % était défoncé sous tous les textes en noir, y compris le corps du texte en Times 11 ou 12 pt. Les films étaient fournis par un flasheur extérieur, qui m'a affirmé avec véhémence qu'avec Illustrator, il est impossible d'empêcher les défonces. Le papier ça vit, et ça "bouge" un peu entre les deux impressions, le papier recyclé, ça bouge beaucoup... impossible d'aligner parfaitement les deux couleurs : quand ça repérais devant, ça ne repérait plus derrière... j'ai réussi à rattraper en jouant sur la longueur d'impression avec l'habillage de la plaque, mais ça ne repérait pas non plus entre le côté gauche et le côté droit... ->Travail finalement refusé par le client à cause du mauvais repérage.

2) toujours problème de défonces sur 5 affichettes A3 roulées sur une Roland 202 : le papier était un couché brillant et la machine une 2 couleurs à mouillage alcool... le papier bouge moins, mais le calage reste délicat. Et comme précédemment, le flasheur affirme qu'il est impossible d'empêcher les défonces. Les "fonds" étant identiques, sans ces défonces intempestives, il aurait été possible de caler seulement 6 plaques (une pour le fond + 5 pour le texte) au lieu de 10 (5 fonds + 5 textes)... ->Environ une demi journée de travail perdue, + 4 films et 4 plaques.

3) une affiche 40 x 60 livrée "prête à flasher". Sauf que l'un des groupes de musiciens invités s'est désisté au dernier moment, donc il fallait supprimer son nom de la liste. Ça paraît simple : il suffit de supprimer une ligne de texte dans le bloc, avec son "retour chariot". Sauf que le "graphiste" a fait (on se demande pourquoi il s'est ainsi compliqué la vie ?) un départ de texte pour chaque ligne : quand j'enlève la ligne, il reste un trou..., donc il faut soit sélectionner toutes les lignes en dessous de la vide et les remonter "au pif", soit il faut sélectionner toutes les lignes et les espacer automatiquement avec l'outil qui va bien... mais bien-sûr tout est sur le même calque, donc inévitablement je sélectionne accidentellement un élément qu'il ne fallait pas toucher... arrghhhh !!! J'ai fini par déplacer tout le texte sur un calque en 1er plan pour pouvoir travailler facilement. ->Seulement une petite heure de travail de perdue.

4) un 4 pages A5, livré en 2 fichiers : 1 "recto" pour les pages 4 et 1, 1 "verso" pour les pages 2 et 3. Le graphiste m'a livré 2 fichiers vectorisés, plus 2 non-vectorisé au cas où il y aurait des modifs, mais il a oublié les polices et il est parti en vacances... Et bien-sûr, en plus des fautes à corriger, la cliente a voulu faire des modifications, que j'ai dû faire sur le fichier vectorisé... ->Deux heures de perdues

5) un 4 pages A4, livré en 2 fichiers : un "recto" pour les pages 4 et 1, un "verso" pour les pages 2 et 3. Le fichier recto pèse 250 Mo, le verso seulement 170 Mo : ça commence bien. Je fais un doc ID A3 de deux pages et j'importe chaque fichier dans une page, bien au centre : la page 1 apparaît décalée... je trace des règles, je centre la page 1..., et la page 4 se retrouve décalée, genre 5 mm de marge à droite et 12 mm à gauche. Même problème évidemment pour les pages 2 et 3..., et le client voulait que les pages soient bien centrées... en fait chaque paire de page avait été placée un peu n'importe comment au pif quelque part dans un plan de montage de 60 x 60 cm... Plus quelques autres petits détails amusants : les couleurs définies au pif (avec des 98 % et des 1,5%) et non-globales, les logos en bitmap, les images importées réduites 4 à 5 fois (d'où les 250 Mo et les 170 Mo), les textes justifiés "à la main" (fer à gauche et modification des approches ligne par ligne pour aligner à droite, si, si, je vous jure que c'est vrai), les "puces" et autres petit zigouigouis (habituellement faits en Zapf Dingbats) faits avec des petits blocs ronds ou triangulaires placés à la main devant la 1re ligne de chaque paragraphe, du texte en corps 7 pt en gris chaud (40 % de noir + 3 ou 4 % de magenta et de jaune) pour être imprimé sur un papier qui accepte au maximum une trame 120, etc., etc. ->Une journée de travail perdue et impression en 5 couleurs (CMJN + gris) au lieu de 4 (à nos frais).

6) plusieurs petits boulots (petites cartes, flyers, 4 pages A5, papier en-tête) fait sous Illustrator PC : quand je les ouvre sur le Mac (que ce soit avec Illustrator 8 ou 9 ou 10), tous les "é" sont remplacés par des "È", tous les "è" sont remplacés par des "Ë" : erreur classique entre les jeux de caractères du Mac et du PC, tous les signes diacritiques sont remplacés.
 
je décroche.... faire plus court s'il vous plait

et un peu moins de sous entendu serait pas mal. merci

pin pon
 
Ouh là, je vais pas avoir le temps de répondre à tout ça d'un coup, mais c'est interressant. Je vois que tu sais de quoi tu parles... Je suis d'accord que l'exercice Illustrator requiert un sacré savoir-faire pour faire des fichiers nickel chrome. C'est un peu du bricolage, faut être perfectionniste...
Et tu vas rire, je suis un... autodidacte, mais ça fait 8 ans que je fais ce métier. J'ai commencé par les pubs à la con, puis des CD-ROM/Internet, du packaging (de la bouffe), de l'édition, des livres, des pochettes de disque (AirPlay chez Universal) et maintenant dans le domaine culturel (scène nationales, pubs, concept de com, plaquettes institutionnelles, etc....) J'ai même bossé un temps chez FKGB à Paris (l'ancienne agence de M6 et Sony Playstation) mais bon ça craignait niveau ambiance....

Là je bosse sur un 32 pages en ce moment dans InDesign, je découvre toute la complexité du logiciel au fur et à mesure (et ses plantages recurrents aussi... hélas).

Pour la surimpression du noir dans Illustrator, je l'active d'office (option d'objet, surimpression du noir) Quand au flashage, je ne flashe pas exactement moi même, mais je travaille étroitement avec mon flasheur qui se trouve... sur le trottoir d'en face. Il flashe pas le PDF d'ailleurs... et lui aussi il en a gros sur la patate, question matos et surtout Xpress (il fait toutes les impositions avec...)
 
il me semble que la position des acteurs du monde graphique diffère

1 - Pour Adobe foin de savoir si les imprimeurs arrivent ou non à flasher... à chacun son travail. Les softs sont développés (plus ou moins bien) pour les graphistes et non pour les imprimeurs.

2 - Pour les graphistes le problème de reprise des fichiers par l'imprimeur, est-ce réellement ça préocupation (si on amène sa voiture au garage, on ne s'interroge pas sur l'outillage prérecqui pour la réparer ; en gros c'est le problème du garagiste, et si cela ne va pas on change de crêmerie).

3 - Pour les imprimeurs, il me semble que l'accéleration du renouvellement des softs d'une part, et du passage à OS X d'autre part leur pose une première série de problèmes (la situation de l'imprimerie française est sur ce point éclairante - fermeture chaque semaine - et peut sans doute s'interpréter, entre autre, par l'absence d'investissement sur le moyen ou le long terme). La seconde séries d'ennuis semble se poser sur la formation des graphistes et donc corrélativement sur la qualité des fichiers livrés.

Ce constat mériterait d'ailleur d'être amendé (surement) par vos soins. Il ne s'agit pas dans ce post de tirer à boulet sur les uns ou les autres, mais simplement de mettre en perspective les attentes des protagonistes qui ne vont pas toujours dans le même sens. Mais est-ce une découverte ? :)
 
claude72 a dit:
Sauf qu'en te lisant, certains débutants vont se dire que la mise en page peut se faire sans problème avec Illustrator, mais eux contrairement à toi, vont vraiment faire n'importe quoi, parcequ'il n'auront ni tes connaissances du flashage, ni les connaissances nécessaires de la chaine graphique..

OK, c'est vrai que faut pas espérer imprimer des bouzins avec des transparences et des dégradés partout sans que ça merdouille au premier coup. Remarque tout dépens de la version de RIP, mais bon je ne suis pas un expert en Postscript 3 ou 4... Pour l'instant j'utilise très peu les fonctions très "évoluées" d'Illustrator et encore moins la 3D. Tout est vectorisé compatible AI 8.0...

Mais bon aussi faire des maquettes dans Illustrator (d'accord on va pas revenir sur nos différents), ca peut être aussi une très bonne école pour comprendre les bases (les séparations, les couleurs en ton direct, les traits de coupe, les repères, les surimpressions, la gestion "manuelle" des pages imposées en planches) et ensuite on passe à InDesign pour passer l'étape supérieure ! :siffle:
 
gabian fadoli a dit:
Avec InDesign et l'export pdf, plus aucun problème d'exé.
Sauf que l'exportation en PDF d'InDesign a la fâcheuse tendance de rajouter des fontes CID qui ne sont pas gérées par tous les RIPs...



gabian fadoli a dit:
À condition de savoir bien régler ses préférences d'export, d'aplatissement de transparences.
Et là, tu mets le doigt sur LE problème : un fichier natif fait n'importe comment par un incompétent qui croit savoir travailler, mouliné n'importe comment par le même incompétent qui croit savoir faire des PDF, à l'arrivée ça ne donne pas grand chose de bon (et ça aussi, c'est du vécu).
J'en ai un comme ça qui est persuadé qu'il ne peut pas y avoir de problème avec ses PDF puisqu'il a cliqué sur l'option "Presse" et modifié ce qui lui semble indispensable. Quand tu ouvres son PDF, tu te retrouves avec une page A4 imprimée avec des repères en plein milieu d'un A3 : c'est normal, à côté de lui il a une imprimante A3/A4, donc il ne connait que ces format là : pour lui, un A4 avec des repères, ça ne peut s'imprimer que sur un A3, même en PDF. Et ce n'est que la partie émergée de l'iceberg : avec ce genre de gus, il vaut mieux avoir les fichiers natifs pour remettre tout ça en ordre.


Je travaille depuis quelques années avec MPO.
InDesign, ils ne veulent pas en entendre parler : donc je leur envoyais des films. Et c'est seulement récemment, depuis qu'ils ne veulent plus de films, qu'ils acceptent les PDF (peut-être se sont-ils aussi tardivement mis à XPress6 et que le PDF leur a servi de solution d'attente ?) : les spécifications sur la fabrication des PDF datent de mai 2004 et elles sont encore pour OS 9 (ils m'avaient envoyé péter il y a 3 ans avec mes PDF, alors que d'après leurs spécifications "Fichiers prêts à l'emploi", ils pouvaient les utiliser).
Par contre, ils fournissent les joboptions, et des instructions détaillées (pour XPress seulement, malheureusement), ils contrôlent soigneusement les PDF, et surtout ils précisent bien qu'en cas de non-respect de leur cahier des charges le travail supplémentaire sera facturé.
Ils ont surtout un gros avantage, c'est d'être dans une situation de quasi-monopole pour tous les travaux d'impression sur les CD, livrets et jacquettes des CD qu'ils pressent, donc ils peuvent imposer leurs façons de travailler et facturer le travail en plus.

Pour les petits imprimeurs c'est une autre affaire : si je demande quelquechose de précis, je ne l'ai jamais, et si j'ai le malheur de facturer les heures passées à réparer les conneries d'un incompétent, je ne revoie plus jamais le client.



Mais bon y'a encore des imprimeurs qui préfèrent faire d'abord des films et exigent des Cromalins (si si!) alors qu'un Iris est presque aussi bien pour moins cher...
Presque aussi bien ? pas vraiment : on ne voit pas du tout les mêmes choses... tout ces machins d'épreuvage modernes, finalement ce ne sont que des imprimantes, souvent jet d'encre : ça n'est pas capable de travailler avec des Pantones, ça n'est pas capable de visualiser les erreurs de séparation, ça imprime avec une trame stochastique qui n'a rien à voir avec la trame finale d'impression et qui gomme certains défauts qui seront bien visible à l'impression (du genre logo pas vectoriel ou texte dans une image Photoshop quadri ou niveau de gris, ou image "au trait" scannée par erreur en niveau de gris), ça utilise des encres qui n'ont rien à voir avec les vraies encres quadri, et ça nécessite un étalonnage super précis pour être à peu près conforme à la réalité.
Dans les fait, si tu respectes scrupuleusement les densités d'encrage théoriques sur ta presse, tu es toujours à côté des épreuves numériques... on en arrive à ce que le client valide une épreuve qui est fausse, et au tirage il faut essayer de retrouver les mauvaises couleurs de l'épreuve...


PS : désolé, je ne sais pas faire court... (pourtant j'essaie), et comme je ne tape pas vite, il y a arfois des décalage entre mes réponses et celles qui arrivent pendant que je tape un post.

PS 2 : autodidacte aussi, 13 ans de PFI (photogravure traditionnelle : mon dernier film au banc photo date de l'année dernière + PAO depuis 12 ans) + conducteur offset "basique" (mono et 2 couleurs). Dans mon bureau j'ai deux flasheuses : 1 Avantra 25 et une Accuset 800, toutes les deux avec des Viper 1.92 (ça date, mais ça ne coûte pas trop cher... si il fallait avoir du matos plus récent, ça serait tout le monde direction l'ANPE...)
 
claude72 a dit:
Pour en revenir au sujet original, je pense que Adobe devrait soit arrêter d'intégrer dans chaque logiciel des fonctions incomplètes des 2 autres (genre le texte vectoriel dans Photoshop qui est détruit si on importe l'image dans un autre logiciel, ou le texte dans Illustrator sans tous les enrichissements typographiques)

Je suis d'accord avec ça... C'est vrai qu'on peut faire de la mise en page dans Photoshop (non, je déconne là !!!). C'est vrai que le mélange des genres, c'est bizarre, surtout quand on propose une suite "intégrée". Adobe pense ses logiciels indépendamment les uns des autres, je ne vois que ça...
Mais bon globalement, ça mouline sèvèrement dans la choucroute chez Adobe... Si ça se trouve, c'est optimisé sur Windows (!) Je connais personne qui bosse sur PC dans mon domaine...