Et avec la tête ? [V.4]

Thème : Quel abruti !
Mots : jupe, concert, barbe à papa, minou, navire.

Dans sa cabine l'amie s'occupe
Elle a mis sa plus jolie jupe
Mais elle a peur que ça lui serre
Le bide pendant le concert.
Elle le trouvait plutôt sympa
Le vendeur de barbe à papa
D'un chat il était la nounou
Le pauvre oublia le Minou !
Cet imbécile pour réagir
Fait faire demi-tour au navire...
 
Bon...
Mauvaise période et mots pas évidents à concaténer pour avoir beaucoup de textes. Si je reconnais que les quelques contributeurs ont su donner dans la diversité, l'histoire de l'ivrogne de ASPA m'a déridé.
Donc, ASPA, à toi la suite....
 
Bon...
Mauvaise période et mots pas évidents à concaténer pour avoir beaucoup de textes. Si je reconnais que les quelques contributeurs ont su donner dans la diversité, l'histoire de l'ivrogne de ASPA m'a déridé.
Donc, ASPA, à toi la suite....
Merci bien :).

Comme je l'ai dit avant de poster mon texte j'ai énormément de soucis depuis un moment.
Donc, n'étant pas sûr de repasser bientôt, je préfère laisser la main.
Encore merci :merci:
 
Bon, je peux comprendre, je vais t'épargner pour cette fois, j'espère que tout se passera suivant tes souhaits.
Qui vais-je donc désigner comme nouvelle victime?
Human fly est appelé à la barre...
 
Bon, je peux comprendre, je vais t'épargner pour cette fois, j'espère que tout se passera suivant tes souhaits.
Qui vais-je donc désigner comme nouvelle victime?
Human fly est appelé à la barre...


Ok.

Je vous proposerai quelque chose dans pas longtemps. :)
 
Jusqu'au 22 septembre vers 20h :


Thème : La dernière chance.


Mots imposés :


  • peur
  • perte
  • irréversible
  • souffrance
  • amour


Comme d'habitude, les anciens comme les nouveaux venus sont à égalité vivement invités à participer.

Bonne session à toutes les personnes qui participeront ! :)
 
T'as le moral, toi?:(
 
Il avait une peur bleue mêlée d’un aversion profonde envers ces foutues machines planquées aux endroits les plus improbables. Maintenant camouflées, elles avouaient sans pudeur leur fonction inavouée : punir !

Depuis la perte des ses derniers points, il roulait de nuit à des allures de sénateur, conscient que sa voiture, un cabrio Pontiac GTO de 69, même circulant à des allures légales, attirerait l’oeil de la maréchaussée.

Et tant pis si les 15 litres aux cents étaient engloutis de manière irréversible même en respectant les limitations. Les presque 400 chevaux qui piaffaient sous le capot réclamaient leur picotin de super !

Il roulait peinard, le coude à la portière, profitant des effluves dispensés par la pluie sur cette route forestière, bercé par le ronronnement discret de la mécanique.

Cet instant de pure béatitude valait la crainte d’un contrôle.

Son regard fut soudain attiré par une lueur dans son rétro. Un phare se rapprochait à grande vitesse.

Dans un vrombissement infernal, la moto le dépassa. Il s’en foutait mais le doigt d’honneur du connard juché dessus lui hérissa le poil. Le pied droit écrasa la pédale, la cavalerie déferla, les graviers jaillirent sous les roues tandis que la Pontiac se rapprochait du frimeur.

Encore un virage...

L’ abruti motard était juste devant lui, la bécane fumante vautrée dans le fossé.

Il braquait vers lui un Remington 770. Il vit la lueur sortir du canon, le rapide va et vient du tireur pour éjecter et réarmer. La détonation lui parvint, juste avant qu’une souffrance intolérable ne s’installe dans sa poitrine. Il n’entendit ni ne sentit la deuxième Brenneke lui perforer le coeur.

Le motard casqué s’approcha de la carcasse du cabriolet, releva sa visière et cracha à la face de celui qui gisait là :

« Je t’avais prévenu, c’était ta dernière chance, fallait pas t’approcher de mon amour ! »