Je ne parlerai pas ici des vertues stratégiques du passage à INTEL (rapprochement des plate-formes Mac et PC, windoze et OS X sur la même machine en natif, des switchers de plus, probablement un peu plus d'applications portées pour OS X...), ni des raisons commerciales évidentes que d'être client du plus gros fondeur actuel.
Mais au moment où Steve s'apprêter à concrétiser le démarrage de cette nouvelle grande transition, je souhaite plutôt exprimer brièvement mes gros doutes sur la pertinence du point de vue technique de cette transition .
En effet, si INTEL a une road-map qui se tient bien, IBM n'a pas du tout à rougir. Le Power5 est un beau processeur (je calcule dessus tous les jours...) qui aurait fait un G6 intéressant ; et le Power6, son successeur anoncé pour l'année prochaine, aurait pu faire un G7 pour 2007 qui dépote un max.
Voir cette niouze :
http://www.macg.co/mgnews/depeche.php?aIdDepeche=119149
Et par exemple ici également :
http://www.theregister.co.uk/2003/08/07/ibms_power5_to_hit_3ghz/
Certains avancent l'incapacité à IBM de proposer un processeur pour portables : c'est faux, ils avaient finalement réussi à mettre au point un G5 basse consomation qui aurait pu être mis en production pour l'automne dernier, et équiper le nouvel iBook et les futurs PowerBook qui ne manqueront pas d'être annoncés cette année.
Bref, alors que le PowerPC semble(ait ?) promis à un bel avenir, et pas seulement sur les consoles, l'électronique embarquée, et les super-calculateurs, Apple jette l'éponge pour raisons stratégiques et commerciales... Alors que ce pari, qu'avait fait Apple au début des années 90, semblait en passe de se justifier techniquement à nouveau.
Je comprend les raisons qui ont poussé Apple à faire volte-face, mais je regrette qu'elle sacrifie le powerPC sur l'autel de la rationalisation. Car en misant sur le PowerPC, Apple avait fait le choix de "penser différemment" à l'époque, et c'était le choix de l'élégance, de la cohérence, de l'audace et de la créativité.
Mais au moment où Steve s'apprêter à concrétiser le démarrage de cette nouvelle grande transition, je souhaite plutôt exprimer brièvement mes gros doutes sur la pertinence du point de vue technique de cette transition .
En effet, si INTEL a une road-map qui se tient bien, IBM n'a pas du tout à rougir. Le Power5 est un beau processeur (je calcule dessus tous les jours...) qui aurait fait un G6 intéressant ; et le Power6, son successeur anoncé pour l'année prochaine, aurait pu faire un G7 pour 2007 qui dépote un max.
Voir cette niouze :
http://www.macg.co/mgnews/depeche.php?aIdDepeche=119149
Et par exemple ici également :
http://www.theregister.co.uk/2003/08/07/ibms_power5_to_hit_3ghz/
Certains avancent l'incapacité à IBM de proposer un processeur pour portables : c'est faux, ils avaient finalement réussi à mettre au point un G5 basse consomation qui aurait pu être mis en production pour l'automne dernier, et équiper le nouvel iBook et les futurs PowerBook qui ne manqueront pas d'être annoncés cette année.
Bref, alors que le PowerPC semble(ait ?) promis à un bel avenir, et pas seulement sur les consoles, l'électronique embarquée, et les super-calculateurs, Apple jette l'éponge pour raisons stratégiques et commerciales... Alors que ce pari, qu'avait fait Apple au début des années 90, semblait en passe de se justifier techniquement à nouveau.
Je comprend les raisons qui ont poussé Apple à faire volte-face, mais je regrette qu'elle sacrifie le powerPC sur l'autel de la rationalisation. Car en misant sur le PowerPC, Apple avait fait le choix de "penser différemment" à l'époque, et c'était le choix de l'élégance, de la cohérence, de l'audace et de la créativité.