A
TibomonG4 a dit:..Autre exemple : phantasme/fantasme. Tu vas me dire...
antipyrine a dit:pervers pépère, celui-là... :love:
(Hop... Copié/collé/bookmarqué/imprimé... ça servira, c'est plus que sûr !!!!mado a dit:Rien je ne dirai rien
Sauf sous la torture, bien sûr :love:
Lila a dit:..laisse tomber ! c'est des vieux à l'caadémie françoise !
...on pourrait leur filer un abonnemeent gratos à MacG histoire qu'ils se remettent un peu à niveau.....
..et puiscomme vous (les modos) vous êetes déjà tout vert, ça faciliterait les échanges...
...en fait voilà ...les modos c'est les académiciens de MacG:love:
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:zen:
supermoquette a dit:Qui est Micheline Dax ? :siffle:
le chat vert a dit:Bon.. je sens que je vais devoir la refaire, mon explication de texte.
Alors...
De la différenciation de au temps et autant dans la locution "au temps/autant pour moi"
Les deux orthographes de cette locution existent mais a priori ne s'appliquent pas dans les mêmes situations.
Au temps pour moi est issue d'une expression militaire. Dans la discipline d'ordre serré qui consiste entre autres à faire accomplir aux militaires toute une panoplie de mouvements la plupart du temps destinée aux défilés, on observe une rythmique, la plupart du temps accordée à de la musique. Des marches pour être précis.
Dans tous les mouvements il y a un "meneur". Soit le plus gradé, soit le plus grand de la troupe, les militaires dans cette discipline étant alignés par tailles décroissantes. Le plus grand est appelé "homme de base" et c'est sur lui que se base le reste du groupement pour tous les mouvements. Quand cet étalon se trompe, ce qui arrive souvent notamment lors des répétitions, l'usage militaire veut qu'on reprenne sous son ordre. Le code des armées a fixé cet ordre sous la locution "au temps pour moi", qui signifie en extension : "on reprend au premier temps (du mouvement) sur mon impulsion". Au fil du temps, cette expression est assimilée à une excuse. Sous-entendu : excusez moi, on reprend. Dans le langage commun parlé, aujourd'hui, il est très courant quand on se trompe de reprendre ces termes et l'emploi de "au temps pour moi" dépasse le simple cadre militaire.
Autant pour moi, quant à elle, remplace plutôt l'intention de dire "pour moi aussi". Un exemple simple : dans un bar, le garçon vient prendre votre commande et celle d'un ami. "Qu'est-ce que vous prenez ?" Ce à quoi votre ami répond : "Une bière s'il vous plaît" et là, il conviendrait que vous disiez "autant pour moi" quand on vous pose la même question ou qu'on se retourne vers vous.
Voilà de quoi moudre votre grain si vous cherchez à être précis.
Maintenant, le mésemploi de ces deux expressions ainsi que l'évolution de la langue française (à mon corps défendant...) tend à faire accepter ce fâcheux amalgame dont je continuerai de décrire l'emploi dans ces lignes. Ne vous en déplaise
Voilà.
Et ce coup-ci, je bookmarque parce que bon... c'est long à produire tout ça.
En substance, donc, merci Mado
Luc G a dit:Le vent d'autan, c'est bien connu, rend fou, et à vue de nez, il sévit au bar
(Accessoirement, c'est du marin, et la morue n'est donc pas si loin. D'ailleurs la morue n'est jamais très loin du bar ou du loup si vous préférez, donc de l'Amok, mais je m'égare)
Luc G a dit:D'ailleurs la morue n'est jamais très loin du bar ou du loup si vous préférez, donc de l'Amok, mais je m'égare)
Amok a dit:Et allez, toutes les occases sont bonnes !
et bientôt au Lou Pascalou? :siffle:[MGZ] BackCat a dit:La vââââââche !!! Dire que j'ai failli la faire celle du loup. En plus, c'est pas commun. Rendez-vous compte ! On parle quand même du loup Pascal !