Les villes de grande solitude.......

Roberto Vendez a dit:
Tu as bien fait.
Vraiment bien fait...
;)

Pouvoir dire de quelqu'un qu'on à jamais vu "Il est mon ami", grâce à internet, c'est très humain, et c'est plus pratique que l'ancienne méthode, mais ce n'est pas nouveau, avant, ça existait déjà, mais c'était avec papier, enveloppes et timbres. Les échanges étaient plus lents, moins faciles, mais le principe reste le même. :zen:

EDIT : en fait, c'est plus à l'intitulé de ton message qu'à son contenu que je répond ;)
 
Je suis seule à faire tomber la pluie dans ma salle de bain. Je n'entend plus le doux clapotis de la cafetière et son petit cracha, comme un dragon domestique, caractéristique de fin. Je vais pouvoir la jeter au fond d'un placard, je la retrouverais au prochain déménagement, elle me jettera a la tête un assaut de souvenirs odorants, des petites séquences animées, des images sur lesquelles l'amour ne s'est pas arrêté. 24 images secondes : ça va trop vite. Sommes nous si pressés ? Fini le crissement des carrés blancs que ses doigts attrapaient dans le sucrier. Fini le tintement de la cuillère. Disparu aussi les poils bruns dans le lavabo, même rincé avec bonne volonté il en reste toujours quelques uns, tel des pigments noir épars sur le blanc de la faïence, ils étaient des preuves de sa présence ici même, chez moi. Plus de scratchs sensuels sur ce visage regardé avec intensité a chacune de ses apparitions. Un beau visage d'homme, des formes harmonieuse et bien réparties, un regard pétillant, j'y ai lu parfois son désir, son excitation de la découverte, sa satisfaction, son étonnement, son irritation, son agacement, son inflexibilité et bien d'autres choses encore. Sa chevelure noire se pare maintenant de quelques fils d'argent : irrésistible. Le pire est sans nul doute son sourire, a se damner dans la seconde, un sourire nucléaire qui vous irradie instantanément, je suis contaminée pour toujours. Mon compteur Geiger-Muller est out of order.
 
Je suis fatiguée alors je voudrais me reposer enfin dans les bras d'un homme bienveillant, un homme qui cacherais les nuages avec ses larges épaules. Pas de discours inutile, pas de mots superflus, pas de tricheries, ça on m'en a trop donné, j'en ai la nausée.
Pourquoi le spectacle joué est-il si souvent inférieur au programme annoncé? Pourquoi tant d'hommes ont-ils recours au discours promotionnel ? (J'ai un grand sexe, j'ai une grosse libido, les autres hommes sont incompétents en séductions, les autres hommes ne savent pas reconnaître une vraie femme, ils ne sont pas élégants, n'ont pas de goût ou de culture, etc). Pourquoi les hommes se mettent-ils constamment en compétition avec avec les autres mâles ? Pourquoi n'acceptent-ils pas enfin de se laisser rassurer par une femme sincère et attentionnée ? Pourquoi une fois trouvée la femme tant espérée en imagination, ne la désirent-ils plus ? Pas mieux traitée qu'un jouet démodé. Je suis triste car je ne connais rien de plus passionnant et délicieux que d'aimer véritablement un homme avec toute la féminité possible et il semble que les hommes disposés a se laisser toucher au c½ur soient peux nombreux. Ce n'est pas grave, il ne m'en faut qu'un. Quel plaisir de pouvoir être agréable à celui que l'on a choisi, d'agir pour faire sa vie plus jolie, faire des gestes pour son bien être, choisir un cadeau en imaginant déjà son sourire, quel plaisir de voir qu'il est élégant pour me plaire, être impatiente, souhaiter l'orage, le tonerre, les éclairs, l'ouragan et la tempête pour ne plus sortir du lit, voir les premiers rayons de soleil printanier lui donner bonne mine, deviner son regard caché derrière ses Predator Olympia, posé sur mon décolleté, choisir une nouvelle robe en imaginant ses mains dégageant mon corps de l'étoffe, désirer sa peau sous la popeline blanche de sa chemise, souhaiter ses doigts habiles écartant l'élastique et la soie, masser son corps fatigué, lui redonner de la vigueur, le laisser se réveiller les matins difficiles, l'écouter, rire avec lui, écouter encore lorsque c'est moins drôle, le connaître de mieux en mieux, aimer ses baisers, aimer son corps imparfait, le laisser tranquille, lui faire confiance, voir ses défauts et les accepter, feindre la dispute, se réconcilier... tomber pour complicité amoureuse.
 
Gaspar a dit:
Je suis fatiguée alors je voudrais me reposer enfin dans les bras d'un homme bienveillant, un homme qui cacherais les nuages avec ses larges épaules. Pas de discours inutile, pas de mots superflus, pas de tricheries, ça on m'en a trop donné, j'en ai la nausée.
Pourquoi le spectacle joué est-il si souvent inférieur au programme annoncé? Pourquoi tant d'hommes ont-ils recours au discours promotionnel ? (J'ai un grand sexe, j'ai une grosse libido, les autres hommes sont incompétents en séductions, les autres hommes ne savent pas reconnaître une vraie femme, ils ne sont pas élégants, n'ont pas de goût ou de culture, etc). Pourquoi les hommes se mettent-ils constamment en compétition avec avec les autres mâles ? Pourquoi n'acceptent-ils pas enfin de se laisser rassurer par une femme sincère et attentionnée ? Pourquoi une fois trouvée la femme tant espérée en imagination, ne la désirent-ils plus ? (...)

D'un coup, je me dis que finalement je ne dois pas être un homme...
fabienr-mouais.gif
 
Gaspar a dit:
aimer ses baisers, aimer son corps imparfait, le laisser tranquille, lui faire confiance, voir ses défauts et les accepter, feindre la dispute, se réconcilier... tomber pour complicité amoureuse.

J'ai entendu ça ; les premiers temps... Là ; c'est plus ça. Ca s'est transformé en reproches... Je ne sais plus... Je ressens une grande lassitude :( Mais je retomberai dans le panneau... Je le sais......) :rose:

... Je vais aller tout seul faire tomber la pluie sur moi dans ma salle de bain... Et j'aurai oublié ce post à la prochaîne éclaircie :cool: C'est tellement bon , parfois, de commettre à nouveau les mêmes erreurs :love:
 
Toi "Homme" des snacks bars, tu ne sais pas goûter la nature reposante, les heures de lumière, de couleurs et de senteurs.
Tu ne promets rien, tu ne dis rien.
Tu ne sais pas écouter les mots (maux) et tu ne sais pas les dire.
C'est un peu de colère.
Une vague géante peut en un instant tout détruire, les Illusions et l'Amour.
Tu dis que tu sais Aimer... Je crois que tu ne sais pas, tu sais mentir.
Arrête de jouer, de heurter, de pousser si bas, de renverser.
Tu peux étreindre des tas de corps, les lécher, les embrasser, les pénétrer par divers orifices sans que se présente une seule fois la possibilité d'un vrai Baiser...
Divines explorations du Corps et de l' Âme.
Quels types de baisers marquent la frontière entre Aventure et Amour ?
Il peut être comme l'empreinte silencieuse et profonde d'une bouche dans le ceux des reins.
Rien ne peut l'effacer. C'est comme un poison, ça fait mal. Du temps pour l'éliminer.
Il ne reste plus que le goût âcre de son silence remplis de ses cris muets.
Connaîtra-t-elle encore des feux d'artifices, la caresse, les murmures insolents sous les draps, les yeux mi-clos jusqu'à l'Aurore, les cheveux en bataille des petits matins...?
 
Gaspar a dit:
Je suis fatiguée alors je voudrais me reposer enfin dans les bras d'un homme bienveillant, un homme qui cacherais les nuages avec ses larges épaules. Pas de discours inutile, pas de mots superflus, pas de tricheries, ça on m'en a trop donné, j'en ai la nausée...

Martina Topley Bird sur la platine. Anything. Des mots empruntés qui résonnent inlassablement. Des mots d'emprunt...qui ne valent rien. D'autres étaient murmurés ailleurs.
Apprendre à réécouter une autre voix, ne pas douter sans cesse d'une possible sincérité. Se protéger sans construire des murs infranchissables.
 
C'est horrible, je n'y arrive pas, pas du tout. Mes larmes coulent jusque dans mon cou, dans mon décolleté, mon corps est secoué par des sanglots sonores comme en ont les enfants. Je croyais que c'était fini, que je n'en avait plus, plus du tout et que je n'en aurait plus jamais. Des larmes dans mes yeux. Hors mis, faire les yeux devenir rouges, elles ne servent à rien ces larmes, à rien du tout. J'échangerais volontiers toute cette embarrassante sensibilité contre une paire de ces gros seins comme on fait maintenant. Je me ferais bien arracher le cerveau au profit de ces prothèses mammaires. On arrache bien les dents de sagesse. Voilà. Avoir l'air d'une bimbo. Et n'avoir plus de cerveau. N'assurer plus que les fonctions vitales et rien d'autre. Mes dents de sagesses, elles n'ont jamais voulu pousser. J'envie presque le dormeur du val avec ces deux trous rouges au côté droit. Pourtant je sens bien ça coince, je sens bien parfois l'air ne rentre plus comme il faut dans mes poumons. Peut-on mourir simplement étouffé par le sentiment amoureux ? Autopsie. Jeune femme de race blanche, sujet en bonne santé, pas de lésions, pas de traces de violence, pas de traces de produits toxiques dans l'organisme? après examen approfondi nous concluons à une mort causée par un sentiment amoureux provocant un étouffement des poumons. Cette idée me redonne presque le sourire.

Je déteste qu'on me dise que je suis forte. Je déteste les féministes, elles ont influencé toute une génération de femmes qui se sont fourvoyées avec des concepts d'égalités entre les hommes et les femmes. Mais pourquoi faire ? A part sur le plan des droits civiques, à quoi ça sert ? Je veux être faible, je veux être secourue, je veux qu'un homme ouvre les bocaux de confiture, je ne veux pas aller sur la lune, je veux être courtisée et sourire timidement, je veux sourire et dire merci lorsqu'un homme m'ouvre une porte, je veux porter des robes légères, je ne veux pas effacer la féminité qui est en moi simplement parce que je n'ai pas le mode d'emploi, simplement parce que depuis l'enfance j'entends : la vie est difficile alors il faut être forte et n'avoir besoin de personne. Je ne suis pas d'accord, c'est faux, je veux avoir besoin de lui, de cet homme qui est entré dans ma vie un jour ensoleillé. Sous nos pas étaient les quatre mains d'une cité médiévale. Maintenant il fait quoi ? Le beau devant son grille pain chromé ? Dresseur de miettes de pains ? Il ne me fait plus ni rire, ni jouir.
 
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Réactions: hegemonikon
Gaspar a dit:
je veux qu'un homme ouvre les bocaux de confiture et dire merci lorsqu'un homme m'ouvre une porte

C'est pas facile pour nous non plus ...
Il y a des ouvre-bocaux pour les pots de confitures et avec toutes ces portes automatiques on ne peut rien faire ...

A propos, une petite expo :rose: qui colle bien à ce fil de discussion.
 
C'est plus ce que c'était ce thread...
 
sonnyboy a dit:
C'est plus ce que c'était ce thread...

On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve disait quelqu'un, il y a bien longtemps :D

C'est encore vrai, et pas que pour Sonny :zen:
 
Pas compris...:D
 
Gaspar a dit:
Je déteste qu'on me dise que je suis forte. Je déteste les féministes, elles ont influencé toute une génération de femmes qui se sont fourvoyées avec des concepts d'égalités entre les hommes et les femmes. Mais pourquoi faire ? A part sur le plan des droits civiques, à quoi ça sert ? Je veux être faible, je veux être secourue, je veux qu'un homme ouvre les bocaux de confiture, je ne veux pas aller sur la lune, je veux être courtisée et sourire timidement, je veux sourire et dire merci lorsqu'un homme m'ouvre une porte, je veux porter des robes légères, je ne veux pas effacer la féminité qui est en moi simplement parce que je n'ai pas le mode d'emploi, simplement parce que depuis l'enfance j'entends : la vie est difficile alors il faut être forte et n'avoir besoin de personne. Je ne suis pas d'accord, c'est faux, je veux avoir besoin de lui, de cet homme qui est entré dans ma vie un jour ensoleillé. Sous nos pas étaient les quatre mains d'une cité médiévale. Maintenant il fait quoi ? Le beau devant son grille pain chromé ? Dresseur de miettes de pains ?


D'un coup j'ai eu un doute... C'est le grille-pain chromé qui fait ça. Mais je n'imagine pas mon ex femme écrire sur MacGé. Et puis c'est elle qui est partie après tout...
fabienr-siffle.gif
 
Fab'Fab a dit:
D'un coup j'ai eu un doute... C'est le grille-pain chromé qui fait ça. Mais je n'imagine pas mon ex femme écrire sur MacGé. Et puis c'est elle qui est partie après tout...
fabienr-siffle.gif

Meuh non ! Elle a dit "le beau" ... Ça peut pas être toi ! :D :D :D
 
sonnyboy a dit:
Pas compris...:D

Pas grave :D


Du même, d'ailleurs : "Le maître dont l'oracle est à Delphes ne dit ni ne chache. Il fait signe."

(Bon fau que j'arrête, je vais me faire bannir pour flood hors-sujet :D )
 
En plus de mes hallucinations typographiques -je vois des "Salace Hôtel" en lieu et place des classiques "Palace hôtel", avec ou sans étoiles, comme il en existe dans chaque ville- en plus, je rêve toute éveillée. Et si il réapparaissait là devant moi ? C'est ultra simple. Je voudrais qu'il me serre sur son c½ur, qu'il prenne mon visage entre ses mains et dépose sur mes lèvres le plus doux des baisers. Et s'il ne le faisait pas ? Damned ! Je sentirais probablement mon corps s'enfoncer au plus profond de l'écorce terrestre, je voudrais disparaître comme un hologramme, m'évaporer dans les airs, n'être plus. Dans moins de deux heures je verrais la campagne en accéléré, assise dans l'un de ces engins dont Alstom détient les brevets, ils fendent l'air et d'un trait vous emmènent vers de nouveaux pays, quelques fois vers une vie toute neuve.