Lettres mortes

  • Créateur du sujet Créateur du sujet Anonyme
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Et alors rien... comme à chaque fois qu'on lit les épanchements plus ou moins foireux de post adolescents plus ou moins sinistrés du calbute ou lézardés de la pensarde...

Tu voulais les détails ?

Tu les as.

Suivant !!!
 
Salut l'ami.

Je voudrais que tu ailles mieux.
Que ta vie soit un nuage.

L'autre ne t'a pas facilité la tache.
C'est pas une raison pour avaler ces pilules.
T'as encore pleins de trucs à faire.
Et la barbe, elle poussera encore longtemps.

Je suis là.
Toujours.
 
Lâche moi.
Arrête de me coller à la peau.
Va t'en loin.
Je voudrais que tu souffres comme je souffre.
Que tu réalises. Que tu t'excuses, encore et encore.
Mais surtout. Je voudrais que tu sois honnête.
Arrêter de se faire des films et de parler pour dire des trucs sans saveurs.
T'es bidon. Strasbourg pu cet atmosphère. Et ça te convient.


T'as changé ouais...
T'es devenu une sacrée conne.
 
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Réactions: Bassman et jugnin
On s'est perdu de vue l'ami, mais toujours, j'ai une pensée pour toi.
On m'a dit que tu avais des ennuis de santé, si jeune putain t'as vraiment forcé sur tout ...
Peut-être devrais-je te rappeler, le silence de plusieurs années n'est pas insurmontable pour qui le veut.
Merde, pourquoi devais-tu t'égarer sur ces chemins tortueux ? Pourquoi voulais-tu toujours nous tirer vers le fond avec toi ? Pour n'être pas seul bien-sûr ...
Rassure-toi, bien qu'entouré, je me sens seul aussi parfois, face au monde, face aux gens, face à ma finitude et aux illusions, face à ce que je m'étais promis d'accomplir.
Nous étions tous pareils, adolescents, mais toi un peu plus.
Accroché à tes absolus, nous autres avons fait quelques compromis ...
Je ne puis te pardonner certaines de tes paroles assassines, un soir où du reste nous avions trop bu.
Mais je t'aime, bordel, compagnon.

Deviens qui tu es, l'ami, personne ne peut te juger pour cela, personne.
 
Salut.

C'était pas terrible aujourd'hui.

Sur ce parvis délabré, c'était pas le bon moment.
J'ai pas fait de boîte avec un "the end" au posca.
Le baluchon en lin avait plus de saveurs.
Le truc dans lequel on glisse sa vie. Cette vie.

J'y ai mis toute la brume affective que je pouvais.
Histoire que tu ressentes un peu les mêmes conneries.
Dernier partage, dernier hommage.
Sans mots. Les non-dits c'est plus fun finalement.

Tu m'as touché le genoux. Tu l'as serré fort, avec tes petits bras.
J'ai rien senti. Buté. Sur la défensive.
Ca servait à quoi ton geste ?
Te rapprocher ?

T'as pas donné de nouvelles pendant 2 mois.
T'osais pas. M'en fou.
L'impatience est plus forte.
Pas un mot, une lettre ou une pétale.

Je t'en ai mis pleins la gueule.
T'as pas sourcillé.
Les banalités se sont pointées.
Histoire de rattraper le coup.

T'as eu l'honnêteté de me dire que l'autre t'avait fait des avances.
Ouais, bon. Pourquoi pas.
Mais que tu sois encore seule, bof.
Non ?

J'ai pris les devant.
Trempette de biscuit à droite, à gauche.
Que toi t'aies rien fait, ça sonne faux.
Comme d'autres histoires.

T'es partie en chouinant.
Histoire de.
Fallait bien marquer le coup.
Et tu manques. Sans réponse.

Tu m'as tout cassé. Encore.
 
Cher doc,


Juste un mot pour.... non finalement... rien :siffle:
 
Toi,

Je voulais juste t'aimer.
Juste te lécher l'entre-jambe et te prendre partout dans le monde, à n'importe quelle heure, avec n'importe quelle odeur.
Je voulais juste qu'on s'engueule le soir sous ta fenêtre. T'apporter des croissants et une pâquerette le lendemain. Te dire que rien n'est important.
J'aurais juste voulu t'effleurer encore longtemps. Sentir tes omoplates sur mes lèvres et tes petits seins dodeliner. Sentir ton parfum et essuyer nos corps l'un contre l'autre, juste pour s'affranchir de la crasse du monde.

Je voulais juste ça.

Juste ça, bordel de dieu.
 
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Réactions: Eniluap
Ma raison me dit que j'ai bien fait : je ne t'ai pas touchée.

L'envie était forte, pourtant.
Je crois.
Je ne sais pas.
De l'envie ?
Autre chose ?


Pas sûr que j'aie encore envie de te toucher quand j'aurai compris.
Ca me fait chier.

ps : juste te toucher.
 
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Réactions: mado
Décroche ton téléphone petit con.
J'ai un tas de choses à te dire.
Un tas de trucs dont tu te fous, mais que tu dois savoir.
Tu te comporte comme une merde et tu te complais là dedans. A croire que tu aimes ça.
Tu crois quoi ? Qu c'est en restant prostré comme ça que les choses vont bouger ?
Tu crois que c'est en faisant ce genre de conneries que tu vas trouver une solution.
Cherche pas. IL n'y a pas de solution. A toi de te créer la tienne. Mais pour ça, il faut un peu de volonté bordel. Se sortir les doigts du fion et commencer à regarder autre chose que ton nombril de bourge de rebelle de merde.
Parce que oui, c'est ce que tu es. Avec les problèmes qui vont avec.
Tu crois pas qu'il y a plus grave dans la vie que ça ?
Tu as allumé la télé ces derniers mois ?
Pense à peu aux autres, ça te rendra moins con.
Décroche ton téléphone.
Je suis là pour t'aider.
 
Cher Pascal,

j'ai rêvé cette nuit que tu étais morte !
Alors je t'ai écrit cette petite lettre !
Mais c'est peut-être vrai.
C'est peut-être trop tard !
T'es peut-être toute morte, maintenant.
Tu me faisais beaucoup penser à ma vieille tante, la bonne sœur.
Comme elle tu subtilisait les petites cuillères, partout !
Mais toi, avec ta prothèse d'œsophage mal placée, tu les avalais.
Ce n'étais pas de ta faute.
Je me rappelle, lorsque les jours de grande forme,
tu rabaissais les barrières de ton lit,
appuyais sur les boutons de la télécommande pour le rabaisser ce lit,
que tu te levais pour rejoindre ce fauteuil,
du fauteuil tu rampais jusqu'à ce canapé.
Je me souviens de cette traînée laissée sur le tapis,
ta poche urinaire ayant mal supporté le voyage.
Tes tricots que tu faisais avec amour, pour des enfants siamois sextuplés.
Avec ta main restante, et ce crochet de cintre au bout de ton autre bras.
Et ces fous rire que l'on prenaient lorsqu'on te baladais sur ce fauteuil roulant en bois,
et lorsqu'on te lâchait du haut de cette grande côte pavée, te voir bondissante de joie
cahin caha tu zigzaguais en éructant ce bruit strident qui laissait éclater ta joie.
Quels fous rire lorsque le cantonnier te ressortais du bassin aux poissons rouges,
en bas, dans lequel tu marinais le temps qu'on prenne ce petit gorgeon au bar de la poste.
Cela évitait que tu prennes un coup de chaud de trop sous ce cagnard.
L'eau fraiche raffermissait tes chairs, pendant que les poissons rouges te nettoyaient de tes peaux mortes.
Ah quels moment inoubliables !
Et tu te souviens de ta passion pour la photo ?
Nicolas t'avais bricolé ton vieux Leica, fixé sur l'accoudoir de ton fauteuil,
et qu'il avait branché le déclencheur sur la pile de ton Pace-Maker pour que tu puisses déclencher à distance
rien qu'en ayant une émotion devant le paysage.
Bon c'est vrai qu'après chaque cliché il fallait attendre que tu te recharges...
Et que tu te relèves haletante lorsque le Pace-Maker repartait...
Fallais pas trop qu'on te laisse faire trop de prises.
On était un peu inquiets de te voir te coincer ce crochet sur le déclencheur, au risque de vider la batterie.
Xavier avait beaucoup de tendresse en te voyant, et nombre de poèmes qu'il à écrit pour toi.
Bien à toi Pascal, tu nous manques beaucoup.
 
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Réactions: Lila
j'ai eu mon temps,
de bons temps,
de temps forts,
et aussi de mauvais temps.
Tu as eu ton temps,
de temps en temps.
Mon temps m'a semblé court.
Toi, tu prends encore le temps,
de prendre du temps.
Et moi j'en perds, entre temps.
Triste temps, que celui du temps perdu.
J'en aurai donc à prendre encore
quand il ne sera plus temps.
Nous n'y serons donc pas en même temps.
À moins que le temps ne se rattrape,
ardemment et à plein temps,
pour qu'enfin nous prenions le temps,
tout simplement de vivre
en s'en foutant du temps.
Juste au présent.
 
C.,

Ici ou ailleurs, ce ne sera pas entendu.
Tout est bel et bien mort alors ?
Tu n'entends plus. Tout vibre ailleurs, loin de toi.
L'ailleurs du malaise, des cris et des larmes qui coulent sur ce putain de volant.
Le cuir des sièges bouffé par mes ongles et la rage, la vraie, celle de l'amour.
La morve qui coule, sur les lèvres, le tee-shirt et les manches.
Ces revers de la main qui balaient et ramassent cette poussière immonde.
La gorge serrée. Etouffante fin de journée.
Les mouchoirs disséminés sur le siège passager.
Cet ailleurs là ouais. La bulle de la révélation. Celle qui picote et handicape les sens.

Mythomane petite couleuvre, fine et mordante. Tu as tout exagéré avec des mots sans saveurs et honnêteté.
Lâche et fausse, tu as décidé de tout abandonner. Sans faire le moindre effort ni remise en question. Toi, la cérébrale ? Celle qui a le cerveau qui picote h24 ?
Il a pas titillé ni conclu quoi que ce soit à propos de nous.

Je ne crois plus ce que tu racontes. Et tu n'as pas le courage de m'avouer tout ce qui s'est réellement passé.

Je voulais vraiment te l'envoyer celle-là. Mais tu ne répondras pas. Pas l'envie ni le besoin, toi et ta vie originale.

Pour ce que ça vaut, tu m'as terriblement déçu.


Atchoum.
 
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Réactions: teo
Monsieur le professeur B.,
j'ai failli être poli, mais non.

Tu t'es comporté comme un gros con, comme un énorme gros con, comme un incapable bourré de pouvoir. Avec toute la force de ton rang.

Tu paieras pour les 14 mois de souffrances de C. et pour toutes les souffrances qui viendront.

Tu paieras.
Et cher.
Au conseil de l'ordre et au civil.

Je te souhaite une retraite pourrie d'ulcères.
 
"Tu me manques." 3 mots. Doux et terriblement douloureux.
J'ai aimé les lire. Ils m'ont remué de l'intérieur mais c'est la vie. La vie...Tu as la tienne, elle te plaît, tu y prends ton pied. Une vie comme ça, je n'aurais pas pu te l'offrir, tu le sais. Tu as fait ton choix.
J'ai essayé de prendre une feuille blanche pour écrire une nouvelle page de ma vie, mais cette histoire laisse des traces indélébiles. Peut-être qu'un jour elles disparaîtront... mais j'avoue appréhender ce moment. Ne rien oublier... ni le mot de passe, ni ton parfum, ni ta voix, ni ton regard à la sortie de cette crypte...
 
Vieux machin décati.

Il nous en aura fallu du temps pour nous y résoudre, mais ça y'est, c'est parti.
Tes rodomontades dans la presse nous ont convaincu qu'il nous fallait raconter la grande histoire d'amour qui nous a tant uni lorsque tu étais notre employeur.
Ce qui est donc fait.
Bonne retraite, pépé. Et un conseil, range toi des camions.
 
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Réactions: jugnin