Cher monsier P. de l'île de Beauté.
Vous avez récement ouvert un fil au bar pour y réclamer le retour d'une pratique aujourd'hui disparue - pratique éventuellement restreinte à votre seul usage.
C'eut put être le point de départ de succulente digression sur le savoir vivre dont vous faites preuve derrière vos apparences pour le moins bourrues et insulaires.
Hélas, trois fois hélas !
Ce fil que vous ouvrites, il se trouve qu'un certain nombre d'andouilles plus ou moins bien intentionnées ne l'ont absolument pas compris (ce qui n'est guère étonnant) et ont cru, non que vous réclamiez l'usage mais bien des cibles pour la pratique dont au sujet de laquelle il est question.
N'est-ce pas formidable ?
Ô incroyable abîme de la psychée humaine !
Je vous prie donc, si jamais l'on accédait à vos volontés en vous rendant ce dont il est question, d'aller illico en frotter le derrière de ces fâcheux histoire de leur apprendre à vivre et à lire avant de poster n'importe quoi.
Vous nous rendriez à tous un incommensurable service.
Votre bien dévoué.
PonkHead.
Très cher Monsieur P. from Paris
Je viens de découvrir avec un plaisir non feint votre missive, que j'ai lue avec une attention toute particulière.
Vous faites preuve d'une clairvoyance qui me comble d'aise, et ce n'est d'ailleurs pas la première fois, au demeurant ; et vous avez parfaitement intégré les raisons qui m'ont animé lors de l'ouverture du fil sus-cité.
Vous devez désormais vous douter que bien qu'étant un apôtre dévot de la non-violence, je puisse concevoir que les massages à la batte de base ball et le détartrage dentaire à la trooper paraboot constituent encore de bien bonnes friandises pour des jeanfoutres que vous avez, j'en suis persuadé, aussi bien listés que moi.
Vous remarquerez d'ailleurs que je m'abstiens désormais d'une quelconque prose dans ce cloaque, préférant me draper dans un mépris que d'aucuns se plaisent à prendre parfois pour de l'aigreur chronique ; les sots...
Bien à vous également,
P.