Lettres mortes

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Il faut que j'arrête.
Il faut que j'arrête.
Il faut que j'arrête.


Il faut que j'arrête de suspecter le pire. Toujours.

En particulier de toi que j'Aime.

Tu sais. Non. Là tu ne peux pas.

Alors je vais te l'écrire. Des fois, c'est pas...évident; De voir ton visage, ta souffrance. Réélle. Tous les jours. Sur ta bouille d'enfant.

Alors, je te crois. Tu m'as vraiment demandé de venir.

Je ne sais pas pourquoi. Pour aller moins mal. C'est sûr. Je te crois. Je te dois au moins ça.

Et ça me touche. Ca fait mouche.


Maintenant.

Sista.
 
Je te voudrais comme une Hannah Muray.
Anorexique.
La stérilité du corps, la peau sur les os, la vérité en chair, sans mensonges.
On pourrai se promener à 4h du mat' toutes les nuits.
Découvrir ensemble.

Je te voudrais animé mais pas trop.
Ce qu'il faut pour s'envoler. Pas trop pour s'essouffler.
Tu serai magique. Comme la rosée sur un coquelicot.
Comme tes mains sur mon coeur.
Tes yeux dans l'antre de ma vie.
Avec toi, j'arrêterai d'être ennuyeux. Je deviendrais grand et chevelu.

On ferai l'amour partout sur Terre.
On s'embrasserait alcoolisé.
T'aurai de l'esprit. Une personnalité.
On pourrait se taper des traits dans des chiottes asiat.
Tu dirais jamais non pour danser.
On serai le duo gagnant.

T'es où ?
 
Deux semaines d'insomnie
Des nuits "poubelle"
Réalité, Rêve
Présent, Passé
Tout se mélange
Formant un grand fouillis

Fantôme disparaît!
Laisse-moi dormir

Page blanche​
 
putain 20 ans.
 
Il faut que je note ce que je ressens. Eventuellement pour le partager. One way or another.


Pour la première fois, je comprends que tous ceux que j'ai consommé en majorité jusqu'à présent, n'étaient que des sous-produits.


D'abord un nez. Simple. Simple et complexe après tout.


Et un nez sur un sauvignon, de Loire. Je ne savais pas que "ça" existait.


Un sauvignon.


Qui te propulse dans un univers de luxe et de simplicité.


Puis les lèvres.


Douces.


C'est un petit peu comme poser tes lèvres sur ton idéal féminin.




La première image qui me vient ... (restera pour moi tout seul parce qu'elle est un peu cheap).




Puis les notes successives, sur tes papilles, jusque dans ta gorge.


Et les arômes successifs qui repassent par le nez.. Jusqu'au cerveau sans épargner le palpitant.


Non de !


Et tu veux que ça recommence, mais on fait durer. Pas tout tout de suite.


Le temps joue pour toi.


Je ne peux pas imaginer un seul instant que le plus néophyte parmi les néophytes ne puisse ressentir et reconnaître le plaisir en rencontrant ce subtil et évident équilibre.


Et se rendre accessible à tous, c'est un talent, trop rare indice de Classe. L'authentique Classe, celle qui impose d'elle-même le conscensus universel. Celle qui unifie. Celle qui fédère. Celle qu'on respecte. Celle dont on se souvient. Longtemps. Après.



M. Daguenau : vous êtes un virtuose. En particulier en 2006. Soyez-en ici reconnu.


Et vous aussi mes amis, pour ce cadeau somptueux.


Je jure que je nous réunirai pour que nous vivions ensemble cette expérience.


Ensemble.


!!
 
Mouais. Ca manque de tonalité, tout ça. :D

---------- Nouveau message ajouté à 23h38 ---------- Le message précédent a été envoyé à 23h35 ----------

Sérieusement !
C'est comme si tu parlais d'une partition :
où tu causes du rythme sans parler des notes.
C'est con ! :p
 
Chère régie,

Une personne - au demeurant bien peu originale - a disposé moultes guirlandes, étoiles et banderoles qui dégoulinent dans les couloirs et ascenceurs de l'immeuble où je loue un de vos appartements. Par conséquent, je viens là vous demander une réduction de loyer de quelques centaines de francs pour le mois de décembre, pour la gêne et le préjudice visuels commis.

De plus, je ne pense pas habiter dans une crèche de Noël et mes voisins ne s'appellent ni Marie ni Joseph et ne sont encore moins ni bœuf ni âne.

Et je ne suis pas Jésus (sans déconner).

Il va de soi que je réitérerai ma demande pour les Fêtes de Pâques si d'aventure je devais croiser des lapins dans les couloirs.

Merci d'avance pour votre compréhension.
 
:afraid: ooOOops ! he did it again ! :D
 
Messieurs, j’ai honte pour vous ! Vous rendez-vous compte de ce que vous voulez faire ?! Je ne crois pas vraiment que vous mesurez l’impact de votre décision, du moins je l’espère. Toucher au dernier endroit où les enfants sans-papier sont protégés : l’école… Et oui, un enfant clandestin va en classe, y reçoit une instruction, apprend à lire et à écrire, sans avoir peur de voir débarquer dans son école la Police. N’en vous déplaise ! Si je ne fais erreur, le droit à l’éducation est inscrit dans « Les droits de l’enfant » et c’est la moindre des choses ! Jusqu’à maintenant, la police des étrangers ne va pas faire la chasse aux sans-papier dans les écoles. Jusqu’à maintenant, c’est un endroit protégé. Jusqu’à maintenant…mais vous voulez changer cela, Vous la classe bien-pensante ! Ne trouvez-vous pas qu’il y a suffisamment d’autres endroits où chercher ces personnes que vous voulez renvoyer dans leur pays ? Il y a suffisamment d’aberrations dans le système suisse pour que vous puissiez y trouver une faille ailleurs qu’à l’école publique !
J'espère que "Au revoir les enfants" restera un titre de film, uniquement...
 
Cher manageurs

Vous qui vous gargarisez d'anglicismes tels que task-force, conf-call, win-win et autres, qui ne sont que foutaises tant qu'on ne met pas les moyens humains et la durée derrière,
Vous qui débarquez à 12 dans le bureau ou par mail et/ou téléphone interposé au moindre incident et voulez une explication immédiate, une solution idem, et un rapport circonstancié ASAP, alors qu'on est déjà en train tout à la fois d'essayer de limiter la casse, comprendre le pourquoi du comment et redémarrer le bouzin,
Vous qui déclarez hyper-urgent-à-traiter-dans-la-minute le dernier truc remonté par une tête pensante (manageur-marketing-consultant, rayez la mention inutile), lequel truc le deviendra beaucoup moins - urgent, s'entend - dès le lendemain ou au mieux le mois suivant parce qu'un autre truc aura pris ce statut,
Vous qui, conséquence des deux points qui précèdent, vous plaignez du manque de travail de fond de vos effectifs internes, mais les divisez par quatre sans penser que les sous-traitants, même les plus aguerris, doivent être formés à l'entreprise (et en général sont affectés ailleurs quand ils sont pleinement opérationnels), ce qui grève encore un peu plus le temps que vos employés peuvent pourraient consacrer à ce même travail de fond,
Vous qui ne jurez que par les audits qui vous caressent dans le sens du poil et les powerpoints© remplis de camemberts et de graphiques pleins de couleurs, mais ne tenez aucun compte des conseils et recommandations des techniciens de base directement au contact,
Vous qui commencez à envisager de tester la solution (préventive alors, mais curative aujourd'hui) qu'on vous propose depuis 6 mois parce que ça fait deux fois de suite à quelques jours d'intervalles que le système part en vrille,
Vous qui ne pouvez que constater que le test est positif, mais hésitez encore à entériner définitivement le truc parce "qu'on ne sait jamais" - de toutes façons on ne sait jamais, l'informatique n'est pas une science exacte -,
Vous qui, plus généralement, attendez d'être dans le mur selon le principe, fort respectable au demeurant mais inapplicable en l'état parce que tout évolue autour, du 'on ne touche pas au machin tant que ça marche',
Vous qui ne connaissez rien ou peu s'en faut à la technique, ce que je ne saurai vous reprocher car ce n'est pas votre boulot, mais n'écoutez pas ni ne faites confiance à ceux dont c'est le travail,
Vous qui confondez 'Il ne fait que ça' et 'Il n'y a que lui qui s'occupe de ça',

Vous dont je sais que de toutes façons vous ne changerez pas,

Je ne vous salue pas.
 
Passer de l’autre côté du miroir, ne plus être l’oiseau de mauvaise augure qui annonce les mauvaises nouvelles mais le patient de l’autre côté du bureau
Ne plus porter la blouse blanche mais la voir en face de soi
Etre le dossier 0511 158 qui passe entre les mains des médecins
Etre le cas du prochain colloque
Traitement normal ou protocole de recherche ?
Greffe ? Compatibilité ? Donneur vivant ou post mortem ?
Certains jours, la vie est subitement beaucoup moins belle.
 
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Toi
je sais que tu sais. Tu sais que je sais.
Tu sais que nous ne serons plus ensemble. Un jour.
Ce n'est pas une question de temps. De combien de temps. De trop de temps ou de pas assez. Juste une question de moment.
Quand ? je ne sais pas. mais je le sais.
Ce n'est pas une question de qui. ça sera juste nous deux. Puis plus.
Ce n'est pas une question de pourquoi. Chacun aura les siens, contraires et justes.
Où ? Sûrement là, pas très loin d'ici, ou ici même, en plein milieu de nous-même.
Comment ? Comme tous les autres, sans surprise, sans rien de nouveau ou d'inconnu.
Et puis...

Et puis nous passerons, par là et par ailleurs, toujours ensemble mais plus de près, à jamais ensemble de loin, pour toujours.

Mais pas d'adieu ! Ce n'est pas le moment.
 
A gauche ? A droite ? Tout droit ?
Aucun doute, je ne sais plus où aller. Sensation de vide absolu.
Comment savoir que faire alors que la destination a mystérieusement disparu de ma mémoire.
D'ailleurs, d'où ai-je débuté ma promenade ?
Errer... Ne pas montrer la peur qui m'habite.

Sacrée mémoire! Evite de me faire des tours pareils. Remets tes synapses dans le bon sens.
Juste encore quelques années. S'il te plaît.
C'est trop tôt.
 
Un jour.
Un jour je cracherai à la gueule cette petite étude de notaire de province, ses petites hypocrisies, ses petits arrangements nauséabonds, cette lâcheté de petits notables, toute racornie de copinage au fil des générations. Avec copie à leur Conseil de l'Ordre, histoire que sa fin de carrière lui gratte un peu là où ça fait mal.

Un jour je te cracherai à la gueule tes mensonges, ta folie, ta bêtise. Tu as fait du mal et tu continues, j'en ai encore entendu parler par la bande, la semaine dernière.
Tu es une garce, malade de la tête, amère et fielleuse. Tu as fais du mal à C., à M., à É., à A., à mon frère et à sa famille. Et à moi. Et surtout à papa, ce n'est pas pour rien qu'il m'a dit, sur son lit d'hôpital, après son double pontage, trois semaines après ton retour en Allemagne, que tu lui avais brisé le cœur. Au propre et au figuré. Puis tu es revenue, tu l'as fait chanter (c'est eux ou elle) et tu l'as achevé. Quelque part.

Je ne veux pas ta mort, je ne te la souhaite pas, je ne t'ai tué que dans mes cauchemars (et je m'en serai bien passé…) mais surtout je n'aimerai pas que ma demi-sœur se retrouve seule. Pas tout de suite, il lui faut du temps. Tu es une garce, une sacré garce, pas de quartier, tu vas payer et tu vas payer maintenant. Quitte à ce que tu sombres dans cette grande maison maintenant bien morte qui a toujours apporté plus de malheurs que de bonheurs.
 
En recevant un tel papier, l'envie d'y répondre disparait d'entrée, cela restera une lettre morte. :love:
 
J'ai rêvé de toi cette nuit.
Ce n'était pas le moment de parler. Il y avait trop de choses à faire. Tu ne me regardais pas.
Tu étais aussi réel que sur la balançoire au milieu des vignes.

Take care.