parlons looping


Shit ! :oops:

Extrait du passage intéressant :
"Dos au mur, Boeing panique et modernise rapidement – trop rapidement – son Boeing 737 pour quʼil puisse afficher les mêmes performances en consommation de carburant que son rival Neo. Et cʼest là que ça dérape ! Boeing est, en quelque sorte, poussé à la faute par le succès insolent du nouvel avion européen. Dʼautant quʼil faut préciser que le B737 affichait déjà une sévère tare congénitale...
Le fuselage du B737, dérivé de celui des quadriréacteurs 707 et triréacteurs 727, est en effet « bas sur pattes » : les jambes du train dʼatterrissage, rétractées, empiètent peu dans les ailes au profit des réservoirs de carburant. Les ailes sont basses, alors lʼavion peut se contenter dʼune échelle escamotable pour débarquer les passagers sans avoir recours aux équipements lourds dʼun aéroport. Les portes des soutes à bagages sont accessibles du sol. Valises et colis peuvent être débarqués à mains dʼhomme sans matériel spécialisé. Tout cela est pratique mais nʼest plus adapté aux temps modernes de lʼaviation. Les deux moteurs sous les ailes sont à 52 centimètres du sol, ce qui est suffisant pour des réacteurs des années 1960 en forme de cylindre, mais le sera moins quand leur diamètre grossira avec lʼévolution technique des turbines à gaz. Un réacteur obéit en effet à une loi incontournable : pour consommer moins, polluer moins et faire moins de bruit, son diamètre doit augmenter proportionnellement aux taux de dilution, le rapport entre les flux dʼairs chaud et froid. Dʼoù, à lʼentrée des réacteurs, ces soufflantes dʼun diamètre toujours plus grand. Tellement grand – près de 2 mètres – quʼil faut, sur la nouvelle version du B737, baptisée B737 MAX, faire appel à un mât supportant le réacteur au-dessus de lʼaile, ce qui a pour effet de le déporter vers lʼavant. Mais cette nouvelle position du moteur sur le dernier-né des 737 crée un couple cabreur dans certaines configurations (qui met en danger la stabilité de lʼavion).
Crashes. Pour le contrer, Boeing développe à la va-vite un logiciel correctif de ce défaut, non documenté dans le manuel de lʼavion, le Maneuvering Characteristics Augmentation System (MCAS), qui agit sur les commandes à lʼinsu des pilotes. Et cʼest justement ce mécanisme qui est mis en cause dans les deux crashs aériens récents de Lion Air et dʼEthiopian Airlines, qui ont causé la mort de 346 personnes et ont eu pour conséquence lʼarrêt de lʼexploitation du B737 MAX
"

©T. Vigoureux Le Point
 
Sauf que si on n'est pas abonné au Point on n'en apprends pas plus. Tu peux nous faire un résumé ?

(Grillé par le trooper)
 
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Réactions: TimeCapsule
Sauf que si on n'est pas abonné au Point on n'en apprends pas plus. Tu peux nous faire un résumé ?
(Grillé par le trooper)

Y'a pas que le tromper aux manettes du BBQ : #302. Tu vas te sentir carbonisé ! :D

L'origine du problème : Le fuselage du B737, dérivé de celui des quadriréacteurs 707 et triréacteurs 727, est en effet « bas sur pattes » : les jambes du train dʼatterrissage, rétractées, empiètent peu dans les ailes au profit des réservoirs de carburant. Les ailes sont basses, alors lʼavion peut se contenter dʼune échelle escamotable pour débarquer les passagers sans avoir recours aux équipements lourds dʼun aéroport. Les portes des soutes à bagages sont accessibles du sol. Valises et colis peuvent être débarqués à mains dʼhomme sans matériel spécialisé. Tout cela est pratique mais nʼest plus adapté aux temps modernes de lʼaviation. Les deux moteurs sous les ailes sont à 52 centimètres du sol, ce qui est suffisant pour des réacteurs des années 1960 en forme de cylindre, mais le sera moins quand leur diamètre grossira avec lʼévolution technique des turbines à gaz. Un réacteur obéit en effet à une loi incontournable : pour consommer moins, polluer moins et faire moins de bruit, son diamètre doit augmenter proportionnellement aux taux de dilution, le rapport entre les flux dʼairs chaud et froid. Dʼoù, à lʼentrée des réacteurs, ces soufflantes dʼun diamètre toujours plus grand. Tellement grand – près de 2 mètres – quʼil faut, sur la nouvelle version du B737, baptisée B737 MAX, faire appel à un mât supportant le réacteur au-dessus de lʼaile, ce qui a pour effet de le déporter vers lʼavant. Mais cette nouvelle position du moteur sur le dernier-né des 737 crée un couple cabreur dans certaines configurations (qui met en danger la stabilité de lʼavion). :)
 
Tu comptes t'y rendre ?
Ce qui est rigolo, c'est qu'un ancien client (branche française d'AOPA) est partenaire ! :)

Non hélas , c'est le dernier jour aujourd'hui et j'ai des rendez vous pour des essais de voitures .
J'espère que la météo sera agréable pour les visiteurs avec ses orages de cette nuit ;)
 
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Réactions: TimeCapsule
Y a un DC3 avec les bandes D-Day qui est passé au-dessus de la maison :cool:

J'ain pensé à toi en prenant la photo aujourd'hui :

IMG_7280.jpg
Cet engin était au dessus de Ste Mère Église dans la nuit du 5 juin 44 pour larguer ses parachutistes.
Pour le 75ème anniversaire, il a été restauré, a refait exactement le même voyage avec des anciens à bord.
À noter sur le nez, l'amical message à Adolf !

Sinon, au manche du Rafale Display faisant la présentation en vol, la chance a voulu que ce soit lui :

Une pensée pour CouleurSud à l'occasion d'une visite étonnante (par le moyen utilisé) de La Réunion :


Pas de problème, il sait manœuvrer le joujou !
En fait, ils étaient à la Réunion pour la simulation d'un raid nucléaire sur... la France au départ de l'île : plus de 13 heures de vol, non stop avec les ravitaillements à la clef !
Il n'a ré-ouvert sa verrière qu'à St Dizier !
 
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Réactions: Moonwalker
Juste avec iPhone c'est limite !
 

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