Pour les profs

Bon, aller, je pose LA question: qui d'entre nous va le premier (ou la première) passer à l'ipad ?

Quels sont les inconvénients de l'absence de multitâche pour un usage en classe? Peut-on ouvrir une présentation keynote qui contiendrait des schémas jpeg, un lien vers une vidéo, vers un exercice intéractif?
 
Quels sont les inconvénients de l'absence de multitâche pour un usage en classe? Peut-on ouvrir une présentation keynote qui contiendrait des schémas jpeg, un lien vers une vidéo, vers un exercice intéractif?

Normalement oui, tout cela fait parti du fonctionnement "classique" de keynote. :)
 
Sauf que l'absence de flash risque d'être un problème pour tout ce qui est animations trouvées sur internet. La plupart d'entre elles sont en flash, non?
 
C'est vrai que le fait de ne pas ouvrir plusieurs applis en même temps me gêne un peu.

Il m'arrive de plus en plus souvent de vidéo-projeter la trace écrite ... dictée par les élèves ...j'utilise alors Pages mais je bascule souvent vers Keynote ou même Aperçu lorsqu'il s'agit de décrire et commenter une image. Et le dock ou exposé sont alors bien pratiques. Quant au clavier virtuel, je ne peux pas me prononcer, il a l'air assez "grand" mais il faut certainement un temps d'adaptation.

Je vais donc attendre un moment et poursuivre avec mon laptop :)
 
De toutes façons, on n'a pas le choix, faut attendre. Voire attendre la version 2 qui, selon les habitudes de la pomme, sera plus aboutie.

Savez-vous comment lire les émissions "c'est pas sorcier" en vente sur le site de france 3. Ils écrivent clairement que ça ne fonctionne pas sur mac. J'ai essayé avec flip4mac en vain. Il faut forcément installer windows?
 
Savez-vous comment lire les émissions "c'est pas sorcier" en vente sur le site de france 3. Ils écrivent clairement que ça ne fonctionne pas sur mac. J'ai essayé avec flip4mac en vain. Il faut forcément installer windows?
Lundi ou mardi, j'ai téléchargé une émission (Les Chateaux Forts) ; ça ne fonctionnait pas sous Firefox, ni sous Mac (à priori normal, 2€ de foutu me dis-je), ni depuis Fusion :confused: (2€ vraiment foutus...).
Du coup, perdu pour perdu, j'ai essayé avec Safari : téléchargement impeccable, demande du certificat et tout...

Reste à le visionner pour te confirmer que ça tourne... ce week-end sans doute.
 
Je reviens sur les conjugaisons : les enseigner n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut enseigner, ce sont les règles d'engendrement des formes verbales : une demi douzaine de règles simples, une quinzaine de morphèmes et hop ! on fabrique toute la conjugaison, et le Bescherelle, papier ou version électronique, sert à vérifier, mais certainement pas à apprendre. Pas étonnant qu'à vouloir faire entrer à toute force ces indigestes tableaux de conjugaison on démoralise les gamins, quand on ne les dégoute pas. Je sais de quoi je parle : c'est ce que j'ai (mal) vécu en 4ème. D'où la recherche d'une autre approche de la morphologie verbale (Le Goffic, Meleuc, Couté...).
Et puis connaitre ses conjugaisons, par quelque moyen que ce soit, n'empêchera jamais personne de confondre participe passé et infinitif, parce que ce n'est pas un pb de conjugaison mais d'orthographe reposant sur la syntaxe. Or bien conjuguer n'a rien à voir avec bien orthographier, parce que bien conjuguer, c'est d'abord une question d'oral : un élève qui écrit "ils avansaire" parce qu'il fait l'analogie avec anniversaire conjugue parfaitement, mais orthographie mal. Il a donc besoin d'aide en orthographe (orthographe du verbe), pas en conjugaison !
Les profs qui distinguent les deux ne sont pas si nombreux, alors balayons devant notre porte aussi.
Ben oui, c'est mon terrain, faut pas appuyer sur le bouton ! :p

Le vidéoproj' au plafond et l'entretien du matériel : je vais être franche, j'en ai strictement rien à secouer. Chacun ses pb.
La fac devrait plutôt s'occuper du plan social qui va laisser sur le carreau les personnels ou les obliger à faire 80 bornes pour conserver leur job. Sans frais de déplacements puisque la résidence administrative change. Vous vous rappelez le vote de la loi sur la mobilité des fonctionnaires ? Ben voilà, application directe : si tu refuses parce que ton salaire d'agent ne te permet pas de te payer un abonnement de train, t'as grillé une de tes 3 chances. :mad:
 
Je reviens sur les conjugaisons : les enseigner n'a aucun intérêt. Ce qu'il faut enseigner, ce sont les règles d'engendrement des formes verbales : une demi douzaine de règles simples, une quinzaine de morphèmes et hop ! on fabrique toute la conjugaison,

Je sais bien que nous n'avons pas autant de verbes irréguliers que nos "cousins" d'outre manche, mais quand même, compte tenu que chaque "règle simple" engendre bien sa douzaine d'exceptions, quand ça n'est pas pire, j'ai l'impression que tu simplifie un peu, là, non ? :mouais:

Cela dit, je rappelle que je n'ai pas parlé d'un outil d'apprentissage, mais d'un outil de vérification : comme les élèves (enfin … Certains élèves :rolleyes:) vérifient leur orthographe au moyen d'un dictionnaire, ils pourraient vérifier leur conjugaison au moyen de ce genre d'outil, essentiellement dans le cadre de leurs "devoirs à la maison", c'est dans cette approche que je situais ma démarche, pas sous un angle pédagogique, angle que je ne saurais aborder faute de la moindre qualification en ce domaine !

Ben oui, c'est mon terrain, faut pas appuyer sur le bouton ! :p

Pourquoi ? Il te démange tant que ça ? :rateau:

:D ;)
 
Je sais bien que nous n'avons pas autant de verbes irréguliers que nos "cousins" d'outre manche, mais quand même, compte tenu que chaque "règle simple" engendre bien sa douzaine d'exceptions, quand ça n'est pas pire, j'ai l'impression que tu simplifie un peu, là, non ? :mouais:
Je pense que ce que Lalis veut dire, c'est ça :
exemple : verbes du 1er groupe (pré-requis : connaître les groupes :siffle:, radical et terminaisons), tu enlèves le -er et tu remplaces par la terminaison de conjugaison.
Bref, il suffit de connaître e, es, e, ons, ez, ent, et on est capable de conjuguer 95% des verbes du 1er groupe directement.
Idem pour le 2ème groupe.

J'ai bien compris ce que tu voulais dire ?

Bon, reste le 3ème groupe...

D'un autre côté, comme les gamins n'apprennent / ne mémorisent même pas ça (et c'est pas faute de le répéter en classe, comme les tables de multiplication), ... :mouais:
 
Je sais bien que nous n'avons pas autant de verbes irréguliers que nos "cousins" d'outre manche, mais quand même, compte tenu que chaque "règle simple" engendre bien sa douzaine d'exceptions, quand ça n'est pas pire, j'ai l'impression que tu simplifie un peu, là, non ? :mouais:
Non, justement. Je maintiens : 3 règles, 2 formules, 12 marques de personnes, 3 ou 4 marques de temps (selon qu'on compte l'allomorphe ou pas). Va voir les références que j'indiquais : Le Goffic (Pierre), Meleuc (Serge), Couté (Bernard, pas Gaston ;))
La conjugaison est vraiment mon rayon... :siffle: Mais je ne vais quand même pas faire une leçon ici, non ?
Une explication simple et claire par Carole Tisset, en ligne sur Blé 91 (très bonne publication du CRDP de l'Essonne) : l'article pages 4 et 5 s'intitule "Surtout renoncer aux tables de conjugaison".
:zen:
 
La confusion de l'infinitif et du participe passé est avant tout une règle de logique.
J'ai mal vécu TOUTES les règles en ce qui me concerne, et n'ait appris cette différence que parce que ça me semblait impossible de mettre autre chose qu'un é ou un er ... pas besoin de "truc" ni même de la connaissance des règles. J'ai longtemps totalement ignoré d'ailleurs ce qu'était un infinitif et un participe passé. Je savais le faire, c'est tout.
Les "trucs" censément amusants m'emmerdaient encore plus que les règles à apprendre par cœur.

J'admets donc ne pas être un exemple, mais autant je crois qu'il peut y avoir de l'indigeste dans la façon dont on apprends par exemple la conjugaison, autant à mon avis ce qui manque c'est d'expliquer VRAIMENT aux gamins pourquoi ça marche comme ça. Aujourd'hui on leur apprend de plus en plus, à coup de "techniques" et de "trucs" plus ou moins chiants aussi (non, tous les gosses n'aiment pas se repérer ainsi, malgré ce qu'imaginent les pédagogos).
Quand je vois comment on fait des maths en Terminale aujourd'hui (avec la complicité active des gamins qui refusent de faire autre chose qu'appliquer des techniques à des cas plus ou moins identiques et sont paumés dès qu'on leur change un détail) ça me fait dresser les cheveux sur la tête. Ce n'est pas la faute des profs, qui sont face à des gosses qui viennent parfois leur montrer que ce qu'ils font n'est pas dans le programme et n'a donc pas lieu d'être.

J'ai un élève qui me fait profondément de la peine cette année. Il est extrêmement intelligent, mais est affublé d'un handicap terrible, exactement inverse que celui de la plus grande partie des ses petits camarades : il est résolument incapable d'apprendre sans comprendre. Donc il est dans une situation de médiocrité scolaire alarmante. En philo c'est l'inverse : il est face à ses propres possibilités et il réalise qu'il peut trouver la formulation d'un paradoxe hautement métaphysique tout seul, rien qu'en réfléchissant logiquement. Du coup il retient tout quasi sans avoir besoin de note : il apprend en comprenant et parce qu'il comprend.
La masse des élèves (et en particulier les terrifiantes classes de TL : niveau de classes techno avec 8 h de philo) fait l'inverse : elle ne cherche plus à comprendre et même refuse de le faire, mais veut uniquement apprendre par cœur et recracher un cours sur leur copie dès que la question ressemble vaguement à ce cours.
Comment en est-on arrivé, au nom d'un pédagogisme, d'un technicisme et de quelques phrases de Bourdieu ou de Rousseau mal digérées, à un système qui abîme les élèves à ce point et colle ceux qui ont le plus de possibilités dans des situations de quasi-échec scolaire.
Je ne dis pas que c'était parfait avant, mais je sais que, pour ma part, ce qui m'a mis dedans dans ma scolarité ce n'était pas le "trop classique" mais les conneries qui annonçaient les nouvelles méthodes. On s'apprêtait déjà à créer la mutation de l'élève qu'on est en train de parvenir à faire aujourd'hui.
Il serait temps de dégager les bavards pédagogos et de mettre des gens expérimentés et logiques à leur place...
 
La masse des élèves (et en particulier les terrifiantes classes de TL : niveau de classes techno avec 8 h de philo) fait l'inverse : elle ne cherche plus à comprendre et même refuse de le faire, mais veut uniquement apprendre par cœur et recracher un cours sur leur copie dès que la question ressemble vaguement à ce cours.

Enfin, on voit arriver les résultats de la nouvelle pédagogie ! Enfin, nous sommes en voie d'être débarrassés de ces petits crétins qui cherchent à comprendre au lieu d'apprendre ce qu'on leur dit d'apprendre. Enfin, le travail admirable de ces admirables technocrates porte ses fruits ! C'est pas trop tôt ! :rolleyes:

C'est vrai, enfin, quoi, faut quand même protéger nos jeunes de la redoutable perversion qu'engendre l'habitude de penser par soi même, on ne sait pas où ça pourrait les mener, ils pourraient commettre des atrocités, comme vouloir gagner des sous pour eux même au lieu d'en gagner pour leur patron, par exemple, ou même pire, l'irréparable : ne pas voter pour notre bien aimé président aux prochaines élections ! aye aye aye ! Démocracie … Qué calamitad :affraid:

:D … Quoi que … :mouais:
 
Il serait temps de dégager les bavards pédagogos et de mettre des gens expérimentés et logiques à leur place...
C'est bien le projet en marche... enfin, pour la première partie de l'assertion.
Il sera toujours temps de tirer des bilans. Trop tard pour les cohortes de gamins qui joueront comme toujours les cobayes. Bon courage, chers collègues.
 
Oui, chère Lalis, mais ça fait dix ans au moins qu'on fait des tests sur eux, et ils ont déjà eu des conséquences dramatiques. On fera pire, sans doute, vu qu'on ne sait pas faire mieux, en ce moment. On collera les néo-profs direct au boulot à plein temps (alors qu'ils sont en train de mettre en place leur cours) et on les auditera en prime. Quelques chargés de mission féroces aux dents longues et un sucroît de boulot pour les nouveaux qui devrons montrer qu'ils bossent et remplir des pages bidons sur leurs objectifs.
Ca va être chouette encore.

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Euh ! C'est de pages google translate, donc illisibles....
Je vais regarder s'il y a moyen d'avoir les originaux...

EDIT : oui en cochant le bouton, mais c'est bizarre tout de même ce choix...
 
C'est bien le projet en marche... enfin, pour la première partie de l'assertion.

Mais non, bien au contraire. L'archipel pedago a tellement infesté la haute administration de l'éducation nationale qu'il détient à présent des positions inexpugnables. Ses experts autoproclamés, insubmersibles, polymorphes et immarcessibles (Mérieux et ses boys, par exemple, ainsi que les disciples du Kamarades fabriquant de l'Homme nouveau, i.e. la clique Bourdivine) sont définitivement installés aux leviers de commande. Même la destruction des IUFM ne les fera pas sourciller.

Quant aux élèves cobayes, rions un peu: cette même clique, depuis les années 70, a transformé des générations entières en cobayes. Le gros problème, c'est que l'expérience a raté.

Entendons nous bien: je reconnaît tout à fait qu'il est nécessaire d'expérimenter, mais il faudrait pour cela de véritables sciences de l'éducation. Elles n'existent pas. Prenons l'exemple de l'article cité par Lalis: d'abord il diabolise l'adversaire (toute cette mémorisation! les pauvres! etc...) pour ensuite présenter sa solution. A la limite, pourquoi pas.
Seulement voilà, ce que je voudrais lire, c'est un article construit ainsi: nous avons suivi pendant 10 ans 2000 enfants dont 50 % ont reçu l'enseignement A, 50 % le B, nous avons réalisé les test suivants tous les ans, voici les résultats comparatifs de ces tests: tel groupe obtient de meilleurs résultats (et nous conseillons la généralisation de la méthode A), ou bien les deux groupes ont des résultats très proches (on choisit selon son humeur) ou bien la nouvelle méthode est pire que la méthode témoin...

Mais ceci n'existe presque pas (une exception, l'étude "follow through" en amérique du N). Et pour cause. Les "scientifiques" (chiantifiques) de l'éducation redoutent le verdict de l'expérience, ils fuient la réalité de toutes les façons possibles.
La réalité, elle est là: des élèves de troisième "normaux", actuels (ni ZEP ni Henry VIII (deux fois mieux qu'Henry IV, les femmes en +:D )) ne sont plus capables de lire de façon fluide et de comprendre une simple fable de La Fontaine. Quarante années de pédagogo et de "construction de l'homme nouveau" ont aboutit à une forte dégradation de l'enseignement de la langue.

Sinon, la formulation de Lalis "Ce qu'il faut enseigner, ce sont les règles d'engendrement des formes verbales, pas les conjugaisons" mais fait irrésistiblement penser à: "Vos beaux yeux, marquise, d'amour me font..."
Comment ne pas être d'accord avec ça ? Mais pour moi, c'est cela apprendre les conjugaisons. QUI veut imposer des listes interminables de verbes à connaître par coeur ? Par contre, prétendre qu'il est inutile d'en connaître quelques uns....

ailleurs:
"Sauf que l'absence de flash risque d'être un problème pour tout ce qui est animations trouvées sur internet. La plupart d'entre elles sont en flash,"

J'utilise énormément d'animations dans mon cours de sciences. Aucune, quasiment, n'est en flash. Il est simple d'en trouver sous d'autres formes. Malheureusement, les rectorats, dans leur pitoyable candeur, nous inondent de DVD "pour faire la classe" avec des animations toutes en flash, illisibles sur mac. Mais rassurez vous, elles ne valent pas tripette.
Prospectez itunes U, vous trouverez votre bonheur.

Plutôt que de telecharger des émissions en VOD avec un tas de pb, j'utilise perso un enregistreur de TNT, celui d'elgato: simple, direct, on coupe les videos comme on veut. On intègre dans keynote d'un glissement de pointeur.
Pour "c'est pas sorcier", un collègue m'a passé des videos qui se lisent très bien su mac, mais j'ignore le format qu'il a utilisé.
 
L'éducation n'est pas une science. Ou alors on nagerait en plein lyssenkisme…
je vais être clair. J'ai vu les sciences de l'éducation monter à l'université et prendre le pouvoir chez nous. Leurs profs tiennent au pluriel à sciences. Et pour cause : ce sont des sociologues, psychologues et même philosophes qui étaient à la rue dans leurs disciplines respectives. Quand je lis des textes de sciences de l'éduc j'ai souvent l'impression de lire une caricature de philo ou une compilation de vocabulaire technique à dominante linguistique totalement inepte et dénué de toute rigueur dans le raisonnement. Bavardages et sophismes à deux euros. Et c'est ça qui nous explique doctement comment bosser, alors que ça n'a souvent jamais foutu les pieds dans une salle de classe. Et un coup de figures rhétoriques pour alimenter les audits ou faire croire que le niveau monte, et un coup de "textes authentiques" au collège, faites mijoter avec du discours pseudo-scientifique (une des plaies de notre époque) et hop! Debrouillez-vous, les nuls : on viendra vous inspecter là-dessus. Si vous n'y arrivez pas il va falloir vous remettre en question !!!
 
Une seule et récurrente explication quel que soit le problème, ça ne relève plus du scientifique, c'est du positivisme. Voire du déterminisme puisque ça autorise (auto-autorise) les Diafoirus à formuler des pronostics.
Le poumon, vous dis-je !
 
Salut,

Quelques questions de votre utilisation en classe...

[...]

3/ De puis que j'ai macbook, un ipod touch que j'utilise comme télécommande : les élèves en bavent et n'en peuvent plus... Je suis "IN".. Et vous ???
:cool:

Bonsoir,
comment faites-vous pour que votre ipod touch serve de télécommande? J'ai un iPhone 3GS, j'imagine que je peux m'en servir de la même façon que vous le faites de l'ipod touch.