Ca y est : pour Douste-Blazy, "les négociations sur la réforme de la santé sont terminées".
=> Le système de santé : 10% du PIB, premier employeur de france.
=> Négociations : 2 semaines.
... :heu: ...
"Réforme" ? Quelques mesures mineures qui ne changeront rien à l'activité medicale réelle, c'est comme essayer d'éteindre l'incendie d'une maison avec un sceau d'eau (si vous me permettez la métaphore douteuse) : bien mais pas suffisant ? Ce qui est sûr, c'est que le système a besoin d'une vraie révolution qui change complétement les pratiques des patients et des soignants, et pas des mesures prises à la va-vite et avec beaucoup d'esbrouffe médiatique.
Le dossier medical informatisé sera un trés bon outil diagnostic pour le médecin, mais je ne pense pas que ce puisse être un moyen de contrôle des dépenses : l'exemple avancé des même examens repetés est absolument ridicule : quelle part des dépenses ces cas représentent-ils ?
Réguler les depenses de santé est simple :Tout les spécialistes français du système de santé sont unanimes : la solution est évidente : il faut que les français soient moins malades.
(Ha ha !!! Elle est bien bonne celle là !)
C'est un objectif que l'on peut atteindre avec des mesures simples : il faut acquérir en france une véritable culture de santé publique : éduquer veritablement les gens à la santé : leur apprendre quelles sont les conduites à risque, les éviter, avoir une bonne hygiéne de vie.
Pour cela, il faut accorder une part infiniment plus importante à la prévention : en france, les mesures de prévention ne représentent que 2% des dépenses totales de santé !!! C'est absurde, illogique : on sait trés bien qu'il existe un grand nombre de pathologies dont le coût en matiére de prévention est largement inférieur à celui du traitement de cette pathologie : c'est evident pour le cancer (le coût d'une chimiothérapie est largement supérieur à celui de la prévention, d'un point de vue financier et de qualité de vie), mais ça l'est aussi pour beaucoup d'autres cas.
Quand je parle de prévention, il ne faut pas penser à ces pub téle ou aux messages sur les paquets de cigarettes : "le tabac c'est pas bien", "l'alcool c'est pas cool", ...
la prévention, c'est :
- le dépistage précoce : qui doit passer obligatoirement par un programme de formation du médecin ; il existe déjà un service dont la mission est le contrôle systématique et continu de la santé des individus, qu'il faut dévelloper => la médecine du travail.
- L'education : c'est pas à 50 ans que quelqu'un changera ses habitudes de vie : il faut une education à la santé qui soit vraiment integrée dans le cursus scolaire, avec un nombre d'heures conséquant, des enseignants qualifiés : tout comme il existe des cours d'education civique, il faut des cours d'education sanitaire => Il faut dévelloper considerablement la médecine scolaire.
Cela peut paraître trés, trop, simpliste, mais imaginez :
- Si nos enfants apprenanient dès le début de leur education les conduites à eviter par des enseignements crédibles, efficaces.
- Si on incitait ces enfants à avoir une bonne hygiéne de vie.
- Si on les surveillait plus tard tout au long de leur vie, régulierement, efficacement, pour depister précocement les maladies graves.
=> Pensez-vous que le paysage epidemiologique et donc les dépenses de santé ne seraient pas différents ?
Pourquoi le ministre de la santé ne devellope t'il pas la prévention qui est la solution logique et dont tout les travaux récents attestent la validité ?
Selon moi, c'est pour une raison simple : les progrés visibles (incidence/prévalence, diminution des coûts) d'une telle politique ne se verraient que sur le moyen et long terme : de 5 à 10 ans.
Quel politicien serait assez courageux pour entreprendre un projet où les resultats ne seront visibles que bien aprés la fin de son mandat ?
=> Le système de santé : 10% du PIB, premier employeur de france.
=> Négociations : 2 semaines.
... :heu: ...
"Réforme" ? Quelques mesures mineures qui ne changeront rien à l'activité medicale réelle, c'est comme essayer d'éteindre l'incendie d'une maison avec un sceau d'eau (si vous me permettez la métaphore douteuse) : bien mais pas suffisant ? Ce qui est sûr, c'est que le système a besoin d'une vraie révolution qui change complétement les pratiques des patients et des soignants, et pas des mesures prises à la va-vite et avec beaucoup d'esbrouffe médiatique.
Le dossier medical informatisé sera un trés bon outil diagnostic pour le médecin, mais je ne pense pas que ce puisse être un moyen de contrôle des dépenses : l'exemple avancé des même examens repetés est absolument ridicule : quelle part des dépenses ces cas représentent-ils ?
Réguler les depenses de santé est simple :Tout les spécialistes français du système de santé sont unanimes : la solution est évidente : il faut que les français soient moins malades.
(Ha ha !!! Elle est bien bonne celle là !)
C'est un objectif que l'on peut atteindre avec des mesures simples : il faut acquérir en france une véritable culture de santé publique : éduquer veritablement les gens à la santé : leur apprendre quelles sont les conduites à risque, les éviter, avoir une bonne hygiéne de vie.
Pour cela, il faut accorder une part infiniment plus importante à la prévention : en france, les mesures de prévention ne représentent que 2% des dépenses totales de santé !!! C'est absurde, illogique : on sait trés bien qu'il existe un grand nombre de pathologies dont le coût en matiére de prévention est largement inférieur à celui du traitement de cette pathologie : c'est evident pour le cancer (le coût d'une chimiothérapie est largement supérieur à celui de la prévention, d'un point de vue financier et de qualité de vie), mais ça l'est aussi pour beaucoup d'autres cas.
Quand je parle de prévention, il ne faut pas penser à ces pub téle ou aux messages sur les paquets de cigarettes : "le tabac c'est pas bien", "l'alcool c'est pas cool", ...
la prévention, c'est :
- le dépistage précoce : qui doit passer obligatoirement par un programme de formation du médecin ; il existe déjà un service dont la mission est le contrôle systématique et continu de la santé des individus, qu'il faut dévelloper => la médecine du travail.
- L'education : c'est pas à 50 ans que quelqu'un changera ses habitudes de vie : il faut une education à la santé qui soit vraiment integrée dans le cursus scolaire, avec un nombre d'heures conséquant, des enseignants qualifiés : tout comme il existe des cours d'education civique, il faut des cours d'education sanitaire => Il faut dévelloper considerablement la médecine scolaire.
Cela peut paraître trés, trop, simpliste, mais imaginez :
- Si nos enfants apprenanient dès le début de leur education les conduites à eviter par des enseignements crédibles, efficaces.
- Si on incitait ces enfants à avoir une bonne hygiéne de vie.
- Si on les surveillait plus tard tout au long de leur vie, régulierement, efficacement, pour depister précocement les maladies graves.
=> Pensez-vous que le paysage epidemiologique et donc les dépenses de santé ne seraient pas différents ?
Pourquoi le ministre de la santé ne devellope t'il pas la prévention qui est la solution logique et dont tout les travaux récents attestent la validité ?
Selon moi, c'est pour une raison simple : les progrés visibles (incidence/prévalence, diminution des coûts) d'une telle politique ne se verraient que sur le moyen et long terme : de 5 à 10 ans.
Quel politicien serait assez courageux pour entreprendre un projet où les resultats ne seront visibles que bien aprés la fin de son mandat ?