Actualités amusantes... Ou pas [V.4].

Statut
Ce sujet est fermé.
La radio publique israélienne s’excuse pour avoir diffusé du Wagner.

o_O :meh:

Rigolez ! Mais n’oubliez pas qu’il y a quelques mois on a obligé la Cinémathèque à annuler une retrospective Brisseau après avoir tenté de faire annuler une rétrospective Polanski. Une « ministre » avait même qualifié la programmation des films de Jean-Claude Brisseau d’ « apologie du viol ». Avait-elle jamais vu un film de Brisseau de sa vie ? J’en doute fortement.

Si vous avez l’occasion, de plus en plus rare vu le climat, de voir des films de Jean-Claude Brisseau, n’hésitez surtout pas. Hormis le prophétique De bruits et de fureur, je vous conseille le sublime Céline avec Isabelle Pasco.
 
Ce qui nous ramène à un concert donné par Barenboïm en 2001, qui n'était pas passé inaperçu (cf. cet article, le premier que m'a renvoyé mon moteur de recherche).

Tout ceci me fait irrépressiblement penser à Woody Allen (cf. ici), lequel, par ailleurs, n'est plus très bankable ces derniers temps...
 
Barenboïm est un grand wagnérien, même si son style d’interprétation n’est pas trop à mon goût.

L’antisémitisme de Wagner, rien à voir avec celui des Nazis, était largement connu en son temps. Il publia son opuscule Le judaïsme dans la musique sous un pseudonyme mais ne s’en cachait plus au fur et à mesure que grandissait sa notoriété. Lisez les pages que Nietzsche a consacré à cet aspect peu reluisant du personnage et à la coterie antisémite qui l’entourait à Bayreuth.

Pourtant, de nombreux musiciens juifs ont joué son œuvre de son vivant et encore plus après. Herman Levi dirigea la création de Parsifal en 1881, à la demande express de Wagner qui ne voulait personne d’autre, Gustav Mahler fut un de ses plus grands interprètes (le plus grand selon un certain A.H.). Le premier Ring complet au disque fut dirigé par Georg Solti, juif hongrois réfugié en Suisse pendant la guerre. Otto Klemperer n’a jamais hésité à diriger Wagner avant et après la persécution nazie.

Il n’y a aucune trace dantisémitisme dans lœuvre de Richard Wagner. Rien. Nada. Wagner ne parle jamais des juifs dans ces œuvres. Après la seconde guerre mondiale, des metteurs en scène ont prétendu interpréter parfois ses œuvres ainsi mais cela relève de leur responsabilité et pas de la sienne. Les Nibelungen ne sont pas des juifs, pas même Alberich ou Mime. Ce sont des personnages de la mythologie germanique. Beckmesser est une caricature du critique musical autrichien Eduard Hanslick, pas un remake du Juif Suss.

Si écouter Richard Wagner vous donne envie d’envahir la Pologne, il faut aller consulter. Je connais quelqu’un que cela donne envie de dormir. Rien de plus.

J’ajoute qu’interdire, boycotter, oblitérer Richard Wagner de la vie musicale d’un pays, cela revient à se mettre au même niveau que les Nazis qui avaient interdits d’exécution l’œuvre de Mendelssohn (entre autres).
 
Dernière édition:
Tout ça à cause de ces feignasses de moines copistes...
Belges, de surcroit.
La bière que j'ai bu et les moules frites que j'ai mangé, désolé, mais ça ne le fait pas. A la rigueur si la binouze est de la pisse d'âne, les moules farcies au virus hépatique et les frites molles et froides.
 
  • J’aime
Réactions: Moonwalker
Je ne vois pas ce que ça va changer, la demi-finale qu'on a perdu ou la demi-finale qu'on a perdue, le résultat est le même.
 
  • J’aime
Réactions: Moonwalker
Je voulais parler de l'origine de la règle qui part du principe que les moines copistes ne revenaient jamais en arrière sur un texte. Donc si le genre et le nombre étaient avant l'auxiliaire, il était accordé, s'il était après, on ne reviens pas en arrière et faire une rature sur le parchemin...
 
La "règle" d'accord du participe passé avec le verbe avoir n'est que de la logique pure et simple.

Une phrase se déroule mot après mot du début jusqu'à la fin.
Si, en arrivant au participe passé, on a déjà rencontré le mot avec lequel l'accord se fait, alors l'accord est possible...
Dans le cas contraire, l'accord est impossible.

J'ai mangé...
J'ai mangé des fraises.
Les fraises que j'ai mangées étaient délicieuses.
 
Dernière édition:
L’abaissement encore à l’œuvre.

Et ce sont une nouvelle fois les Wallons à la manœuvre, encouragés par les socialos-bobos de Libération, les champions de la médiocrité pour tous.

L’article de Libération est encore plus affligeant.

La tribune publiée est une consternante démonstration d’imbécilité par deux professeurs faillis reconvertis en saltimbanques.

Extrait : « Le temps moyen consacré aux règles actuelles est de 80 heures, pour atteindre un niveau dont tout le monde se plaint. Il serait tellement plus riche de le consacrer à développer du vocabulaire, apprendre la syntaxe, goûter la littérature, comprendre la morphologie ou explorer l’étymologie, bref, à apprendre à nos enfants tout ce qui permet de maîtriser la langue plutôt qu’à faire retenir les parties les plus arbitraires de son code graphique. »

Bref, ignorons la technique, dont l’enseignement on l’a compris n’a pas réjoui ces deux quidams pour consacrer le temps, non pas à instruire des élèves, mais à parler de ce qui plaît au professeur, à faire leur numéro devant un public captif.

Appliquez cela à l’apprentissage de la musique. On supprime le solfège « arbitraire code graphique ». Et vous pensez que vous discuterez de quoi devant une symphonie de Beethoven, un menuet de Mozart, une fugue de Bach ?

Les clés ? Les doubles croches, les noirs et les blanches (concept raciste). À la trappe !

C’est sûr que pour les 2BE3 ça peut le faire. Et encore...

Quelle littérature peut sortir d’un tel salmigondis ? La syntaxe. N’est-elle pas arbitraire elle aussi ?

Maîtriser sans règles. Voilà le nouveau concept. Appliqué au football, où l’arbitrage pose tant de problèmes, avec ou sans la vidéo, voilà la solution à laquelle personne n’a pensé : supprimons les règles. (Ah! désolé, à la fin les Belges perdent quand même)

Au passage, je remarque qu’il suffit de deux phrases pour énoncer une règle qu’ils ne sont paraît-il pas arrivés à enseigner en quatre-vingt heures. Des champions !

Le problème reste que la littérature est un art. Qu’un art demande l’apprentissage et la maîtrise. Qu’avant de s’affranchir des règles, il faut les connaître. Sinon ce n’est pas de l’art. C’est du gribouillage. Demandez à Picasso.

Il ne s’agit pas de faire des écrivains pourrait-on m’objecter. Certes, mais celui qui ne connaît pas les règles ne goûte à rien, en tout cas pas à ce qu’il serait en droit d’attendre éclairé par ses maîtres. L’élève devra donc se contenter d’un ersatz de littérature.
 
Trop ignorants pour comprendre, trop fainéants pour apprendre, trop pressés pour enseigner, ils prétendent donc supprimer. Et de proposer une autre règle qui curieusement, comme par magie, ne serait pas arbitraire : « n’accordons pas. Jamais. »

Ah ? Et pourquoi pas ? Pourquoi la nouvelle règle ne serait pas « accordons toujours, dans tous les cas » ? Hein ? Pourquoi ?

« Arbitraire ! » vous a-t-on dit.

Voilà donc encore la culture de l’échec et de l’incompétence qui s’exprime dans la presse « progressiste ». Avec toujours la même méthode : chercher dans des temps où l’orthographe n’était pas figée les contre-usages d’aujourd’hui pour invalider des règles qui sont la marque du progrès de la langue et de la civilisation. En l’occurrence, la civilisation française, à laquelle ces Belges ne se rattachent que très tardivement

De l’orthographe alternative, « disruptive » comme dirait la prétentieuse moule-frite de la rue de Valois, j’en ai vu mon lot durant ma vie de médiéviste, sur des chartes, dans des registres fiscaux, dans des contrats, et même gravé dans le marbre. Dans ces temps la ponctuation était balbutiante, la virgule inexistante, l’orthographe variable. On transcrivait les sons plus ou moins bien. Même les noms propres pouvaient avoir différentes orthographes selon le scribe ou le lieu.

La ponctuation. Voilà encore un ensemble de règles arbitraires. Puisqu’on n’en usait pas au Moyen-Age, on peut la supprimer si on suit la logique de ces deux béotiens. Ce sera là encore des heures de cours économisées qu’on pourra consacrer à tout autre chose que ce pour quoi un professeur est payé. Et tant pis pour le sens du texte, son rythme, sa « musique ». L’élève n’a pas besoin d’apprendre à écrire bien. D’ailleurs, a-t-il vraiment besoin d’apprendre à écrire de manière aussi sophistiquée ? Il lui suffit d’ânonner en SMS sur internet pour se faire comprendre de ses coreligionnaires en médiocrité.

Ils tiennent un concept.

Au tout début de l’automobile, il n’y avait pas de code de la route. Aujourd’hui, le permis*de*conduire est difficile et cher à obtenir. Simplifions tout cela. Plus de ceinture de sécurité obligatoire, le téléphone à tout moment, l’alcool au volant en libre service, la vitesse limitée aux performances de votre véhicule, le feu est toujours vert par principe. Voilà appliquée la « pensée » des beaux « progressistes ».

Que ces Belges soi-disant francophones laissent la langue française en paix et se construisent une langue propre, le wallon-moderne, avec ses règles foutraques et ses accords politiquement corrects, sa logique d’imbéciles heureux. Qu’ils l’enseignent dans leurs écoles avec des clowns comme professeurs. Mais surtout, surtout, qu’on arrête de nous les donner en exemple.

Comme exemple, je ne vois pour eux que celui de l’ilote qu’on enivre, afin de montrer à tous dans quel abîme la connerie socialiste peut plonger une région entière.

Ah! Flamands, que je vous plains de vivre avec cette engeance accrochée à vos chevilles et d’avoir eu à subir si longtemps son empire.


Aparté : au moment de poster mon message, une fenêtre s’affiche me signalant qu’il contient un terme banni : permis*de*conduire. :hilarious:
 
Dernière édition:
La "règle" d'accord du participe passé avec le verbe avoir n'est que de la logique pure et simple.

Une phrase se déroule mot après mot du début jusqu'à la fin.
Si, en arrivant au participe passé, on a déjà rencontré le mot avec lequel l'accord se fait, alors l'accord est possible...
Dans le cas contraire, l'accord est impossible.

J'ai mangé...
J'ai mangé des fraises.
Les fraises que j'ai mangées étaient délicieuses.

Vache ! :eek:

T’es un putain de génie.

Sur Libération, ils disent que c’est impossible, qu’il n’y a rien à comprendre. :wideyed:

Les professeurs en Belgique, quatre-vingt heures de cours et ils n’arrivent pas à le comprendre, alors encore moins à l’enseigner. À deux ! Et toi TU L’EXPLIQUES ! :jawdrop:

Comme ça. Tout seul. Au détour d’un post de forum. :woot:
 
  • J’aime
Réactions: TimeCapsule
J'étais assez content d'être le premier à poster cette histoire dans ce fil, assuré de le ranimer, de le sortir de sa léthargie estivale.
Personnellement, j'aime bien la règle d'accord du PP mais il faut reconnaître que je l'ai intégrée depuis si longtemps que toute faute audible m'écorche les oreilles ; je n'ai pas de mérite à la suivre, quoi.

Ce qui m'amuse un peu c'est de voir que, parfois on fustige les décisions parce qu'elles ignorent l'usage des braves gens. D'autre fois on fustige d'autres décisions parce qu'elles suivent l'usage des braves gens.

Or, force est de constater que cet accord est vraiment maltraité (et mal traité), y compris par des personnes compétentes, soucieuses du bon parler françois et qui se plaignent de ces jeunes qui ne savent pas parler correctement [genre philosophe du samedi matin qui oublie quasi-systématiquement de faire cet accord : avec les verbes du troisième groupe, ça ne pardonne pas... et ça fait désordre]

Reviens, Malherbe, reviens !

PS : et revenir une nouvelle fois sur la victoire bel... euh! française en CdM, c'est petit, je trouve. Ce n'est pas chevaleresque. Ce n'est pas français (© Eugène Labiche (par antiphrase))
 
PS : et revenir une nouvelle fois sur la victoire bel... euh! française en CdM, c'est petit, je trouve. Ce n'est pas chevaleresque. Ce n'est pas français (© Eugène Labiche (par antiphrase))

« Je ne dis pas que c'est pas injuste, je dis que ça soulage ! » (Théo)


Les linguistes sont préoccupés qu’on n’écrive pas comme l’ont parle et inversement. Ils ont donc résolu d’appauvrir l’expression écrite.

La prochaine cible programmée des « progressistes » est le passé simple, déclaré trop compliqué à enseigner.
 
« Je ne dis pas que c'est pas injuste, je dis que ça soulage ! » (Théo)


Les linguistes sont préoccupés qu’on n’écrive pas comme l’ont parle et inversement. Ils ont donc résolu d’appauvrir l’expression écrite.

La prochaine cible programmée des « progressistes » est le passé simple, déclaré trop compliqué à enseigner.
Je ne sais pas s'il est trop compliqué mais il n'est plus utilisé que dans les oeuvres littéraires.
Mettre un verbe au passé simple ou à l'imparfait du subjonctif est héroïque et quasi-impossible à l'oral et délicat à l'écrit (sauf à accepter de passer pour un pédant ou un cuistre, c'est selon).
Faut parler espagnol, voilà tout.
 
  • J’aime
Réactions: flotow
Je ne sais pas s'il est trop compliqué mais il n'est plus utilisé que dans les œuvres littéraires.
Et alors ? C’est son rôle. Et celui des enseignants est de l’enseigner. C’est quoi le problème ?

Le discours, le récit, la concordance des temps, ce sont des choses qu’on enseignait jadis au collège quand je m’y ennuyais. Le passé simple je l’ai appris au primaire, en CE2.

Quelle importance qu’on ne l’utilise pas ou peu tous les jours dans nos échanges verbaux. Je n’utilise que très rarement la division mais je suis content qu’on me l’ait enseignée.

Qu’il y ait une forme parlée de la langue et une forme écrite cela ne constitue pas une anomalie mais une richesse. Quelle pauvreté de style dans les livres écrits au présent ! À l’écrit le passé composé tient du barbarisme. Ça va pour un court texte mais trois cent pages d’auxiliaires ça ne devrait pas être permis.

Que c’est-il passé dans ce pays pour qu’apprendre les temps du mode Indicatif soit devenu un défi insurmontable ? Merde ! C’est la base de la langue. On est à l’école pour acquérir des outils et apprendre à s’en servir. Le reste c’est de la branlette d’universitaires.
 
Dernière édition:
  • J’aime
Réactions: aCLR
Que puis-je ajouter au discours sur la richesse d'une langue ?
Quand bien même l'on n'y comprendrait rien !
Tant pis si c'est ainsi…

……………

Il n'y a qu'une chose qui coince dans ton propos, Moon. Un truc qui m'empêche d'être complètement d'accord avec toi. C'est ce que tu englobes dans le terme « progressiste ». J'aime croire que je suis progressiste. Mais à te lire, tu me fais douter. Tout simplement parce que je ne veux pas appartenir à ce groupe saccageant ainsi la langue française. Cependant, je veux quand même en être… Donc

Est-ce à moi de me trouver une nouvelle béquille pour me sentir être ?
Ou à toi de me dire qui se cache sous cette insulte ?

……………

Hé hé. En attendant, la novlangue s'installe tranquillement au coin de l'écran.
 
  • J’aime
Réactions: Romuald
Je suis de ceux qui en ont chié avec les participes passés.
Et on voudrait me les simplifier ?
Il faudra me passer sur le corps, enfoiré (essaye de l'accorder celui-là).

Ah, on me dit à l'oreillette qu'enfoiré n'est pas un participe passé (et que, visiblement, il n'y a pas qu'en participe passé que je suis mauvais).
 
Il n'y a qu'une chose qui coince dans ton propos, Moon. Un truc qui m'empêche d'être complètement d'accord avec toi. C'est ce que tu englobes dans le terme « progressiste ». J'aime croire que je suis progressiste. Mais à te lire, tu me fais douter. Tout simplement parce que je ne veux pas appartenir à ce groupe saccageant ainsi la langue française. Cependant, je veux quand même en être… Donc

Tu noteras les guillemets. « Progressistes » c’est le nom dont ces barbares s’affublent. Bien sûr toute personne en porte-à-faux avec leurs idées devient de facto un odieux réactionnaire, un conservateur à honnir.

Pour l’orthographe, on notera que le dit « progrès » consiste à écrire comme au Moyen-Age. Dans l’enseignement, il s’agit de sanctionner l’appauvrissement de la langue orale par la fin de la transmission de la langue écrite.

Je n’ai rien contre le progrès, sauf quand il sert de cache misère morale à une époque sans idée. C’est peut-être le futur qu’il faudrait arrêter d’enseigner.
 
Statut
Ce sujet est fermé.