Le grand banditisme fait des victimes ? Oui, ils se tuent entre eux. Et une fois sur cinquante, un fonctionnaire chargé de maintenir l'ordre. Tu ne parlais pas d'eux.
Non, juste avant, dans tes tirades sur "je ne suis pas pour la peine de mort mais quand même", tu ne parlais pas du tout du grand banditisme. Tu parlais de victimes d'homicides. De ces tueurs sanguinaires et récidivistes qui existent à foison dans les pages de "détective" et dans les discours des démagogues en mal de pouvoir, d'ordre et de contrôle social. Mais qui, dans la réalité, ne concerne qu'une infinitésimale fraction de la population criminelle.
Relis-toi, bordel, pascal. Tu vomissais du LePen / Jean-Pierre Pernaud, il y a à peine trois posts de ça.
Que Jipé ou quelques autres lisent en diagonale, ça ne me surprend pas, mais toi, ça m'étonne : depuis le début, je suis braqué sur les récidivistes, et sur ceux là seulement, ceux qui tuent, qu'on relâche et qui re-tuent !
Quant au grand banditisme, non, ils ne se tuent pas qu'entre eux, à moins de considérer que les convoyeurs de fonds, les bijoutiers, joailliers, et même les armuriers, les passants écopant de balles perdues, ou abattus de sang froid parce qu'ils se trouvent dans le chemin, en fassent tous partie.
Quant à vomir du Le Pen, tu peux retirer le "du", je vomis Le Pen, mais je vomis aussi les statistiques, qui pré-supposent un "pourcentage de pertes acceptable", et ainsi, fait des émules dans la "petite délinquance", transformant de plus en plus de petits voyous en tueurs, et là, pour deux fois rien. Les braquages de boulangeries ou de bureaux de tabac, c'était quasiment inexistant il y a une vingtaine d'années, maintenant, c'est devenu quasiment quotidien, et que voit-on fleurir comme commentaires : que des discours extrémistes, soit "le karcher" ou "faut tous les passer par les armes", soit "c'est barbare et dégradant, laissons faire au nom de la civilisation", mais rien au milieu, personne pour chercher une vraie solution au problème !
Et quand un événement survient, le seul discours qu'on entends, c'est "il doit payer pour ce qu'il a fait", bien mon discours à moi, c'est pas ça, mon discours, c'est "la société doit faire en sorte qu'il ne puisse pas recommencer ce qu'il a fait". Dans 99,5% des cas, ça marche, mais dans les 0,5% de cas où ça ne marche pas, c'est juste parce qu'on a utilisé une solution totalement inadaptée, alors, le "contre la peine mais pour la mort" de ma disserte, c'était une formule, à l'emporte pièce, je l'admets, mais j'avais 21 ans, à l'époque, c'était l'âge des formules à l'emporte pièce, mais sur le fond, je reste campé sur ma position qui est que le rôle de la justice est de protéger la société, pas de punir les coupables.
Il y a des années déjà que soit disant au nom de la civilisation, les pouvoirs publics cherchent à transformer les citoyens en moutons, bien malléables, histoire qu'ils ne puissent plus remettre leurs dirigeants en question, mais le problème, c'est qu'un troupeau de 60 millions de moutons, ça attire les loups !